Samedi 5 janvier : de la férie

Il y a quelque chose à détordre en nous, vous savez quoi ? La rapacité ! Par rapacité, je veux dire cette tendance violente en tout homme à conquérir l’argent, la gloire, la victoire sur ses ennemis, la tranquillité de vie… Que de conflits ont pour origine cette rapacité ! Dans le mystère de Noël, l’Enfant-Jésus essaye, avec douceur et pédagogie, de guérir nos âmes de cette maladie : Il naît dans la pauvreté de la crèche… Sa pauvreté choisie, rayonnante et heureuse, est un vrai baume capable de guérir cette rapacité de nos cœurs. Grâce à la pauvreté que le Seigneur a voulu dans sa crèche, nous comprenons que les choses essentielles de la vie ne sont pas celles que nous poursuivons trop souvent…

N’aimons pas l’argent ! Que notre force et notre générosité soit tournée vers les vraies richesses : Chercher le Royaume de Dieu, et la bonté avec notre prochain autant qu’il dépend de nous. C’est en méditant cette nuit-là (de Noël 1853) sur la pauvreté de Notre Seigneur, que j’ai décidé de vivre le plus pauvrement possible. C’est le mystère de l’Incarnation qui m’a converti.   Père Chevrier. Saurons-nous cette année nous laisser prendre par la grâce de Noël?

Pratique : Choisir une occasion de dévouement pour l’année qui commence.