Mardi 22 octobre : de la férie

Jacinta et Francisco, je vais les emmener bientôt. Mais toi, tu restes ici encore quelque temps. Jésus veut se servir de toi pour me faire connaître et aimer. Il veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur immaculé. À ceux qui s’y adonneront, je promets le salut, et ces âmes seront chéries par Dieu, comme des fleurs posées par moi pour orner son trône... Je vais rester seule ici ? demandai-je tristement. Non, ma fille. Cela te fait beaucoup souffrir ? Ne te décourage pas. Je ne t’abandonnerai jamais. Mon Cœur immaculé sera ton refuge et le chemin qui te conduira jusqu’à Dieu. Cette deuxième apparition de Fatima est celle du Cœur immaculé de Marie. La sainte Vierge nous le révèle et Elle montrera même aux enfants son Cœur immaculé entouré d’épines. Que veut nous dire Marie ?

Que parmi les choses que nous ne voyons pas mais qui existent bien, il y a l’amour de la sainte Vierge Marie, cet amour qui est répandu dans le monde entier, et qui se pose sur tous les hommes. Mais beaucoup ignorent cet amour, et pire, offensent ce Cœur si bon par les péchés qu’ils commettent. Dans le livre racontant sa conversion, le Père Verlinde rapporte que, étant en Inde auprès de son gourou et ayant oublié les promesses de son baptême, il voyait parfois, le soir en se couchant, une femme mystérieuse qui pleurait… C’était Marie qui intercédait pour lui ! Le Cœur de Marie est notre refuge, au milieu des peines et des joies de cette vie. Pensons souvent à Marie qui nous aime, cela rend le chemin tellement plus léger ! Le Cœur de Marie est aussi un chemin. Si, à son exemple, nous souffrons du mal et du péché et voulons la guérison, nous avons trouvé le Royaume de Dieu !

Pratique : Pensons à prier à chaque faute que nous verrons.

Lundi 21 octobre : de la férie

Encore sept jours de férie avant de clore ce mois d’octobre, nous évoquerons alors les apparitions de la sainte Vierge Marie, notre Dame du Rosaire, à Fatima en 1917…

Lors de la première apparition, le 13 mai, Lucie voit une belle dame, qui semble toute de lumière. Elle lui demande : D’où êtes-vous ? La belle dame répond : Je suis du ciel. Lucie continue : Et moi, est-ce que j’irai au ciel ? Oui, tu iras. Et Jacinthe ? Elle aussi. Et François ? Lui aussi, mais il doit réciter beaucoup de chapelets. Lucie se souvint alors de deux amies à elle, récemment décédées… Est-ce que Maria das Neves est déjà au ciel ? Oui, elle y est. Et Amélia ? Elle restera au purgatoire jusqu’à la fin du monde…

 Bien sur, nous-mêmes, nous n’avons pas vu la sainte Vierge… Alors nous avons quelques excuses de nous soucier encore des bagatelles de la terre, de nos richesses et de nos querelles. Mais en lisant ce dialogue intense, nous sommes frappés par cet essentiel que nous oublions trop souvent : la seule chose importante est d’aller au Ciel ! Nous apprenons encore que la petite Maria das Neves est montée au Ciel juste après sa mort, voilà qui est consolant ! Nous pouvons prier cette petite sainte… Mais Amélia est au purgatoire jusqu’à la fin du monde… et François devra réciter beaucoup de chapelet pour aller au Ciel. Voilà qui est plus inquiétant pour nous ! Mais dans le fond, nous savons bien que nous avons notre Ciel à gagner. Et nous savons aussi ce que le Seigneur attend de nous :  notre devoir quotidien, de travail et de prière…

Pratique : aujourd’hui nous veillerons à faire parfaitement notre devoir.

