Jeudi 13 février : De la férie

Profitons des prochains jours de férie pour expliquer les paroles de la sainte Vierge à Lourdes.

Que nous soyons miséricordieusement délivrés pour la gloire de votre nom ! Tiré de la liturgie du jour.

Le jeudi 18 février 1858, c’est la troisième apparition de la belle dame qui a beaucoup souri et fait des signes de la main, mais enfin, n’a encore rien dit ! Ce jeudi, pour la première fois, la Dame va parler. Bernadette lui présente une écritoire qu’elle avait préparé d’avance, et lui demande d’écrire son nom. Cette demande fait rire la dame qui lui répond : Ce n’est pas nécessaire. Et elle ajoute : Voulez-vous avoir la grâce de venir ici pendant quinze jours ? Bernadette dit oui tout de suite. Et la Dame continue : Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde mais dans l’autre. Cette belle dame parlera le patois de Bernadette, d’une voix fine et douce précisera-t-elle.

On ne sait pas bien ce qui a fait rire la sainte Vierge. Peut-être le décalage entre la demande d’un écrit officiel et la simplicité des apparitions… Mais ce qui a vraiment fait couler le plus d’encre, c’est la dernière parole de Marie, bien mystérieuse : Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse dans ce monde, mais dans l’autre… ça sonne un peu dur, vous ne trouvez pas ? C’est ce que l’on répond souvent à ceux qui nous disent une vérité qui nous dérange… Dans ce monde où nous rencontrons tous les peines, les séparations, le péché, les maladies, les deuils, Marie veut nous donner l’espérance. Tout passe, nous dit elle, mais vous, vous êtes destinés au bonheur qui ne finit pas ! Y croyons-nous ?

Pratique : Offrir nos peines du jour au Seigneur

Mercredi 12 février : Les 7 saints fondateurs des Servites de Marie

Faisons l’éloge de ces hommes illustres que sont les fondateurs de notre famille. Tiré de la liturgie du jour.

Au 13° siècle, sept nobles florentins, après une apparition de la sainte Vierge, décidèrent de se retirer de la société pour mener une vie plus sainte. Des enfants qui les croisèrent, impressionnés par la profondeur de leur vie, les appelèrent spontanément les serviteurs de la Vierge Marie, nom qui leur est resté par la suite. Ils revêtirent un habit noir et voulurent méditer les douleurs de la Passion de Jésus ainsi que celles de Marie au Pied de la Croix. Ils se dévouèrent comme missionnaires dans les pays chrétiens, obtinrent des conversions magnifiques et renouvelèrent la ferveur. L’ordre religieux qu’ils fondèrent eut un rayonnement considérable dans toute l’Italie puis tous les pays chrétiens. Les sept fondateurs furent enterrés dans le même tombeau, entouré d’une grande vénération.

Au sujet de ces saints le bréviaire fait cette profonde remarque : Un seul amour de véritable fraternité et de vie religieuse commun les avait unis, un seul tombeau les renferma quand ils furent morts, un seul culte populaire leur fut décerné. C’est donc l’unité qu’ils avaient entre eux qui nous impressionne aujourd’hui ! C’est si beau une famille unie, sans violence ni dans les gestes ni dans les paroles. C’est si beau une communauté religieuse où les membres veillent les uns sur les autres. C’est si beau un village ou un quartier où chacun est prêt  à aider son voisin. Mais ce n’est pas si facile que cela à réaliser… Pour y arriver il faut d’abord rechercher en quoi soi-même on peut être pénible aux autres. Et enfin prendre l’habitude du sacrifice de ses idées et habitudes au profit de la communauté. Ici comme en tant d’autres endroits, le bonheur se gagne à la pointe de l’épée !

Pratique : Faire un sacrifice pour ceux avec qui nous vivons

Mardi 11 février : Fête des apparitions de la Vierge Marie à Lourdes

Vous êtes toute belle, ô Marie, et en vous il n’y a pas la tache originelle. Tiré du trait de la Messe.

