Lundi 27 janvier : Saint Jean chrysostome

Que votre lumière luise devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres ! Tiré de l’Evangile de la fête.

Jean Chrysostome vécut à la fin du IV° siècle, l’âge d’or de la patristique. Né à Antioche, il devint patriarche de Constantinople. Il fut célèbre pour son éloquence (Chrysostome veut dire Bouche d’or), et on raconte que quand il finissait de prêcher, ses auditeurs le suppliaient de continuer ! Personnellement, cela ne m’est encore jamais arrivé… Saint Jean Chrysostome écrivit de nombreux ouvrages célèbres encore aujourd’hui (la collection de ses écrits chez Vivès fait 8 gros tomes…). Son courage pour réformer les mœurs, y compris des puissants, lui valut de grandes inimitiés, et, plusieurs fois, l’exil. C’est en exil qu’il mourut, en 407, et il est devenu le saint patron des orateurs. Le bréviaire raconte sur sa mort une anecdote étonnante. Alors qu’il cheminait captif, à travers l’Arménie, saint Basilisque, un martyr patron de l’église à où il venait de prier, lui apparut en songe er lui dit : Courage, Jean, mon frère, demain nos serons réunis ! Et c’est bien en ce jour qu’il rendit son âme à Dieu !

En ce jour, profitons d’un texte magnifique de notre saint. Celui-ci est sur l’Eucharistie !

Puisque le Verbe a dit : « Ceci est mon corps », soyons persuadés de la vérité de ses paroles, soumettons-y notre croyance… Combien y en a-t-il maintenant qui disent : Je voudrais bien voir Notre-Seigneur revêtu de ce même corps dans lequel il a vécu sur la terre. Je serais ravi de voir son visage, toute la figure de son corps, ses habits et jusqu’à sa chaussure. Et moi je vous dis que c’est Lui-même que vous voyez ; que c’est Lui-même que vous touchez, que c’est Lui-même que vous mangez. Vous désirez de voir ses habits, et le voici Lui-même qui vous permet, non seulement de le voir, mais encore de le toucher, de le manger, et de le recevoir au-dedans de vous. Mais que personne ne s’approche de cette table sacrée avec dégoût, avec négligence, et avec froideur. Que tous s’en approchent avec avidité, avec ferveur et avec amour.

(Homélie de saint Jean chrysostome sur saint Matthieu)

Pratique : Comme saint Jean Chrysostome le demandera tant de fois pendant sa vie, prenons el temps de lire un passage de l’Evangile !

Dimanche 26 janvier : 3° dimanche après l’Epiphanie

Je n’ai pas trouvé une telle foi dans tout Israël…

Un lecteur trop pressé pourrait être surpris de la conduite de Jésus dans cet Evangile… Il y a d’abord ce lépreux juif qui vient humblement demander sa guérison après s’être prosterné devant Jésus. Et Jésus le guérit… Puis il y a ce centurion qui vient demander avec foi la guérison de son serviteur. Jésus le guérira aussi. Mais au premier Jésus demande de ne parler à personne de ce qui vient de se produire, donc de rester discret sur sa guérison… Tandis que pour le deuxième il semble vouloir mettre tout le monde au courant du miracle qui va s’accomplir !

Lisons de plus près… Ce n’est pas la guérison qui passionne Jésus, mais bien plutôt la foi qui est visiblement beaucoup plus forte dans le centurion païen que dans le lépreux juif…

Ce qu’Il admire et Le réjouit, c’est de voir la foi dans le cœur des hommes. Avons nous compris cette leçon de Jésus ? Avons nous compris la chance immense d’avoir la foi ? Comme c’est merveilleux de savoir qui nous a créé, ce qu’Il attend de nous et ce qui se passera après notre mort… Qu’y a-t-il de plus important que la réponse à ces questions qui agitent le cœur de tous les hommes de tous les temps ? Comment oserait-on dire qu’un corps brillant de santé est aussi important qu’une âme illuminée par la vérité ? Et pourtant on va plus vite chez le médecin que chez le confesseur, on veille plus à son alimentation quotidienne qu’à la communion fréquente, on lit d’avantage les magazines que le catéchisme…

Prions pour garder la foi, pour avoir une foi vivante et active qui nous montre le royaume de Dieu comme ce qu’il ne faut manquer à aucun prix…

Pratique : Essayer de dire en vérité les paroles du centurion avant d’aller communier.

