Mercredi 21 décembre : Saint Thomas apôtre

Parce que tu m’as vu, Thomas, tu crois, bienheureux ceux qui croiront sans avoir vu !

Thomas, surnommé Didyme, c’est-à-dire le jumeau, originaire de Galilée, fut appelé très tôt comme apôtre du Seigneur. Après la Pentecôte, il serait allé dans des contrées lointaines pour annoncer l’Evangile, et jusqu’en Inde ! Madras prétend d’ailleurs conserver son tombeau, et n’osez pas dire à un indien que cela est une légende, sinon vous risquez gros… L’épisode le plus frappant de sa vie est sa rencontre avec Jésus après la Résurrection. Absent lors de la première apparition de Jésus ressuscité à tous ses apôtres, il se braquera : Si je ne vois pas la marque des clous…, si je ne mets pas ma main dans son coté, je ne croirai pas ! Le dimanche suivant, Jésus apparaît de nouveau, et, cette fois, Thomas est là. Regarde mes mains… mets ton doigt dans mon coté… dit Jésus, et Thomas s’écroule : Mon Seigneur et mon Dieu ! Parce que tu m’as vu, Thomas, tu crois, reprit Jésus, bienheureux ceux qui croiront sans avoir vu !

Il arrive à un petit nombre de chrétiens d’avoir des manifestations visibles du Ciel, comme saint Thomas. Mais la plupart croiront sur des choses plus humbles, le témoignage des apôtres, la beauté d’être chrétien, la lecture de l’Evangile, les exemples merveilleux de la vie des saints… Et cela est bien juste au témoignage de Notre Seigneur Lui-même ! Pour celui qui doute, qu’il se souvienne que Dieu ne refuse jamais sa lumière à celui qui prie avec humilité… Et soyons chacun fidèles à la lumière qui nous a été donnée…

Pratique : Ne cherchons pas les grandes choses, mais plutôt les humbles…

Mardi 20 décembre : De la férie

Vous êtes bénies entre les femmes ! Tiré de la liturgie du jour.

A trois jours de Noël, avec la liturgie, nous pensons beaucoup à la sainte Vierge Marie enceinte de l’Enfant. Qui a su mieux qu’Elle attendre Jésus ? Qui saura mieux qu’Elle nous enseigner comment l’attendre ? Avons nous prié d’avantage la sainte Vierge pendant cet Avent ? Plusieurs fois dans l’Evangile, Marie nous rappelle son grand secret : Elle est la servante du Seigneur ! C’est ce qu’Elle dit à l’ange qui lui propose de devenir la mère du Sauveur, c’est que qu’Elle chante à sa cousine Elisabeth dans son Magnificat, c’est ce qu’Elle conseille aux serviteurs des noces de Cana. Servante ! A une époque où le service pouvait être rude et humble. Servante ! C’est à dire acceptant par avance tout ce que le Maître a décidé, quelles que soient les joies et les peines ! Servante du Seigneur ! comme un titre de gloire. Car Marie sait bien que le Seigneur nous aime particulièrement, non pas quand il nous donne quelque chose, mais quand il nous demande beaucoup ! Avons nous compris ce message de Marie ? Sommes nous prêts à servir nous aussi ? Là où le Seigneur nous a placé ? Sans aucune plainte ni reproche ? Dans la joie comme dans la peine ? Disponibles dés que le Seigneur nous sollicite à une bonne œuvre ? Et en étant heureux s’il nous demande beaucoup ? Alors vous êtes de vrais fils de la sainte Vierge qui doit bien vous aimer ! PS : N’oubliez pas aussi de vous signaler à votre curé, les gens dévoués sont si rares de nos jours !

Pratique : Rendre service dés que possible au cours de notre journée.

Lundi 19 décembre : De la férie

Lundi de la quatrième semaine d’Avent

Les desserts de Noël

Nous avons déjà parlé de la bûche de Noël qui régale les petits et les grands. Mais ce n’est pas le seul gâteau de Noël ! Chez nos voisins Lombards, Piémontais, et les Suisses du Tessin, le célèbre Panettone est le gâteau traditionnel de Noël ! Tandis qu’en Allemagne et Suisse, jusqu’en Alsace, on préfère manger le Christstollen ou Weinachtstollen, pâtisserie aux amandes et raisins secs. En Angleterre, c’est le pudding de Noël qui sera préparé dans chaque famille tandis qu’en Provence, on devra trouver les 13 desserts sur la table du réveillon ! Ces antiques traditions doivent être conservées. Elles aideront tout le monde à vivre Noël comme une jour vraiment à part et très joyeux !