Dimanche 20 octobre : 19° Dimanche après la Pentecôte

Tout est prêt, venez aux noces ! Mais ils ne s’en inquiétèrent point, et s’en allèrent, l’un à sa ferme et l’autre à son négoce…

Ce matin, je suis d’’humeur belliqueuse… Est-ce à cause de l’appel pressant de Jésus dans l’Evangile à venir aux noces ? Est-ce du à la proximité du dimanche pour les Missions qui nous secoue chaque année en nous rappelant l’ardeur missionnaire de l’Eglise ? Je ne sais… mais je voudrais rappeler notre devoir à tous au sujet de la foi catholique ! Tout catholique devrait, au minimum :

1°) d’abord connaître sa foi ! Êtes-vous bien sûrs de vous sur ce premier point ? Le niveau minimum que demande saint Pierre dans sa première lettre, c’est d’être capable d’expliquer clairement l’essentiel de la foi à quelqu’un qui nous le demanderait… Etes vous toujours aussi sûrs de vous ?

2°) veiller à ce que ceux qui l’entourent connaissent la foi ! Avez-vous de bons livres ? Vos enfants et petits-enfants sont-ils catéchisés sérieusement ? On peut faire beaucoup, rien qu’en parlant à des amis de ce devoir du catéchisme… Le saint curé d’Ars n’osait-il pas dire : Si les mamans avaient autant de soin de l’âme de leurs enfants que de leur corps, il n’y aurait personne en enfer !

3°) prier sérieusement pour que la foi se renouvelle dans notre pays ! Aujourd’hui on se plaint souvent du manque d’apôtres, et on a bien raison ! Mais on n’a qu’à prier et s’y mettre, et tout avancera ! Je vous mets ci-après, pour nous tous, la prière missionnaire du Père Kolbe.

Pratique : réciter la prière du Père Kolbe.

Immaculée Conception, Reine du ciel et de la terre, Refuge des pécheurs et Mère très aimante, à qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la Miséricorde, me voici à vos pieds, moi pauvre pécheur. Je vous en supplie, acceptez mon être tout entier comme votre bien et votre propriété ; agissez en moi selon votre volonté, en mon âme et mon corps, en ma vie et ma mort et mon éternité. Disposez avant tout de moi comme vous le désirez, pour que se réalise enfin ce qui est dit de vous : « la Femme écrasera la tête du serpent », et aussi « Vous seule vaincrez les hérésies dans le monde entier ». Qu’en vos mains toutes pures, si riches de miséricorde, je devienne un instrument de votre amour, capable de ranimer et d’épanouir pleinement tant d’âmes tièdes ou égarées. Ainsi s’étendra sans fin le Règne du Cœur divin de Jésus. Vraiment votre seule présence attire les grâces qui convertissent et sanctifient les âmes, puisque ce sont par vos mains maternelles que la grâce jaillit sur nous tous, du Cœur divin de Jésus.

Samedi 19 octobre : saint Pierre d’Alcantara

Pierre Garavito, notre saint d’aujourd’hui, naquit à Alcantara, en Espagne, l’an 1499. Après une enfance admirable, il entra à l’âge de 16 ans dans l’ordre des Franciscains. Il se révéla un grand prédicateur qui faisait fondre en larmes de repentir ceux qui venaient l’écouter. Cherchant la perfection, il sera le fondateur d’une réforme franciscaine près de Pedrosa en Espagne, réforme dont les pénitences nous font frémir aujourd’hui : cellules minuscules, jeûne rigoureux, etc. Saint Pierre d’Alcantara pratiqua lui-même la pénitence à des niveaux extrêmes. Pour ne donner qu’un exemple, il ne dormait habituellement qu’une heure et demie par nuit ! Le Seigneur manifesta sa grande sainteté à travers des grâces mystiques exceptionnelles et des miracles, comme ce jour où ses frères le virent un long moment élevé en l’air et brillant d’une forte lumière… Il fut le conseiller de sainte Thérèse d’Avila, laquelle vit son entrée au Ciel et entendit de sa bouche la parole suivante : O bienheureuse pénitence, qui m’a valu une si grande gloire !

Sainte Thérèse d’Avila, parlant de lui, fait cette remarque (nous sommes au 16ème siècle) : le monde, dit-on, n’est plus capable d’une perfection si haute ; les santés sont plus faibles, et nous ne sommes plus aux temps passés. N’est-ce pas ce que nous pensons encore aujourd’hui ? Ce saint était de ce temps, continue sainte Thérèse, mais sa ferveur était d’autrefois… Il ne s’agit pas de pratiquer des pénitences excessives, sans nul doute, mais il ne faudrait tout de même pas n’en pratiquer jamais aucune !