Samedi 25 janvier : Fête de la conversion de saint Paul

Celui qui a agi efficacement dans Pierre pour le rendre Apôtre, a aussi agi efficacement en moi pour me rendre Apôtre des Gentils…             Passage de la lettre de saint Paul aux Galates.

Nous fêtons aujourd’hui la conversion de saint Paul, racontée au chapitre 9 du livre des actes des apôtres. Il n’y a pas d’autre fête liturgique à l’occasion d’une conversion… Mais il faut dire que celle-là est emblématique ! Saint Paul, jeune loup prometteur de la caste des pharisiens, se prépare à persécuter violemment les chrétiens de Damas. Il prend la route, muni des lettres des grands prêtres autorisant sa mission. Mais voilà que sur le chemin de Damas, une vive lumière brille à ses yeux, et il tombe de cheval. Il entend alors une voix : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Il répond : Qui es-tu Seigneur ? La voix réponds : Je suis Jésus que tu persécutes ! En un instant, le Seigneur va changer le pharisien en chrétien, le violent en obéissant, le persécuteur en apôtre. Et quel apôtre ! Il sera le plus puissant des temps apostoliques, réalisant la prophétie du Seigneur à Ananie : cet homme m’est un instrument de choix pour porter mon nom devant les nations païennes, les rois et les Israélites.

On imagine sans peine l’émerveillement des premiers chrétiens en apprenant la conversion de saint Paul… Ainsi le Seigneur protégeait bien son Eglise, et pouvait même convertir en un instant un des plus grands ennemis ! Aujourd’hui encore le Seigneur touche les cœurs et convertit, et il faudrait que ce mouvement grandisse car notre pays devient de plus en plus dominé par les « territoires perdus » de l’Eglise… Il revient aux chrétiens de prier pour ces conversions et d’accompagner les nouveaux arrivants dans l’Eglise…

Pratique : Une prière pour la conversion de notre pays

Vendredi 24 janvier : Saint Timothée

Mon bien-aimé : recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur. Combats le bon combat de la foi ; saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait ta belle profession en présence de nombreux témoins.    Epitre de saint Paul à Timothée.

Timothée, nom qui signifie « qui honore Dieu », était le fils d’un père grec et d’une mère juive. Il naquit à Lystres et était contemporain des apôtres. Très jeune, vers 20 ans sans doute, il rencontra saint Paul, devint son disciple et même son disciple préféré. Saint Paul écrivit aux Philippiens ce bel éloge de Timothée : Je n’ai en effet personne d’autre qui partage véritablement avec moi le souci de ce qui vous concerne (Phil 2, 2). Saint Paul le fit évêque d’Ephèse et lui écrivit deux épîtres dites « pastorales », contenant de nombreux conseils pour pratiquer la charge épiscopale. Il mourut à Ephèse, d’après le bréviaire, il aurait été lapidé du fait de son opposition au culte de Diane. Ses reliques sont vénérées à Constantinople.

Je n’ai en effet personne d’autre qui partage véritablement avec moi le souci de ce qui vous concerne… En voilà un compliment ! Au jugement de saint Paul, le jeune saint Timothée était devenu un très grand apôtre. Et comment l’était-il devenu ? Sans doute en suivant l’exemple de saint Paul lui-même ! Timothée avait su se faire disciple et son âme s’est transformée et remplie de charité… Nous-mêmes savons-nous être des disciples ? En ce cas la lecture quotidienne de la vie des saints devrait nous transformer…

Pratique : Se souvenir des grandes grâces de sa vie… Et voir si nous y sommes toujours fidèles.