Pratique : Préparons le jour de Noël, et ne laissons personne seul en ce jour.

Dimanche 18 décembre : 4° dimanche de l’Avent

Une voix crie ! Dans le désert, rendez droit ses sentiers !

On crie quand on est sous le coup d’une forte émotion. Attention, ne traversez pas, c’est dangereux ! criera celui qui voit un véhicule approcher à grande vitesse d’un passage pour piétons. Comment oses-tu parler ainsi ! s’écriera celui qu’on a insulté. D’après notre Evangile saint Jean-Baptiste crie. Quelle est donc son émotion ? Il est effrayé à l’idée que le Sauveur va bientôt se manifester au Peuple d’Israël, mais que ce peuple n’est pas du tout prêt à le recevoir. Et l’avenir lui donnera tragiquement raison. Que faire dans ces moments là ? Tempêter ? Il essayera. Indiquer la pénitence ? C’est bien l’exemple qu’il donnera. Changer le cœur des hommes plus dur que la pierre ? Mais comment y arriver ? Rendez droits ses sentiers ! Saint Jean-Baptiste leur demandera clairement de se préparer, mais comment le faire si ils bloquent ? Certains écouteront sa voix puissante, demanderont pardon pour leurs péchés et recevront le baptême qu’il donnait. Beaucoup de ceux-là deviendront les disciples de Jésus. Deux d’entre eux nous sont connus, saint André et saint Jean ! Mais les autres ?

Notre époque est-elle meilleure que celle de saint Jean-Baptiste ? J’en doute… Et nous, avons-nous pensé à nous préparer sérieusement ? Qu’avons nous fait pour Jésus dans cet Avent ? Il reste quelques jours ! Pour les ouvriers de la dernière heure, il reste un peu de temps, mais ne tardons pas !

Pratique : que nos derniers jours soient parfaitement offerts au Seigneur

Samedi 17 décembre : Samedi des quatre-temps d’hiver

Les chants de Noël

D’après l’Evangile, les premiers chants de Noël furent ceux des anges, Gloire à Dieu au plus haut des Cieux et paix sur la terre aux hommes qu’Il aime ! Nous connaissons de leur chant juste cette première phrase, mais malheureusement aucun enregistrement de la mélodie ! Après les anges, c’est dans la liturgie de l’Église que furent composés de magnifiques hymnes en latin pour Noël. Puis, à partir du 15 ou 16° siècle, apparaissent les premiers « noëls », chant en français pour fêter la naissance de Jésus. Le plus ancien qui nous est parvenu date du 16° siècle, se chante encore, il s’intitule entre le bœuf et l’âne gris. Les anges dans nos campagnes et Il est né le divin Enfant dateraient, quand à eux, du 18 ou 19° siècle. « Douce nuit » a été composé quelques heures avant la Messe de minuit 1816 par Josef Mohr, prêtre de l’église Saint Nicolas d’Obendorf près de Salzbourg. D’après la légende, il fallait trouver d’urgence un chant car l’orgue était en panne ! « Minuit chrétien » date quant à lui de 1847 ! Chanter est le propre de celui qui aime, écrivait le grand saint Augustin. Les noëls, toujours extrêmement populaires de nos jours, communiquent à leur manière la joie de noël, n’oublions pas de les chanter !

Pratique : Aujourd’hui ne craignons pas de chanter des Noëls qui nous touchent.