Pratique : quels sacrifices allons-nous faire aujourd’hui ? Un renoncement dans la nourriture ? Nos prières faites à genoux ? Accomplir notre travail consciencieusement et sans se plaindre ?   

Vendredi 18 octobre : saint Luc

Vous avez les salutations de Luc, le cher médecin, écrit saint Paul aux Colossiens… Nous savons peu de choses de la vie de saint Luc, et c’est sans doute l’Evangile qui nous en apprend le plus ! Saint Luc était païen d’origine, venant d’Antioche, médecin de profession. On ignore quand il se convertit, mais on le retrouve disciple particulier de saint Paul dès le second voyage apostolique de celui-ci, et très engagé dans l’évangélisation. Saint Luc écrira l’Evangile qui porte son nom ainsi que le livre des Actes des apôtres, témoignage précieux de la vie de la primitive Eglise. Il aurait été célibataire, aurait vécu 84 ans, et serait mort à Patras en Achaïe ; son corps est aujourd’hui conservé à Padoue.

Disons un mot de son Evangile ! L’Evangile de saint Luc se caractérise par une grande recherche d’authenticité : dans le prologue il explique qu’il s’est informé exactement de tout depuis les origines. C’est ainsi le seul à nous raconter l’Annonciation, la Visitation… et on imagine sans peine que c’est Marie Elle-même qui dut lui raconter tout cela… Cet évangile se caractérise encore par un grand sens de la souffrance humaine et de la bonté de Dieu : Il est le seul encore à raconter l’épisode du bon larron, de la sueur de sang de Jésus dans l’agonie, la conversion de Marie-Madeleine, et encore la parabole de l’enfant prodigue et du bon samaritain ! Comme tout cela nous le rend sympathique, nous qui aimons tellement entendre parler de la miséricorde de Dieu ! Et nous qui réclamons cette miséricorde de Dieu pour nous même, n’oublions pas de faire de même pour les autres…

Pratique : aujourd’hui nous pratiquerons le conseil de Mère Térésa : Que personne ne vienne auprès de vous sans repartir meilleur et plus joyeux !

Jeudi 17 octobre : sainte Marguerite-Marie Alacoque

Sainte Marguerite-Marie Alacoque naquit à Vérosve, en Bourgogne, le 22 juillet 1647. C’est une enfant pieuse, brûlant d’amour pour Dieu dans l’Eucharistie et pour la sainte Vierge Marie, ce qui la mena, toute jeune, à faire l’offrande à Dieu de sa virginité. En 1671, elle entre dans l’ordre de la Visitation a Paray-le-Monial, un monastère réputé très fervent ! Elle y reçoit de nombreuses grâces mystiques, spécialement la vision du Sacré-Cœur, qui a tant aimé les hommes et n’en reçoit pour récompense qu’ingratitude et mépris… Marguerite sera chargée par le Seigneur de répandre cette dévotion dans toute l’Eglise, aidée du Père de la Colombière. Elle eut beaucoup à souffrir de ses supérieures du fait de la mission que le Seigneur lui avait donnée, mais eut la joie de voir le bien immense que cette dévotion obtiendra dans l’Eglise, selon la promesse du Seigneur. Elle mourut à 43 ans, le 17 octobre de l’an 1690.

A travers le destin extraordinaire de sainte Marguerite-Marie, le Seigneur nous laisse un message. Ceux et celles qui consacrent leur vie à Dieu sont de vraies bénédictions pour ce monde. Qui pourra dire la grandeur de leur paternité spirituelle et tous les bienfaits qu’ils ont obtenus de Dieu pour les hommes ? Lors des apparitions de Fatima, ce sont de biens jeunes enfants (7, 9 et 10 ans) qui furent chargé par la sainte Vierge de prier pour les âmes et de sauver ce monde ! C’est donc aussi à notre portée, là où Dieu nous a placés ! Qu’attendons-nous ? Un peu de générosité ?

Pratique : Une prière où un sacrifice pour toutes les nécessités que nous rencontrerons aujourd’hui.