Jeudi 23 janvier : Saint raymond de Penafort

O Dieu, qui avez choisi le bienheureux Raymond pour en faire un ministre admirable du sacrement de la pénitence, et qui lui avez fait traverser les eaux de la mer de façon merveilleuse, accordez-nous cette grâce, que, par son intercession, nous puissions porter de dignes fruits de pénitence et parvenir au port du salut éternel. Oraison de la Messe de saint Raymond.

Raymond de Penafort vécut en Espagne aux 12ème et 13ème siècles. Sa vie fut bien remplie. Il fut religieux dominicain, expert du droit de l’Eglise, spécialiste de la confession (il fut le confesseur du Pape de l’époque et est considéré comme un des patrons des confesseurs), fondateur d’ordre, et en plus d’avoir le don des miracles, il vécut jusqu’à presque cent ans ! Son plus grand miracle fut de rallier Barcelone depuis les iles Baléares avec son manteau en guise d’embarcation ! A ne pas tenter de refaire chez soi…

Faire de dignes fruits de pénitence et parvenir au port du salut ! L’Eglise a vraiment le génie d’utiliser des épisodes de vie pour nous donner des leçons spirituelles ! Nous demanderons donc aujourd’hui de faire de dignes fruits de pénitence… Et donc de nous confesser souvent ! Comment imaginer se libérer de ses péchés sans utiliser la force que Dieu a mis dans la confession pour nous convertir ? Cela devrait être une évidence pour un chrétien… Demandons aussi de parvenir au port du salut éternel, c’est-à-dire d’aller un jour au Ciel. Contrairement à ce que beaucoup semblent penser aujourd’hui ce n’est pas automatique après la mort ! Et la meilleure manière de s’en assurer c’est de le demander fidèlement et avec humilité ! L’avons nous fait ?

Pratique : Demander au Seigneur d’aller un jour au Ciel

Mercredi 22 janvier : Saints Vincent et Anastase

Les âmes des justes sont dans la main de Dieu. Aux yeux des insensés ils ont paru mourir, mais ils sont dans la paix.  extrait de l’introït de la Messe des saints Vincent et Anastase.

Deux saints martyrs sont proposés à notre vénération : Vincent et Anastase, réunis dans une même fête, car ils moururent le même jour, mais à 324 années de distance !

Saint Vincent naquit en Espagne à Huesca au 2ème siècle. Il fut ordonné diacre par Valens, évêque de Saragosse, et celui-ci, ayant du mal à parler, chargea Vincent de prêcher à sa place. Ayant appris son rôle, Dacien, gouverneur de cette province au nom de l’empereur Dioclétien, ordonna d’arrêter Vincent et de l’amener, couvert de chaines, à Valence. Il y subit un terrible martyr devant de nombreux témoins, qu’il supporta avec une force admirable. Il mourut le 22 janvier 304. Son courage dans ses souffrances le rendit vite célèbre et son culte se répandit rapidement partout. Il fait partie, avec saint Etienne et saint Laurent, des trois plus célèbres diacres. Saint Vincent est aussi le sympathique et populaire patron des vignerons ! Quant à Anastase, nous savons peu de choses de lui. Il était un moine persan, et le roi des perses Chosroas lui fit trancher la tête en 628. Son chef fut transporté à Rome, où il était vénéré vers 650. En 1221, les reliques de St Vincent furent aussi apportées d’Espagne et placées dans la basilique dédiée à St Anastase.

La fête de saint Vincent est l’occasion de parler un peu des diacres. Le livre de la Bible appelé « Actes des apôtres » raconte que, débordés par l’activité, les apôtres décidèrent d’instituer des diacres, personnes choisies pour servir les pauvres. Puis on leur confia plus tard aussi la prédication dans l’église et la distribution de la sainte Communion. C’était bien la mission de saint Vincent… Ces diacres nous rappellent comme nous devons cultiver dans l’Eglise l’esprit de service de nos frères. Les hommes, aujourd’hui comme hier, ont toujours jugé de la valeur de l’Eglise et d’un chrétien, à la bonté qu’il manifestait pour ses frères. Sommes nous de vrais témoins de ce service ?

