Dimanche 4 décembre : deuxième dimanche de l’Avent

Es-tu Celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ?

Bien des commentateurs de l’Évangile ont souligné la violence de cette question de saint Jean-Baptiste. On pourrait la reformuler ainsi, de façon affirmative : Il n’est pas évident que tu sois le Messie ! Est-ce une hésitation chez Jean-Baptiste ? Une tactique pour éclairer ses disciples qui doutent ? Ou plutôt un appel à ce que Jésus se manifeste à Israël ? Je ne sais pas… Mais ce qui est sûr, c’est que cette question continue d’être posée de nos jours ! Beaucoup trouvent que Jésus n’est pas évident, et se demandent bien pour quelle raisons ils suivraient ce sage de l’histoire…

Écoutons alors la réponse de Jésus : Ce que vous avez vu, dites-le : les boiteux marchent, les sourds entendent, l’Évangile est annoncé aux pauvres ! Tels sont les signes que Dieu nous donne, et, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’en deux mille ans d’histoire de l’Église, nous avons eu le temps de voir quelques merveilles de ce genre ! Quand un saint curé d’Ars illettré s’est mis a convertir toute une paroisse et plus, quand une sainte Jeanne d’Arc jeune fille tenait tête aux plus grands docteurs de son temps, quand une mère Térésa s’enfonçait seule dans les bidonvilles de Calcutta pour soigner les plus pauvres, ne voyait-on pas à travers eux la trace de ce Dieu du Ciel ?

Oui, cette trace de Dieu est visible, si du moins on la cherche avec un cœur sincère et honnête… Mais n’est-ce pas ce qui manque cruellement de nos jours ? Enfin, en occident du moins… parce qu’ayant eu la joie de rencontrer récemment des catholiques chinois persécutés, j’ai vu des gens qui risquaient la prison à tout moment sans jamais remettre en cause leur fidélité au Seigneur… Que leur ferveur vienne en aide à notre tiédeur !

Pratique : Pensons à visiter les crèches de nos églises.

Samedi 3 décembre : saint François-Xavier

Francisco de Jasso y Azpilicueta naquit le 7 avril 1506 à Javier, dans une famille noble, près de Pampelune en Navarre. Il partit étudier à Paris et cultivait de grandes ambitions, mais voilà que ses compagnons de chambre étaient saint Ignace et Pierre Favre, deux fondateurs des Jésuites… Il y eut de longues discussions entre François et Ignace : François exposait qu’il comptait faire de brillantes études, et Ignace répondait : Et après ? Après ? François passait en revue un riche mariage, une belle famille, une grande carrière politique… Ignace ne cessait de répéter : et après ? Et après je mourrai, répondit François, et après ? reprit Ignace. François se mit à réfléchir et compris que le but de la vie était d’aller au Ciel, ce qui allait alors modifier complètement son orientation de vie : il décida de s’engager avec saint Ignace pour fonder les Jésuites ! Peu après son ordination sacerdotale, le Pape Paul III le choisit pour la mission des Indes. Son zèle missionnaire va être époustouflant : il rayonnera en Inde, à Ceylan, à Malacca (en Malaisie actuelle), dans les îles Moluques (en Indonésie actuelle), au Japon, et la mort seule l’arrêtera aux portes de la Chine ! Ses succès sont magnifiques : en Inde, il écrira à Saint Ignace qu’il avait baptisé plus de 10.000 personnes en un mois ! Et souvent il n’arrivait plus à lever son bras le soir tellement il avait administré ce sacrement ! Il mourra le 3 décembre 1552 sur l’île chinoise de Sancian, au large de Canton, et sera canonisé et déclaré patron des missions catholiques.

Plutôt que de développer moi-même son zèle missionnaire, je le laisserai vous parler… Des foules ici manquent de devenir chrétiennes, faute d’hommes qui se consacrent à la tâche de les instruire. Bien souvent, il me prend envie de descendre vers les universités d’Europe, spécialement celle de Paris, et de crier à pleine voix, comme un homme qui a perdu le jugement, à ceux qui ont plus de science que de désir de l’employer avec profit : « Combien d’âmes manquent la gloire du ciel et tombent en enfer à cause de votre négligence ! »… Si tous les chrétiens pouvaient avoir cet amour missionnaire !