Le 11 février 1858 eût lieu la première apparition de la sainte Vierge Marie à Lourdes. Cette date deviendra la journée consacrée aux malades. Lisons le récit qu’écrivit sainte Bernadette elle-même : J’avais commencé à ôter mon premier bas, quand tout à coup j’entendis une grande rumeur pareille à un bruit d’orage. Je regardai à droite, à gauche, sur les arbres de la rivière. Rien ne bougeait; je crus m’être trompée. Je continuai à me déchausser, lorsqu’une nouvelle rumeur, semblable à la première, se fit encore entendre. Oh! Alors, j’eus peur et me dressai. Je n’avais plus de parole et ne savais que penser, quand, tournant la tête du côté de la Grotte, je vis à une des ouvertures du rocher un buisson, un seul, remuer, comme s’il avait fait grand vent. Presque en même temps il sortit de l’intérieur de la Grotte un nuage couleur d’or, et peu après une Dame jeune et belle, belle surtout, comme Je n’en avais jamais vu, vint se placer à l’entrée de l’ouverture au-dessus du buisson. Aussitôt elle me regarda, me sourit et me fit signe d’avancer, comme si elle avait été ma mère. La peur m’avait passé, mais il me semblait que je ne savais plus où j’étais. Je me frottais les yeux, je les fermais, je les ouvrais, mais la Dame était toujours là, continuant à me sourire et me faisant comprendre que je ne me trompais pas. Sans me rendre compte de ce que je faisais, je pris mon chapelet dans ma poche et me mis à genoux. La Dame m’approuva par un signe de tête et amena elle-même dans ses doigts un chapelet qu’elle, tenait à son bras droit. Lorsque je voulus commencer le chapelet et porter ma main au front, mon bras demeura comme paralysé, et ce n’est qu’après que la Dame se fut signée que je pus faire comme elle. La Dame me laissa prier toute seule; elle faisait bien passer entre ses doigts les grains de son chapelet, mais elle ne parlait pas; et ce n’est qu’à la fin de chaque dizaine qu’elle disait avec moi: Gloria Patri, et Filio, et Spiritui Sancto. Quand j’eus fini de réciter mon chapelet, la Dame me fit signe d’approcher. Mais je n’ai pas osé. Alors elle rentra à l’intérieur de la roche et le nuage disparut avec elle. « La Dame avait l’air d’une jeune fille de seize à dix-sept ans, aux yeux bleus. Elle était vêtue d’une robe blanche, serrée à la ceinture par un ruban bleu glissant le long de la robe. Elle portait sur sa tête un voile blanc, laissant à peine apercevoir ses cheveux, retombant ensuite en arrière jusqu’au dessous de la taille. Ses pieds étaient nus, mais couverts par les derniers plis de la robe sauf à la pointe où brillait sur chacun d’eux une rose jaune, épanouie. Les grains de son chapelet étaient blancs et la chaîne d’or brillante comme les deux roses des pieds. Je n’en ai jamais vu de semblable, ça brillait comme de l’or et bien plus encore. »

Tout est touchant à Lourdes. La sainte Vierge toute jeune et souriante, le signe de Croix lent et fait avec respect, et la Vierge Marie qui accompagne de sa prière le chapelet de Bernadette. Marie est tout aussi attentive à nos chapelets, et dire que nous oublions si souvent de le réciter !

Pratique : Faire notre signe de la Croix de façon respectueuse.

Lundi 10 février : Sainte Scholastique

O Dieu, qui, pour faire connaître la vie innocente de la bienheureuse Vierge Scholastique, avez fait entrer au ciel son âme sous la forme d’une colombe, accordez-nous, par ses mérites et ses prières, de vivre dans l’innocence, de telle sorte que nous méritions d’arriver aux joies éternelles. Oraison de la Messe de sainte Scholastique.