Mercredi 16 octobre : sainte Hedwige

O Dieu, de qui la bienheureuse Hedwige apprit à passer généreusement du sein des pompes du siècle en l’humble voie de votre croix ; faites que, par ses mérites et à son exemple, nous apprenions à fouler aux pieds les délices périssables du monde et à surmonter, en embrassant votre croix, tout ce qui nous est contraire. Oraison de la Messe

Hedwige fait partie de ces femmes extraordinaires qui furent parfaite tant dans le mariage, que dans le veuvage et la vie consacrée ! Elle naquit en 1174, et était de famille royale et fille de Berthold, le duc de Moravie. Mariée à Henri, le duc de Pologne, elle eut sept enfants de lui, qu’elle éleva parfaitement. Pour mieux se consacrer au service de Dieu, elle convainquit alors son mari de prononcer avec elle le vœu de continence. Après son décès, elle prit le voile dans l’ordre de Cîteaux au monastère de Treibniz. Celle qui avait été duchesse, ne voulut plus entendre parler des choses du monde, pratiqua une rigoureuse mortification, et se donna à la prière et au souci des pauvres. Elle devançait même souvent ses sœurs pour s’occuper des malades et des pauvres les plus honteux. Quand arriva au couvent la nouvelle de la mort de son fils Henri II dans un combat contre les Tartares, elle se soumit entièrement à la volonté de Dieu en disant : Je vous remercie, Seigneur, de m’avoir donné un tel fils, qui m’a toujours aimée pendant sa vie, m’a témoigné un grand respect et ne m’a jamais causé la moindre peine. Et, bien que j’aie souhaité de tout mon cœur le voir toujours en vie, j’éprouve une grande joie de savoir qu’il a versé son sang pour vous, mon Créateur, et qu’il est maintenant uni à vous dans le ciel. Elle mourut le 15 octobre  1243, et est fêtée comme une patronne de la Pologne.

Dans son épitre, saint Pierre nous rappelle que  Nous sommes les citoyens des cieux et donc en marche vers le paradis… Mais à force de vivre dans un monde revendicateur et intéressé, qui ne parle qu’argent, facilité, et gloriole, nous perdons facilement la fraicheur d’âme normale du chrétien… Sainte Hedwige, vous avez préféré Dieu aux gloires de ce monde, merci, par votre exemple de nous montrer le vrai chemin de la vie ! 

Pratique : Aujourd’hui nous ferons quelques sacrifices pour dire au Seigneur que nous le préférons à toute autre chose.

Mardi 15 octobre : sainte Thérèse d’Avila.

Thérèse de Cepeda y Ahumada, que les Espagnols appellent « la grande » naquit à Avila, en Espagne, l’an 1515 (et oui, ce n’est pas que la date de la bataille de Marignan…). Sa famille était noble, et son cœur ne l’était pas moins : à l’âge de 7 ans, elle fugua de chez elle dans le but d’aller chez les Maures y subir le martyre pour le Christ ! Je veux voir Dieu ! déclara-t-elle à son oncle qui la ramenait chez elle et voulait connaître la raison de son escapade… A l’adolescence, la lecture de romans de chevalerie profanes enflamme son caractère passionné et elle tombe alors dans la mondanité. A l’âge de 20 ans, elle se décide tout de même d’entrer au monastère de l’Incarnation d’Avila, mais elle passera de nombreuses années oscillant entre la ferveur et la tiédeur, d’autant que la règle y était assez relâchée. Elle a 39 ans lorsqu’elle a une vision du Seigneur souffrant dans sa Passion ; elle se convertit définitivement et envisage alors une forme de vie plus donnée. Elle fonde 6 ans plus tard le premier Carmel réformé, qui connaît un grand succès, puis bientôt elle en fondera 17 autres dans toute l’Espagne, au prix d’une générosité incroyable ! Thérèse recevra de grandes grâces mystiques, et écrira, à partir de son expérience spirituelle, des ouvrages réputés parmi les plus remarquables jamais écrits, et qui lui valurent le titre de Docteur de l’Eglise. Elle meurt le 4 octobre 1582 à Alba de Tormès, en proclamant qu’elle est fille de l’Eglise.