 Pratique : N’oublions pas de prier aujourd’hui particulièrement pour les missions.

Vendredi 2 décembre : sainte Bibiane

O Dieu, dispensateur de tous les biens, qui avez uni en votre servante Bibiane la fleur de la virginité à la palme du martyre, daignez, par son intercession, vous unir nos âmes dans la charité, afin que, délivrés de tout péril, nous puissions obtenir les récompenses éternelles.  Oraison de la Messe

Sainte Bibiane est une Vierge romaine qui fut martyrisée le 2 décembre 363. On sait peu de choses de sa vie, mais elle naquit dans une famille de saints : son père, sa mère, et ses sœurs furent martyrs tout comme elle ! Sainte Bibiane, élevée dès son enfance dans la foi chrétienne, dut affronter un juge impie et une femme perverse qui essaya de la corrompre. Elle triompha des deux, et fut alors flagellée avec des fouets garnis de balles de plomb et elle rendit l’âme. Son corps, livré au chiens, fut merveilleusement protégé de Dieu et fut enterré près du corps de sa mère et de sa sœur. A cet endroit on bâtit l’église sainte Bibiane à Rome.

L’immense nuée des saints qui nous ont précédés est merveilleuse. Les martyrs et les vierges nous rappellent tout particulièrement que ce monde passe, que nous en attendons un autre, et que la seule chose que nous emporterons là-haut sera la charité que nous aurons vécue ici-bas. Que sainte Bibiane, alors, nous donne du courage en ce début d’avent ! Pour regarder surtout la venue du Seigneur, pour laisser de coté les plaisirs d’ici-bas, pour être tout particulièrement courageux…

Pratique : De l’ardeur dans notre travail de ce jour.

Jeudi 1er décembre : de la férie, en certains lieux, saint Éloi.

A la saint Éloi, temps de froidure… A la saint Éloi, les jours allongent du cri d’une oie ! Dictons populaires.

Comme l’indiquent les dictons ci-dessus, dont nous pouvons vérifier l’exactitude en ce moment, saint Eloi fut un saint extrêmement populaire dans notre pays ! Eloi naquit à Chaptelat, près de Limoges, vers 588, de parents gallo-romains aisés. Très tôt, il fut formé par un orfèvre réputé, et son maître lui confia une commande du roi Clotaire II : un trône en or et pierreries ! Son biographe rapporte alors que pour la quantité d’or et de pierreries donnée, Eloi fit deux trônes magnifiques et identiques, sans profiter de l’opportunité de s’enrichir. Cette honnêteté lui valut la faveur du roi qui le nomma orfèvre royal et conseiller à la cour. A ce poste, cet orfèvre rempli de piété aimait par-dessus tout confectionner des châsses pour les saints. Sa générosité aussi était proverbiale, et l’on pouvait trouver la maison du « bon saint Eloi » rien qu’en voyant là où les mendiants s’attroupaient… Il obtint du roi Dagobert la terre de Solignac pour y fonder une abbaye en 632. Nommé Évêque de Noyon et Tournai en 641, il travaillera beaucoup à éradiquer les superstitions païennes de son vaste diocèse.Il mourut le 1er décembre 659, âgé de 70 ans.

Comme l’écrit finement saint Ouen, son compagnon et biographe, quand saint Eloi fabriqua ses trônes, il ne prit point, comme eux (les autres ouvriers), le prétexte des morsures de la lime, ou celui de la trop grande ardeur du feu… Cette époque ne semblait pas connaître de grands scrupules au sujet de l’honnêteté… Notre époque ne vaut guère mieux sur ce point ! Frauder le train, le marchand, le client, sont des pratiques courantes, et parfois quasiment louées… Qu’il n’en soit jamais question pour nous !

Pratique : Nous veillerons aujourd’hui à l’exactitude dans le travail quotidien.