Pratique : Aujourd’hui nous ne refuserons aucun service.

Mardi 21 janvier: Sainte Agnès

Je lui suis fiancée, à lui que les anges servent, dont le soleil et la lune admirent la beauté. A lui seul je garde ma foi, à Lui je me donne de tout mon cœur. (Tiré de la liturgie de saine Agnès)

Avec Agnès, nous fêtons aujourd’hui une Vierge romaine qui subit le martyre à la fin du 3ème siècle. Son nom « Agnès » signifie en latin l’ « agnelle », et en grec « la pure ». Le récit de son martyre, assez tardif, raconte son combat courageux pour garder sa pureté. Ajoutez à cela que cette vaillante martyre n’avait que 12 ou 13 ans lors de son supplice, et vous comprendrez l’admiration et l’affection que lui ont portées les premiers chrétiens. Son nom figure d’ailleurs au Canon de la Messe, signe de la dévotion de l’Eglise de Rome pour elle. Chaque année, c’est dans l’église sainte Agnès qu’on bénit les agneaux dont la laine servira à faire les palliums des archevêques (ce sont des signes de la communion avec le Pape).

Quand il parle de saint Agnès, saint Ambroise est ému en pensant que les membres de cette presqu’enfant étaient trop petits pour les instruments de supplice. Mais il s’émerveille aussi de la force de cette si jeune âme pour défendre sa pureté et sa foi… Soyons clairs, il n’est pas possible à l’homme de vivre sans amour. Une vierge martyr n’a pas renoncé à aimer, mais l’amour de Dieu, est si fort dans son cœur qu’il la rend capable de tous les sacrifices. à Lui je me donne de tout mon cœur ! Avis à tous ceux qui sont dans le combat pour la pureté, cette grâce de maîtrise vient de Dieu, c’est dans la prière qu’on doit la chercher !

Pratique : Veiller à la pureté de nos pensées et de nos regards.

Lundi 20 janvier : Saints Fabien et Sébastien

une vertu sortait de lui et les guérissait tous. (Tiré de l’Evangile du jour)

Laissant un peu saint Fabien, Pape, martyrisé sous la persécution de Dèce vers 250, je parlerai plutôt de saint Sébastien, saint populaire – s’il en fut – au Moyen-âge. Saint Sébastien subit le martyr lors de la persécution de Dioclétien au début du 4ème siècle. Officier de la garde prétorienne, découvert comme chrétien, il aurait été criblé de flèches en punition, mais aurait survécu à ses blessures. Il serait revenu plus tard témoigner devant l’empereur qui l’aurait alors définitivement châtié et exécuté… Sans doute avez-vous tous vu des tableaux ou statues de saint Sébastien, attaché et couvert de ses flèches, mais savez-vous pourquoi toute cette dévotion pour lui ? Parce qu’il était invoqué en cas de peste (épidémie si meurtrière au Moyen-âge, symbolisée par les flèches !) tout spécialement depuis 680, où des prières faites en son honneur délivrèrent Rome de cette épidémie.

A travers les saints, la bonté de Dieu a voulu que toutes sortes de bénédictions nous arrive. Ainsi un grand nombre de saints furent guérisseurs, soit de leur vivant, soit après leur mort comme saint Sébastien. Ce saint furent bien populaires, car les hommes cherchent toujours la santé du corps. Puissent ils aussi chercher la santé de l’âme et ne pas oublier de remercier, par une vie chrétienne fidèle, quand ils ont reçu des grâces particulières de Dieu !

Pratique : Le courage dans le devoir quotidien

Dimanche 19 janvier : 2° dimanche après l’Epiphanie

Ils n’ont plus de vin !