L’exemple de sainte Thérèse d’Avila nous rappelle qu’il n’est jamais trop tard pour être donné au Seigneur. Quel que soit notre âge, notre histoire ou notre niveau spirituel, le Seigneur nous attend, il y a le Royaume à construire ! Le monde est en feu… Ce n’est pas l’heure de traiter avec Dieu d’affaires de peu d’importance … écrira sainte Thérèse.

Pratique : Aujourd’hui nous veillerons particulièrement à la générosité.

Lundi 14 octobre : saint Calixte

Frères bien-aimés : J’exhorte les anciens qui sont parmi vous… : paissez le troupeau de Dieu qui vous est confié, veillant sur lui, non par contrainte, mais de bon gré ; non dans un intérêt sordide, mais par dévouement ; non en dominateurs des Églises, mais en devenant les modèles du troupeau. tiré de l’épitre de la Messe du jour

Saint Calixte eut une vie de roman ! Né vers 155, esclave et descendant d’une famille grecque installée à Rome (« Calixte » vient du grec et signifie : « le plus beau »), Calixte fut baptisé au début de sa vie d’adulte. Il était une sorte de banquier et fit banqueroute, ajouté au fait qu’il perturba la réunion d’une synagogue, cela lui  valut d’être condamné aux mines de Sardaigne pendant 3 ans… Libéré puis affranchi, il fut remarqué par le Pape Zéphirin qui en fit son archidiacre et auquel il succèdera en 217. Calixte fut vraiment un bon pasteur, fondant un cimetière près des catacombes (Ce cimetière, dans lequel on trouvera le corps de sainte Cécile, est appelé cimetière de Calixte), établissant une Eglise en l’honneur de la Vierge Marie dans le quartier du Transtevere, et décidant d’accepter à la pénitence les pécheurs quelques soient leurs péchés (Il eut, notamment à cause de cela, à supporter la jalousie tenace et la persécution de l’antipape Hippolyte qui finit martyr lui aussi…). Il fut martyrisé lors d’une émeute antichrétienne le 28 septembre 222, son corps repose dans la basilique sainte Marie du Transtevere.

Peut-être à cause de ses nombreuses épreuves, saint Calixte savait pratiquer la douceur. Douceur en veillant aux sépultures des chrétiens, douceur avec ceux qui étaient tombés, douceur aussi en supporta paisiblement la persécution de saint Hippolyte, et finalement le martyr. La douceur de saint Calixte nous le rend sympathique, quel beau témoignage de notre foi ! Mais nous qui apprécions tant la douceur chez les autres, savons-nous la pratiquer ?

Pratique : Veillons aujourd’hui à garder la douceur en toute occasion

Dimanche 13 octobre : 18° dimanche après la Pentecôte

Celui-là blasphème !

Les pharisiens de notre Evangile sont scandalisés, et on peut les comprendre un peu… Grands connaisseurs de l’ancien Testament, ils savent bien que Dieu pardonne les péchés. Le Roi David avait ainsi profondément regretté son adultère doublé d’un meurtre et le prophète Nathan avait pu lui déclarer : Dieu a pardonné ton péché ! Mais jamais, o grand jamais, on ne voit dans l’Ancien Testament un homme, fut-il prophète, pardonner lui-même les péchés, comme Jésus semble le faire aujourd’hui pour ce paralytique : aies confiance, mon Fils, tes péchés sont remis ! N’est-ce pas là une offense à Dieu ? Jésus répond, comme à chaque fois qu’on touche à l’honneur de son Père, en faisant le miracle de guérir cet infirme instantanément. Si vous ne voulez pas croire en moi, croyez au moins en mes œuvres ! dira-t-il plus tard. L’Evangile ne nous dit rien de la suite de l’histoire dans le cœur des ces pharisiens, ont-ils accepté la venue de la Miséricorde de Dieu sur terre ?

Et nous-mêmes, l’avons nous acceptée ? Si nous croyons vraiment que le pardon de Dieu est disponible sur terre, alors pourquoi nous confessons-nous si peu ? Que le Seigneur change nos cœurs de pharisiens et nous libère aussi de nos paralysies ! Qu’Il nous donne une foi agissante, capable d’en éclairer beaucoup d’autres !

Pratique : Se confesser