Mercredi 30 novembre : saint André

Suivez-moi, et je ferai de vous des pêcheurs d’hommes !

Pour connaître saint André, écoutons tout d’abord l’Évangile : André était le frère de saint Pierre, était originaire de Bethsaïde en Galilée, habitait Capharnaüm au bord du lac de Tibériade, et était pêcheur de métier. Il était aussi devenu disciple de saint Jean-Baptiste tout comme saint Jean. Et voilà qu’un jour, alors qu’ils étaient tous deux avec Jean-Baptiste, Jésus passe devant eux, et Jean-Baptiste de s’exclamer : Voici l’agneau de Dieu ! Ils suivirent alors Jésus, et ce premier contact, qui dura toute une après-midi, marqua à ce point saint André qu’il alla chercher son frère Pierre et lui dit : nous avons trouvé le Messie ! Et il amena Pierre à Jésus… Plus tard, alors qu’André et Pierre pêchaient, Jésus passa sur le bord du lac et les appela : Suivez-moi et je ferai de vous des pêcheurs d’hommes. Eux, quittant tout, suivirent Jésus. L’Évangile, ensuite relativement discret à son sujet, nous montrera encore André repérant l’enfant qui avait cinq pains et deux poissons, et introduisant avec Philippe les païens de langue grecque auprès de Jésus… En dehors de l’Évangile, l’histoire rapporte qu’il aurait évangélisé de nombreuses contrées, et qu’il aurait été mis à mort suspendu à une croix en X appelée pour cela, dans la tradition chrétienne, la croix de saint André. Le bréviaire ajoute encore que suspendu à la croix il aurait continué de prêcher à la foule !

La tradition catholique a surnommé saint André le « premier des appelés », et il en fut tellement heureux qu’il ne cessait d’en appeler d’autres ! Pourquoi nous-mêmes sommes-nous si peu capables de témoigner du Seigneur ? N’aurions-nous pas laissé l’habitude, la facilité, la tiédeur… gagner nos vies ? Si nous venions plus souvent rencontrer notre Seigneur Jésus-Christ dans la prière, nous en sortirions avec un cœur de feu, et aucun sacrifice ne paraîtrait jamais de trop…

Pratique : Aujourd’hui nous ferons quelques sacrifices par amour du Seigneur. Commencer aussi la neuvaine pour le 8 décembre !!!

Mardi 29 novembre : de la férie.

Profitons de ce jour de férie pour parler de la médaille miraculeuse.

Les personnes qui la porteront recevront de grandes grâces !  Paroles de la sainte Vierge, rue du Bac.

Le 27 novembre 1830, la sainte Vierge Marie apparaissait à sainte Catherine Labouré, dans la chapelle des religieuses de saint Vincent de Paul, rue du Bac, à Paris. Catherine vit la sainte Vierge qui ouvrait les bras, des rayons magnifiques partaient de ses mains. La voix de la sainte Vierge se fit alors entendre, qui disait : Ces rayons sont le symbole des grâces que je répands sur les personnes qui me les demandent. Puis apparut un ovale autour de Marie, où était écrit : Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ! Marie dit alors : Faites frapper une médaille sur ce modèle. Les personnes qui la porteront recevront de grandes grâces. Les grâces seront abondantes pour les personnes qui auront confiance. Le tableau ainsi formé parut se retourner, et Catherine découvrit le revers : Un M surmonté d’une croix, au dessus de deux cœurs, l’un entouré d’épines, l’autre percé d’un glaive. La médaille, rapidement distribuée, fut si bénéfique que la dévotion populaire l’appela bien vite la « médaille miraculeuse ». Ces apparitions eurent un retentissement international, on compte qu’en 1832 déjà, plus de 10 millions de médailles avaient été distribuées de par le monde !

Lors de l’apparition, la Vierge Marie demandait, vous l’aurez remarqué, que l’on PORTE cette médaille, pour bénéficier de sa protection. Et pourquoi la porter ? Pour que le souvenir de Marie revienne souvent au chrétien ? Pour que, portant cette médaille, nous nous souvenions de notre vocation à être la lumière du monde ? Je ne sais pas, mais peut-être que tout simplement Marie voulait un acte de confiance simple, visible, et filial de ses enfants…

Pratique : Porter la médaille miraculeuse (se la faire imposer par un prêtre si cela n’a jamais été réalisé).