Scholastique était la sœur de saint Benoît, le patriarche des moines d’occident. Elle vécut au début du 5° siècle. Elle s’était consacrée à Dieu depuis son enfance et devint religieuse à l’école de son frère. A son sujet, saint Grégoire le grand, au deuxième livre de ses dialogues, nous raconte l’histoire suivante : Saint Beanoît avait la touchante coutume de venir une fois par an passer la journée avec sa sœur de sang, et de s’entretenir avec elle des joies du ciel. Au cours d’une de ces journées, comme le soir arrivait, Scholastique demanda à son frère de rester toute la nuit pour profiter de leurs discussions. Saint Benoît se refuse de manquer à la règle en étant absent une nuit entière du monastère. Alors sans dire un mot sainte Scholastique se mit à prier, et en un instant, un orage terrible se déclencha qui obligea saint Benoît à  rester là toute la nuit selon le vœu de sa sœur. Trois jours après saint Benoît vit l’âme de sa sœur monter au ciel sous la forme d’une colombe. Il vint alors chercher son corps et le fit mettre dans le tombeau qu’il avait préparé pour lui-même.

Une jolie colombe, toute pure, et allant tout droit au Ciel. Voilà ce que devraient être nos âmes ! Pour cela rien de compliqué. Il suffit de prier de tout son cœur et de servir Dieu là où Il nous a placé. Si nous pouvons suivre cette sagesse qui nous est proposée !

Pratique : Remercions Dieu de le connaître, c’est une grande grâce…

Dimanche 9 février : 5° dimanche après l’Epiphanie

Laissez-les croître jusqu’à la moisson…

C’est un peu fort de café, cette histoire ! Dans l’Évangile de ce jour, une parabole que Notre Seigneur nous raconte pour nous faire comprendre les mystères du Royaume de Dieu, le monde est décrit comme un champ dans lequel ont été répandu de bonnes puis de mauvaises graines. Et quand on demande au Maître du champ, le Seigneur, ce qu’il faut faire de tout cette mauvaise herbe qui menace d’étouffer le froment, Il répond : Laissez-les croître jusqu’à la moisson… Tout de même ! Que notre monde soit comme un champ bouleversé, un vrai champ de bataille, est assez évident. Que la mauvaise graine soit bien présente et qu’elle étouffe consciencieusement ceux qui veulent le Royaume de Dieu, c’est tous les jours qu’on le constate… Mais qu’il faille laisser tout en l’état en attendant la fin du monde ! Comment accepter une telle parole ?

Et pourtant… si détruire tout le mal parait attrayant, le Seigneur nous a averti du danger de cette tentation fondamentaliste : Vous risqueriez d’arracher le bon grain avec l’ivraie… Avec de tels raisonnements, nous aurions bien vite lapidé sainte Marie-Madeleine et le bon larron, en plus de la femme adultère… Et avec des tels raisonnement qui subsisterait ? qui peut prétendre être absolument un bon grain ? Que les bons supportent donc les méchants, nous dit saint Augustin, mais que les méchants se convertissent et imitent les bons ! … et pour arriver aux jours heureux, ne blasphémons point en traversant les jours malheureux. Alors, est-ce vraiment le grain de bonté, le Royaume de Dieu, qui pousse en nous ?

Pratique : Aujourd’hui, nous veillerons à éviter toute plainte.

Samedi 8 février : Saint Jean de Matha

Que par les suffrages de ses mérites et le secours de votre grâce, nous soyons délivrés de la captivité du corps et de l’âme. Tiré de la liturgie du jour.

D’origine espagnole, Jean de Matha naquit à Faucon de Provence le 24 juin 1160, de parents nobles. Il mourut le 17 décembre 1213 à Rome. Lors de sa première Messe, il eut une vision du Ciel : Un ange d’un vêtement éclatant muni d’une croix bleue et rouge, dont les mains étaient posées sur deux esclaves, un chrétien et un maure. Il compris alors sa vocation : fonder un ordre pour racheter les esclaves. Avec l’aide de saint Félix de Valois et du Pape Innocent III, il fonda l’ordre de la sainte Trinité pour le rachat des captifs (qui arborait une croix bleue et rouge), et passa toute sa vie à étendre son œuvre et à racheter des esclaves, notamment au Maroc et en Espagne (sous pouvoir islamique à cette époque). Il existe encore quatre maisons des trinitaires en France, et en 1789, on comptait déjà plus de 600.000 esclaves qui avaient été libérés par leurs efforts !