A moins de penser que Jésus ait été négociant en vin ou qu’Il ait possédé des bouteilles cachées dans une cave, on ne peut comprendre qu’une seule chose aux paroles de la sainte Vierge : Ils n’ont plus de vin ! La sainte Vierge demande à Jésus de faire un miracle ! Et par là même de se manifester au monde… La réponse de Jésus a toujours étonné les commentateurs de l’Evangile par sa dureté apparente : Femme qu’y a-t-il entre toi et moi, mon heure n’est pas encore venue ! On a connu des paroles apparemment plus chaleureuses, c’est sûr… Cependant Jésus appellera aussi Marie, Femme quand Il lui confiera saint Jean sur la Croix ! Sans aucune dureté, évidemment… Quand au Qu’y a-t-il entre toi et moi ? c’est une expression du temps de Jésus, mal traduite ici. Elle signifie en fait : Que veux tu de moi ? Enfin l’heure de Jésus, dans tout l’Evangile, c’est sa Passion et de sa Résurrection qui sauveront le monde… Donc, si mon interprétation est bonne, Jésus avertit Marie qu’Elle demande quelque chose d’important qui mènera à la Passion et au salut du monde… Et la sainte Vierge le demande avec humilité en disant aux serviteurs Faites ce qu’Il vous dira….

Quelle que soit la juste interprétation de ce passage d’Evangile, retenons bien cela : Jésus veut que nous lui demandions ses grâces ! Ne croyons pas qu’on Lui casse les oreilles par nos demandes répétées, on Lui brise plutôt le cœur par notre indifférence pour les malheurs de ce monde. Jésus veut que nous lui demandions de nous protéger le matin et de nos pardonner le soir.. Il veut que nous demandions la sainteté des hommes d’Eglise, la conversion de notre pays, la paix dans nos familles. Il veut que nous le priions pour notre nièce ou petit fils qui n’est pas baptisé, pour notre voisin malade, pour notre belle-mère avec qui on est fâché depuis des années. Eh quoi, vous en voulez ou pas du vin nouveau ?

Pratique : Prions pour quelqu’un de fâché contre nous

Samedi 18 janvier : De la sainte Vierge au samedi

Comme nous venons de fêter les grands saints Paul et saint Antoine du désert, nous profitons de ce jour libre pour vous donner un autre apophtegme.

Un jour qu’abba Isaac était assis chez l’abba Poémen, on entendit le cri d’un coq. Il lui dit : « Il y a donc cela ici, abba ? ». Le vieillard lui dit : « Isaac, pourquoi me forcer à parler ? Toi et tes semblables, vous entendez cela. Mais celui qui est vigilant n’en a nul souci ».

Bien entendu, au désert on pratiquait une pauvreté très stricte. On pouvait simplement avoir quelques vêtements et occuper une cellule où l’on priait et travaillait toute la journée. Il était donc interdit d’avoir un coq… Isaac est donc un peu scandalisé d’entendre le cri de la bestiole à coté de chez abba Poemen. Mais celui ci va lui donner une bonne leçon : Toi et tes semblables, vous entendez cela. Celui qui est vigilant (c’est-à-dire occupé à travailler et prier) n’en a nul souci !

Quelle sagesse… Poemen souligne que celui qui est occupé à sa prière et ses activités n’a pas le temps ni l’envie de critiquer les autres ! Soyons honnêtes, combien de nos critiques sont pleinement justifiées ? Combien seraient évitées si nous étions simplement à l’ouvrage ? De combien de nos critiques sommes nous fiers ?

On fête aussi la sainte Vierge en ce samedi. Les commentateurs de l’Evangiles soulignent la manière dont elle intervient en cas de problème. Pourquoi nous as tu fait cela ! dira-t-elle à Jésus absent depuis trois jours. Ils n’ont plus de vin ! Fera-t-elle remarquer à Jésus… Autant d’interventions où la sainte Vierge évite soigneusement toute critique. Sommes nous de ses enfants ?

Pratique : évitons toute critique aujourd’hui