Lundi 28 novembre : de la férie. En certains lieux : sainte Catherine Labouré

Je n’ai été qu’un instrument, ce n’est pas pour moi que la Sainte Vierge est apparue. Si elle m’a choisie, ne sachant rien, c’est afin qu’on ne puisse pas douter d’elle. »        Sainte Catherine Labouré

Zoé Labouré naquit à Fain-les-moutiers, en Bourgogne, le 2 mai 1806. Huitième d’une famille de dix enfants, Zoé eut la tristesse de perdre sa mère à 9 ans. A 12 ans, elle assumait toutes les tâches de la grosse ferme familiale, et passait aussi de longues heures à prier dans l’église du village, où pourtant les curés se faisaient rares du fait de la révolution française toute proche. Son père voulut la marier, mais elle refusa et après une longue attente, elle décida son père à accepter son entrée chez les religieuses de saint Vincent de Paul pour servir les pauvres. Elle entra donc au noviciat des sœurs, rue du bac, à Paris, le 21 avril 1830, devenant sœur Catherine. C’est là que la sainte Vierge apparaîtra par trois fois à cette jeune fille illettrée, les 18 juillet, 27 novembre, et au cours du mois de décembre 1830, lui donnant un message pour la France, et demandant que soit frappée la médaille qu’on appellera miraculeuse. Catherine raconte cela à son confesseur, le père Aladel, qui lui demandera de garder le tout secret, mais la médaille sera largement distribuée. Après son noviciat, sœur Catherine est nommée dans divers postes : Enghien, Reuilly, où elle passe son temps à se dévouer auprès des pauvres et des vieillards. Pendant 46 ans, Catherine ne parlera jamais de son grand secret, les sœurs remarqueront juste qu’elle disait son chapelet avec un extraordinaire recueillement… Elle mourra avec un merveilleux sourire le 31 décembre 1876. Son corps, non corrompu, est conservé dans une chasse dans la chapelle des sœurs de la rue du Bac à Paris.

Quand il la canonisa, le Pape Pie XII appela sainte Catherine Labouré, la sainte du devoir d’état et du silence. Dans notre époque marquée par la contestation, on n’ose plus guère parler de devoir d’état, et encore moins de silence… Ce chemin, suivi par sainte Catherine, plut pourtant à Dieu et la mena vers le Ciel !

Pratique : aujourd’hui nous observerons quelques instants de silence.

Dimanche 27 novembre : 1er dimanche de l’Avent

Au moment ou la nature semble s’endormir sous le froid et l’hiver à venir, la liturgie, elle,  se réveille et pousse un formidable cri : Ad te levávi ánimam meam : Vers vous (Seigneur) j’ai élevé mon âme ! Hora est jam nos de somno surgere : Il est temps pour nous de sortir du sommeil ! Respicite et levate capita vestra : Regardez et relevez la tête ! C’est une nouvelle année liturgique qui commence, bonne fête aux chrétiens ! Mais au fait… pourquoi irions-nous à l’inverse de la déprime saisonnière ? Y aurait-il de bonnes raisons de secouer ses godillots et de se mettre en marche ?

Comme le remarquait il y a quelques années le pape Benoît XVI, tous ceux qui vivent, attendent… Un enfant attend de grandir : ce doit être bien d’être adulte ! Un étudiant attend la vie active pour partir à l’assaut de la vie. Un jeune homme ou une jeune femme se demande quand il trouvera l’amour de sa vie. les parents attendent que leurs enfants grandissent et s’établissent, les grands-parents attendent de voir les petits-enfants arriver. L’attente, c’est la vie, celui qui n’attend pas ne vit plus vraiment, il est dépressif ou attend la mort, et il faut bien dire que notre société qui veut tant profiter sent fort cette déprime et cette mort. Le chrétien a, lui, une immense raison de vivre, et une gigantesque nouvelle à partager : Il attend le Seigneur qui vient !