Nous aimons la liberté, et nous imaginer captifs, nous révolte. gare à celui qui voudrait diriger notre vie à notre place ! Et pourtant nous cultivons soigneusement nos dépendances… Tabacs, alcool, violences, sexualités débridées, internet, téléphones, réseaux sociaux, que de systèmes d’asservissement dans notre monde moderne ! Prions le Seigneur et la sainte Vierge, et des saints comme saint jean de Matha, pour recevoir la force de nous libérer de nos captivités de l’âme et du corps…

Pratique : Un sacrifice contre un de nos esclavages !

Vendredi 7 février : Saint Romuald

Seigneur, vous l’avez prévenu des plus douces bénédictions ; vous avez mis sur sa tête une couronne de pierres précieuses.      Graduel de la Messe de saint Romuald.

Avec saint Romuald, nous fêtons un saint vraiment exceptionnel, qu’on a appelé le dernier des Pères du désert ! Il naquit à Ravenne vers le milieu du 10° siècle et mourut le 19 juin 1027. Issu de la famille des ducs de Ravenne, il dut assister au meurtre en duel d’un de ses parents et, effrayé de ce crime et de sa responsabilité, il décida alors à se consacrer à Dieu. Il devint alors ermite, vivant dans la solitude et la pénitence durant de nombreuses années. Ce qui ne l’empêcha pas de participer à la réforme de monastères relâchés, et même de conseiller jusqu’aux empereurs ! Il fonda l’Ordre des ermites camaldules, toujours existant de nos jours, et considéré par l’Eglise comme la deuxième plus austère de toutes les fondations monastiques après les Chartreux. Mais ce saint qui semble si austère avait une sensibilité exceptionnelle. Il versait d’abondantes larmes en célébrant la Messe, et avait ordinairement un visage si joyeux qu’il réjouissait instantanément ceux qui le voyaient ! Je pense que Romuald commence à vous plaire… Ce don de joie fit que l’Eglise le nomma patron de tous ceux qui souffrent de problèmes psychologiques.

Vous savez le pouvoir extraordinaire de la joie ? Elle apaise les inquiets, elle ouvre les cœurs, elle donne envie d’avancer… Quand on pense à tout cela, on se dit qu’on est bien coupable de n’être pas plus joyeux pour notre entourage ! Mais, me direz vous, cela ne dépend pas de nous ! On n’est pas toujours joyeux… Avec saint François de Sales, je vous répondrait qu’effectivement on ne peut pas décider d’être joyeux intérieurement, mais on peut décider de l’être de visage, et de sourire habituellement, c’est déjà un cadeau magnifique pour nos proches !

Pratique : Garder le sourire habituellement

Jeudi 6 février : Saint Tite

Celui qui console les humbles, Dieu, nous a consolés par l’arrivée de Tite. Tiré de l’épître de saint Paul aux Corinthiens.

Saint Tite, païen de naissance, fut disciple et compagnon aimé de saint Paul qui lui écrivit l’une de ses épîtres. Souvent chargé des missions difficiles, notamment pour apaiser les tensions, il devait être un bon diplomate. Saint Paul le fit évêque en Crête. A la différence de beaucoup de saints de l’époque des apôtres, il ne mourra pas martyr, mais de mort naturelle à l’âge vénérable de 94 ans ! La basilique, construite en son honneur en Crête, remonte au moins au 6° siècle.

En lisant les lettres de saint Paul, on est surpris par son affectivité. Dieu nous a consolés par l’arrivée de Tite… Visiblement l’amitié comptait pour lui ! Et cette amitié l’aida puissamment à se donner au travail d’apôtre du Seigneur… Dans le fond, je crois que c’est la même chose pour tout le monde. Les vrais amis sont précieux et ils vous font donner le meilleur de vous-même. Tout comme saint Paul et saint Tite, veillons sur nos amis, prenons du temps pour eux, et surtout ces belles amitiés basées sur la poursuite du Royaume de Dieu !

