Dimanche 6 janvier : solennité de l’Epiphanie

O Dieu, qui avez révélé en ce jour votre Fils unique aux païens par l’apparition d’une étoile : faites dans votre miséricorde que, vous connaissant déjà par la foi, nous soyons amenés à vous contempler dans l’éclat de votre majesté.           oraison de la fête de l’Épiphanie.

 Quand j’étais petit, je me souviens que l’on dressait toujours la crèche à la maison ! On sortait du papier journal tous les santons, dont les trois rois mages et leur chameau. Mais il ne fallait pas mettre le chameau et les rois dans la crèche ! Ils étaient exilés quelques mètres plus loin, car il fallait attendre le jour de l’Épiphanie pour qu’ils puissent se joindre aux adorateurs de Jésus. Des années plus tard… ces mages me semblent toujours autant fascinants.

Mais avant de parler d’eux, évoquons brièvement la fête liturgique d’aujourd’hui : La fête de l’Épiphanie (qui signifie en grec : manifestation) est bien plus ancienne que la fête de Noël. Elle est d’ailleurs restée, en Orient, le jour où l’on fête la venue de Notre Seigneur sur la terre. A l’Épiphanie, nous fêtons particulièrement l’appel universel du Seigneur à tous les hommes, y compris païens, à venir l’adorer. La fête de l’Épiphanie est encore populaire dans notre France, c’est le jour de la galette où nous cherchons la fève (symbole du Christ), et celui qui la trouve devient… roi.

Revenons à nos mages : Ce qui est fascinant chez eux, c’est leurs pieds ! Car ils marchent… et ils sont venus de loin pour voir le roi des juifs que leur indiquait l’étoile. Ils étaient mages, ils étaient riches, ils possèdent des maisons agréables et de nombreux trésors, et pourtant ils sont allés à la recherche du Seigneur nouveau-né ! Alors que Jésus dira plus tard dans l’Évangile qu’il est difficile à des riches d’entrer dans le royaume de Dieu, ici des nantis l’ont cherché en vérité, et ils l’ont trouvé. Ne sont-ils pas un magnifique exemple de vie ? L’Enfant-Jésus est-Il assez important pour nous amener à changer nos habitudes ? Assez grand pour que nous donnions de notre temps et de notre argent ? Assez magnifique pour constituer notre idéal de vie ?

Pratique : En mettant nos rois mages dans la crèche, n’oublions pas – comme eux -de prier un moment l’Enfant-Jésus.