Noël est pour bientôt, l’Enfant va nous être donné… Les secondes de nos vies deviennent précieuses quand nous savons qu’elles sont l’occasion d’ouvrir nos âmes à l’Amour infini qui se propose à nous… La fin du monde elle-même n’est plus si terrifiante puisque le Seigneur rendra toute justice et établira son règne… Bon, et si on y allait ?

Pratique : Prenons un résolution de prière pour tout ce temps d’avent.

Samedi 26 novembre : saint Sylvestre

Saint Sylvestre naquit en 1177 à Osimo dans les Marches, dans la noble famille des Gozzolini. Dans sa jeunesse, il fit de bonnes études de droit mais, contre l’avis de ses parents, il s’orienta finalement vers la théologie et le sacerdoce. Il était un prêtre très zélé et aimé des fidèles, mais le Seigneur le destinait à une vie plus parfaite… Âgé d’environ cinquante ans, alors qu’il assistait aux funérailles d’un parent, il fut frappé par la vision du défunt et s’écria : Je suis ce qu’il était, mais je serai aussi ce qu’il est ! Il voulut alors tout quitter pour vivre dans la solitude dans une grotte proche d’Osimo. Là, des disciples vinrent le voir et, suite à une apparition de saint Benoît, il fonda une nouvelle branche de l’ordre bénédictin : les Sylvestrins, des bénédictins apostoliques revêtus d’un habit bleu. Il mourut à 90 ans le 26 novembre 1267, dans le premier monastère qu’il avait fondé sur le mont Fano, près de Propriano.

Saint Sylvestre fit partie de la cohorte, discrète mais toujours présente dans l’histoire de l’Église, de ceux qui se retirent dans la solitude totale auprès de Dieu. Prophètes d’un monde à venir, ils anticipent déjà sur terre le bonheur absolu de la vision de Dieu. L’Église nous dit que leur vie, menée avec générosité, nous vaut des grâces extraordinaires sur notre monde. Pensons-nous à les rejoindre de temps en temps ? Nous pouvons nous aussi trouver tant de joie à nous tenir en présence du Dieu vivant !

Pratique : Un temps de méditation silencieuse, pourquoi pas dans une église ?

Vendredi 25 novembre : sainte Catherine d’Alexandrie

O Dieu, qui avez donné la loi à Moïse sur le sommet du mont Sinaï, et qui avez fait miraculeusement transporter en ce même lieu, par vos saints Anges, le corps de votre bienheureuse Vierge et Martyre Catherine ; faites, nous vous en supplions, que par ses mérites et son intercession, nous puissions parvenir à la montagne qui est le Christ.      Oraison de la Messe.

Catherine d’Alexandrie (à ne pas confondre avec celle de Sienne, postérieure de près de mille ans…) est la patronne des philosophes – puisqu’elle convertit, par la force de ses arguments, des savants qui essayaient de la convaincre d’apostasier – et aussi des jeunes filles non encore mariées (les célèbres Catherinettes). Elle serait morte suppliciée sur une roue (on la représente souvent avec cet attribut) vers l’an 305 et son corps aurait été porté par les anges au sommet du mont Sinaï.

Comme l’a magistralement rappelé Benoît XVI, dans un discours passé à Ratisbonne qui a fait couler beaucoup d’encre, il est légitime d’appliquer la raison aux vérités enseignées par la foi, et de cette quête naîtra toute la théologie et même la culture chrétienne. Bien des catholiques savent que le catholicisme a produit des chefs-d’œuvre de culture et d’intelligence… et beaucoup d’entre eux ne sauraient pas expliquer une leçon de catéchisme ! Quel paradoxe !
Savez-vous ce que l’Eglise demande à tous dans le domaine de la connaissance ?
Que chacun de nous ait un degré de connaissance religieuse au moins égal au niveau de nos connaissances profanes ! M’est avis qu’il y a du boulot en perspective…

Pratique : une étude de la foi catholique s’impose aujourd’hui.