Pratique : Prions aujourd’hui pour nos amis

Mercredi 5 février : Sainte Agathe

Seigneur Jésus-Christ, mon bon Maître, je vous rends grâces de m’avoir fait surmonter les tourments des bourreaux ; ordonnez, Seigneur, que je parvienne heureusement à votre gloire impérissable. Prière de sainte Agathe au moment de mourir, d’après le bréviaire.

Sainte Agathe est une vierge sicilienne qui mourut martyre durant la persécution de Dèce en l’an 254. Avec Cécile, Lucie et Agnès, elle forme le brillant cortège des Vierges que l’Église célèbre avec une affection particulière, et son nom est au Canon de la Messe. Le récit de son martyre, très antique, nous a conservé le souvenir de son admirable combat pour rester fidèle au Christ. Agathe, dont le nom signifie « la bonne », était de noble origine et d’une grande beauté. Le gouverneur Quintianus s’éprit d’elle, mais elle repoussa ses avances. Furieux le gouverneur la fit arrêter comme chrétienne, et la fit torturer violemment à plusieurs reprises, lui faisant notamment couper les seins. De retour dans sa prison, une apparition de saint Pierre lui rendit l’intégrité de sa chair. Elle fut de nouveau tourmentée le lendemain, mais comme un tremblement de terre s’était produit, le gouverneur la fit ramener dans sa prison où elle mourut en priant. La force de son combat avait tellement marqué les esprits que lors de l’éruption de l’Etna, l’année suivante, les païens se précipitèrent pour se mettre sous la protection de son voile !

En voilà un témoignage de grand prix ! Voici une jeune femme d’une grande famille, et sans doute très fortunée, très belle en plus, qui abandonne lucidement tout cela par amour pour le Christ et pour gagner le Ciel ! que je parvienne heureusement à votre gloire impérissable… Comme cet exemple devrait nous faire réfléchir… Qu’y a-t-il de plus important, le ciel éternel ou la vie passagère d’ici-bas ? Nos satisfactions d’un moment, nos rancunes tenaces, notre amour propre, ou bien le sacrifice de soi, la fidélité à la prière, le don de sa vie aux autres ? Avouez qu’il n’est pas si simple de répondre au quotidien… Et que nous avons bien besoin d’exemples de la taille d’Agathe pour avancer sur ce chemin !

Pratique : Faire un sacrifice

Mardi 4 février : Saint André Corsini

Voici le dispensateur fidèle et prudent que le Maître a établi sur ses serviteurs pour leur donner au temps fixé, leur mesure de blé. Tiré de la liturgie du jour.

Saint André Corsini vécut à Florence au 14° siècle. Avant sa naissance, sa mère eut un songe étonnant : il lui semblait donner le jour à un loup qui courait vers le couvent des Carmes et, arrivé à l’Église, se transformait en agneau. Ses parents le consacrèrent à la sainte Vierge Marie et lui donnèrent une éducation pieuse. Il commença cependant à mener une vie dérèglée, mais finit par se convertir, et devint, selon le songe de sa mère, religieux carme, puis évêque de Fiesole. Il fut célèbre par son esprit de pénitence, son amour des pauvres, pour le don qu’il avait reçu du Ciel d’apaiser les discordes, ainsi que pour le retour à Dieu des âmes égarées !

Nous aimons bien les convertis, ces saints qui ont largement péché pendant une bonne partie de leur vie, mais ont eu le courage de changer de vie. Leurs faiblesses passées nous les rendent bien proches, nous qui connaissons le poids du péché. Leur conversion aussi nous plaît et nous remplit d’espérance, car elle nous crie très fort que nous avons la possibilité, nous aussi, de devenir des saints. Prions donc pour nous et pour tous les pécheurs aujourd’hui. Prions la sainte Vierge, salut des pécheurs, prions saint André Corsini, car s’il a eu, sur terre, la grâce de convertir les pécheurs, il doit bien l’avoir gardé là-haut dans le Ciel…

Pratique : Prier pour la jeunesse, si exposée aujourd’hui.