Vendredi 16 décembre : Vendredi des quatre-temps d’hiver

Les contes de Noël

Les contes de Noël apportent aux petits et aux grands, à la fois le rêve de la fête de Noël, et une leçon venue de l’Evangile. Voici le conte de cette année : Kalos, la petite araignée…

Chers enfants, peut-être savez vous que la nuit de Noël est sainte entre toutes les nuits ? Des vieilles légendes de nos pays prétendent que les animaux peuvent même se mettre parler ! c’est ce qui arriva dans l’histoire que je vais maintenant vous raconter… Quand l’Enfant Jésus naquit à Bethléem la nuit de Noël, vous vous souvenez qu’il y avait deux animaux dans l’étable : Un âne et un bœuf ! Mais ce que vous ne savez pas, c’est qu’il y en avait un troisième : une petite araignée qui s’appelait Kalos. C’est bien normal qu’il y ait une araignée dans une étable ! Et quand naquit l’Enfant-Jésus, les animaux se mirent à parler. Le bœuf disait : Qu’il est beau ce petit venu du Ciel ! Me voilà bien heureux de le réchauffer ! Et l’âne disait : Qu’il a l’air plein de bonté, on est tout joyeux auprès de lui ! Et Kalos aussi le trouvait bien beau le petit Jésus, mais elle n’osait pas trop s’approcher. Au bout d’un moment, elle n’y tint plus et s’approcha en disant au bœuf : Cher bœuf, me laisseras tu un peu de place pour voir le petit ? Mais le bœuf répondit : Mais non je ne peux pas te laisser la place, tu ne peux rien faire pour lui, moi je le réchauffe ! Alors Kalos demanda bien poliment à l’âne : Cher âne, me laisserais tu passer pour voir le petit ? Mais l’âne refusa en disant : Tu sais les hommes te trouvent très laide, ils ne t’aiment pas beaucoup et te pourchassent volontiers ! reste donc à ta place ! A vrai dire, je crois surtout que ni l’âne ni le bœuf, n’avaient envie de laisser leur place. Alors Kalos se retira toute triste. Elle se disait en elle-même : C’est vrai que je ne suis pas jolie, et que je ne sert pas à grand chose, mais j’aurais quand même bien voulu voir l’Enfant Jésus.. Comme elle gagnait sa cachette tout en haut de l’étable, elle se dit encore : Je vais tout de même tisser une belle toile pour l’Enfant. Les hommes trouvent bien mes toiles jolies quand elle sont pleine de rosée dans les champs le matin ! Aussitôt dit, aussi fut fait, et Kalos tissa une magnifique toile tout en haut à l’entrée de l’étable. Quand elle eût fini, l’Enfant-Jésus se retourna et, de loin, fit un bon sourire à Kalos pour la remercier de son cadeau. A ce moment, o merveille, la toile se mit à étinceler dans toute l’étable, comme si elle avait été faite de perles magnifiques ! Bien des années ont passées depuis cette sainte nuit, et les hommes qui décorent encore aujourd’hui les crèches et les sapins de noël de guirlandes multicolores ont oublié Kalos, la petite araignée, la première qui décora magnifiquement le berceau de l’Enfant-Dieu…

Pratique : lire (ou envoyer) un conte de Noël à un enfant

Jeudi 15 décembre : De la férie

Jeudi de la troisième semaine d’Avent : Le sapin de Noël

Le sapin de Noël nous est bien familier. Savez vous d’où il vient ? Sans doute d’Alsace ! Sélestat et Strasbourg se disputent l’honneur de sa paternité… Dans une description des usages de Strasbourg en 1605 on peut lire : Pour Noël, il est d’usage, à Strasbourg, d’élever des sapins dans les maisons ; on y attache des roses en papier de diverses couleurs, des pommes, des hosties coloriées, du sucre, etc. De l’Alsace, la coutume gagna tous les pays du nord, puis, bien plus tard, même ceux du sud ! En France, ce sont les réfugiés de la guerre de 1870 qui le popularisèrent, car, comme on disait : La où il y a une famille alsacienne, il y a un sapin de noël ! Très anciennement ce sapin est décoré avec des couleurs, des friandises et des pommes. En alsace encore, au 19ème siècle, alors que les pommes manquaient un maître verrier eut l’idée de remplacer les pommes par des boules en verre… et créa ainsi les boules que nous accrochons au Sapin. Le sapin tout vert en plein hiver symbolise bien Jésus qui naît plein de vie au moment de Noël. La décoration aussi est très symbolique, les pommes rappellent le péché originel d’Adam et Eve que Jésus vient réparer. Les guirlandes et lumières qui nous indiquent le mystère qui s’accomplit et la venue du soleil de toute l’humanité. L’étoile au sommet du sapin, nous rappelle l’étoile qui guida les rois mages auprès de l’Enfant Jésus. Les cadeaux enfin nous rappellent le plus beau des cadeaux reçu en ce jour avec la venue de Dieu sur la terre… Décorons notre sapin et expliquons aux enfant le sens ces décorations !

