Saint Bernardin laissera aujourd’hui la place à la sainte Vierge !
Nous sommes le samedi 19 septembre 1846, dans la montagne, au dessus du village de la Salette. Maximin et Mélanie gardent leur troupeaux, quand ils voient une grande lumière, comme un globe de feu, près d’une petite source. Et une femme apparaît, assise, la tête dans les mains, les coudes sur les genoux, dans une attitude de profonde tristesse. La belle dame se lève et dit aux enfants: Avancez, mes enfants, n’ayez pas peur, je suis ici pour vous conter une grande nouvelle ! Et la Vierge parle, tout en ne cessant de pleurer. On aurait dit une maman que ses enfants auraient battu et qui se serait sauvée dans la montagne pour pleurer. diront les enfants. La sainte Vierge se plaint alors de ceux, nombreux, qui ne respectent pas le repos dominical, et qui jurent fréquemment, attirant ainsi des malheurs sur le pays. Elle parlera aussi du manque de pratique religieuse et du non-respect de l’abstinence. Elle demandera aux enfants: Faites-vous bien votre prière, mes petits ? Pas guère! répondent-ils avec sincérité. Ah! mes petits, il faut bien la faire, soir et matin, ne diriez-vous qu’un Pater et un Ave Maria quand vous ne pourrez pas mieux faire. Et quand vous pourrez mieux faire, dites-en davantage. La sainte Vierge conclura son apparitions par ces mots: Eh bien, mes enfants, vous le ferez passer à tout mon peuple !
Tout le peuple est donc censé recevoir ce message de Marie: le mal et le malheur que causent nos péchés… Ces larmes de Marie toucheront beaucoup d’âmes par la suite, elle nous disent, de manière simple, ce que le Ciel pense de nos conduites irresponsables… Veillons, pour ce qui dépend de nous, à ne pas contrister Marie !
Pratique: L’examen de notre conscience, avant de se coucher