Une jolie coutume aussi liée au sapin de Noël nous vient des pays scandinaves : le « Noël des oiseaux ! ». On répand sur le sapin de Noël des graines pour que les oiseaux, eux-mêmes participent à la joie de Noël… Au delà des oiseaux, pensons à donner quelque chose aux pauvres à l’occasion de la fête de Noël !

Pratique : Un don pour les pauvres

Mercredi 14 décembre : Mercredi des quatre-temps d’hiver

Le Seigneur n’est pas loin de tous ceux qui le prient, de tous ceux qui le prient en vérité. (Tiré de la liturgie du mercredi des quatre-temps)

L’institution des quatre-temps est très ancienne dans l’Eglise. On marquait ainsi, par un temps de jeûne, les grandes récoltes de l’année (en décembre, c’était les fruits !). Les quatre-temps de décembre étaient aussi le moment des ordinations de prêtres à Rome. Les Messes des quatre-temps sont très belles et parlent beaucoup de la sainte Vierge, nous préparant ainsi très bien à la fête de Noël toute proche. Pensons à prier pour les prêtres, au moment où la liturgie nous l’indique !

Continuons aussi l’explications des coutumes de Noël avec la bûche de Noël !

Sans pouvoir dater précisément l’origine de cette coutume, on trouvait autrefois, dans tous les coins de France, la tradition de la buche de Noël. C’est un gros morceau de bois, d’arbre fruitier ou d’olivier, qui doit brûler tout au long des festivités de Noël. Arrivé au jour de Noël on éteint soigneusement l’ancien feu, puis on apporte la buche gardée bien à l’avance, on l’asperge d’eau bénite ou de vin cuit. Parfois, c’est le cas en Provence, le patriarche de la famille la bénit par ces mots : Dieu nous tienne en joie ; Noël arrive, tout bien arrive ! Que Dieu nous fasse la grâce de voir l’année prochaine, et si nous ne sommes pas plus nombreux, que nous ne soyons pas moins ! (on trouve parfois d’autres traditions, comme cette formule, récitée par la plus jeune des assistants : O feu, réchauffe pendant l’hiver les pieds frileux des petits orphelins et des vieillards infirmes, répands ta clarté et ta chaleur chez les pauvres et ne dévore jamais l’étable du laboureur ni le bateau du marin). Après la bénédiction on envoyait les enfants prier dans un coin, pendant ce temps on allumait la buche, et on y mettait au bout des friandises pour les enfants. On partait ensuite assister à la Messe de minuit, et après on revenait se réchauffer et faire la fête ! De nos jours, il y a moins de cheminées, mais, depuis l’après guerre, s’est répandu partout la coutume de manger la bûche de Noël, une génoise roulée et, le plus souvent, fourrée au chocolat. Une tradition à continuer, pour tous les gourmands, une fois la Messe achevée, bien entendu !

Pratique : Préparons Noël pour ceux que nous aimons

Mardi 13 décembre : Sainte Lucie

Sainte Lucie est une vierge sicilienne de la ville de Syracuse, morte martyre au 3ème siècle, sans doute lors de la persécution de Dioclétien. Le bréviaire nous rapporte qu’après avoir obtenu la guérison de sa mère, elle distribua ses grands biens aux pauvres. Apprenant cela, celui à qui on l’avait fiancée contre son gré la dénonça comme chrétienne. On la persécuta alors longuement pour qu’elle renonce à sa foi, mais elle resta fidèle et mourut d’un coup d’épée… Cependant, il faut remarquer que les enseignements du bréviaire reposent sur les Actes de sainte Lucie, lesquels semblent de peu de valeur historique… En revanche, son culte est attesté très anciennement : nous la prions au Canon romain dans une suite de vierges martyres : Félicité, Perpétue, Agathe, Lucie, Agnès, Cécile et Anastasie… ce qui indique l’immense popularité de ces vierges martyres auprès des premiers chrétiens.

Et connaissez-vous la raison de cette dévotion ? C’est que les premiers chrétiens étaient émerveillés de voir des femmes, réputées fragiles et soumises, tenir tête aux plus durs traitements pour rester fidèles à la foi en Jésus-Christ ! Ils voyaient à travers elles le signe de la naissance d’un monde nouveau, caractérisé par la force de l’Esprit-saint et la liberté intérieure des enfants de Dieu. Las ! Aujourd’hui, il nous est trop souvent donné de voir des baptisés vivant exactement comme des païens, et rejeter toute obligation morale prêchée par l’Eglise… Lucie, reviens ! Reviens expliquer aux chrétiens d’aujourd’hui le triste esclavage qu’ils risquent, et la fierté d’être des baptisés !

Mardi de la troisième semaine d’Avent :

La crèche

Normalement dans toutes les paroisses et maisons chrétiennes, la crèche est dressée dés le premier dimanche de l’Avent. Tout le temps qu’elle est là, jusqu’au 2 février habituellement, elle apporte à tous son message de joie et d’espérance. C’est de la sensibilité d’un immense saint catholique, saint François d’Assise, qu’est née l’idée de la crèche. Il était affligé de voir qu’à son époque on se battait pour l’argent et le pouvoir oubliant la leçon d’amour et de pauvreté de Jésus à Bethléem. Alors il s’est dit que si les gens pouvaient voir, mais voir de leur yeux, le spectacle de la crèche, alors ils reviendraient à l’esprit chrétien. Du coup un beau noël de 1223 (avec permission du Pape, s’il vous plait !) dans le petit village de Greccio, il a fait une étable dans une grotte des environs, y a mis une mangeoire avec de la paille, un âne et un bœuf, et là fut célébrée la Messe un beau soir de Noël. Les paysans du coin y vinrent avec des lumières, il y en avait tant que le bois semblait être éclairé comme en plein jour ! Et ils s’en repartirent tout heureux de ce qu’ils avaient vus… Une immense idée était née qui allait porter jusqu’au bout de la terre le message de l’Evangile. Bientôt on fit des crèches partout, avec de petits personnages, les santons, dans les églises, dans les maisons… Crèches napolitaines avec les personnages habillés de tissu, crèches provençales où tout le village est là pour accueillir l’Enfant-Jésus (qui n’est pas venu que pour les bergers de Bethléem mais pour tous les hommes !). Crèches du monde aussi, dans tous les pays de la terre ! Tous les peuples et cultures accueillent à leur manière l’Enfant-Dieu qui vint, un jour, sourire aux hommes.

Comme saint François l’a voulu, venons tous les jours regarder la crèche, écoutons son message de bonté, de pauvreté, de joie divine. Ils se pourrait bien que nous en sortions transformés !

Pratique : Une méditation à la crèche

Lundi 12 décembre : De la férie

Lundi de la troisième semaine d’Avent :

Toute cette semaine, nous parlerons des coutumes chrétiennes pour préparer Noël…

Dulce Jesús mío, mi niño adorado ! Ven a nuestras almas! Ven no tardes tanto! Doux Jésus, mon enfant adoré Venez dans nos âmes! Venez ne tardez pas! (Refrain de la « Novena » colombienne)

Dans plusieurs pays d’Amérique du Sud, on fait une neuvaine pour préparer la fête de Noël. Du 16 au 24 décembre, Mexique, équateur, Vénézuela prient l’Enfant-Jésus et accompagnent la Vierge sur son chemin vers Bethléem avec prières, danses, chants et réunion familiale. Mais plus spécialement en Colombie, la « Novena » rassemble toute la famille pour une longue et belle prière et des chants. En voici un extrait, la prière à la sainte Vierge : Souveraine Marie, à cause de vos grandes vertus, et surtout à cause de votre humilité, vous méritiez qu’un Dieu Lui-même vous choisisse comme sa mère, je vous prie de préparer et de disposer mon âme, et celle de tous ceux qui en ce moment font cette neuvaine, pour la naissance spirituelle de votre Fils bien-aimé. Oh douce Mère! Dites-moi quelque chose sur le profond recueillement et la tendresse divine avec lesquels vous l’attendiez, afin que vous nous rendiez moins indignes de le voir, de l’aimer et de l’adorer pour l’éternité. Amen. Esprit de prière, tendresse, esprit de famille, cette neuvaine a bien saisi tout ce qui fait l’esprit de Noël. Sachons les faire revivre en nous à l’approche de la sainte fête de Noël…

Pratique : Assistons à la Messe autant que possible les neuf jours avant Noël