Mercredi 20 novembre : Saint Félix de Valois

O Dieu, qui, par une inspiration céleste, avez daigné appeler votre bienheureux Confesseur Félix de la solitude du désert à l’œuvre du rachat des captifs ; faites, s’il vous plaît, que son intercession nous obtienne de vous la grâce d’être délivrés de l’esclavage de nos péchés, et de parvenir à la patrie céleste.Tiré de la liturgie du jour.

Saint Félix de Valois, né en 1127, est sujet à quelques controverses… Le bréviaire prétend qu’il était de famille royale, pratiquant la charité depuis son jeune âge, se faisant ordonner prêtre et se réfugiant dans un désert pour ne vivre qu’avec Dieu. Mais selon les historiens récents, il semble que saint Félix fut un simple solitaire, originaire sans doute du Valois, mais absolument pas de descendance royale… Quoi qu’il en soit, il fut rejoint dans sa solitude par saint Jean de Matha. Là-bas, un ange en robe blanche et avec une croix bleue et rouge leur apparut, et leur demanda de fonder un ordre pour le rachat des captifs. Ils se rendirent à Rome où le Pape Innocent III, qui avait eu une révélation similaire du Ciel, approuva leur projet. Ainsi naquit l’ordre de la très sainte Trinité pour le rachat des captifs, dont les religieux étaient vêtus de blanc et portaient la croix bleue et rouge. C’est un vrai tournant dans l’histoire de l’Eglise que de voir des religieux qui ne quittaient plus le monde pour se retirer dans leurs monastères, mais qui allaient porter à tous la charité de Notre Seigneur ! Cet ordre eut un rayonnement considérable et libéra de nombreux captifs des musulmans. Le 1er monastère de l’ordre fut fondé à Cerfroid, au diocèse de Meaux. Peu avant de mourir, le 4 novembre 1212, saint Félix eut la douce consolation de chanter l’office avec la Vierge Marie et des anges, tous revêtus de l’habit de son ordre..

Si tout le Ciel chanta l’office avec saint Félix, ce fut pour rappeler combien sa vie remplie de charité fut une magnifique louange de l’amour de Dieu… Si nous nous y mettions ?

Pratique : Un acte de charité pour un membre de notre famille

Mardi 19 novembre : Sainte Elisabeth de Hongrie

Dieu de miséricorde, éclairez les cœurs de vos fidèles, et, touché des glorieuses prières de sainte Élisabeth, faites-nous mépriser les prospérités du monde et jouir sans cesse des consolations célestes. Tiré de la liturgie du jour.

Elisabeth naquit en 1207 et était la fille d’André, roi de Hongrie. Selon la coutume de ce temps, elle fut mariée très jeune à Louis IV, le Landgrave de Hesse et de Thuringe (aujourd’hui en Allemagne). Sa vie semblait angélique, elle prenait de longs temps de prières, était attentive à son époux qu’elle aimait profondément, et se dévouait auprès des pauvres. Elle fut critiquée auprès de son mari, à cause de sa générosité ; Louis répondit : Tant qu’elle ne vend pas le château, j’en suis content ! Une autre fois qu’elle portait du pain aux pauvres, son mari lui demanda de montrer ce qu’elle avait dans son tablier ; elle l’ouvrit, et ce furent des roses qui tombèrent à terre… C’est pourquoi on représente souvent sainte Elisabeth avec des roses. Après 6 ans de mariage heureux et quatre enfants, son époux mourut lors d’une croisade ; accablée de chagrin, elle abandonna aussitôt tous ses habits princiers, revêtit un habit simple et devint tertiaire de saint François. Le propre frère de Louis usurpa alors le pouvoir sur ses états et persécuta violemment Elisabeth, la forçant à errer dans la pays. Elle supporta tout avec une grande patience, en ne cessant de faire du bien. Quelque peu réhabilitée par des membres de sa famille, elle fit construire un hôpital grâce à sa pension de veuve, se consacra entièrement à Dieu et au service des pauvres, tout en restant dans le monde. Elle mourut le 17 novembre 1231, à l’âge de 24 ans.

De famille royale par sa naissance, sainte Élisabeth n’eût qu’une ambition, suivre fidèlement Jésus dans les joies et les peines de sa vie. Les tertiaires franciscains firent de cette belle âme leur patronne bien-aimée. Qu’elle nous apprenne la joie de servir Dieu !

Pratique : aujourd’hui nous veillerons à ne pas nous plaindre.

Lundi 18 novembre : Dédicace des basiliques saint Pierre et saint Paul à Rome

En ces jours-là, je vis la cité sainte, la Jérusalem nouvelle, qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu, prête comme une épouse qui s’est parée pour son époux. Et j’entendis une voix forte venant du trône, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux, comme leur Dieu… Tiré de la liturgie du jour.

Décidément, novembre est le mois des dédicaces ! Après toutes les églises consacrées à une date inconnue, après le Latran, voici la fête de la dédicace des glorieuses basiliques romaines saint Pierre et saint Paul. Glorieuses par leur taille et beauté, mais surtout par les trésors qu’elles contiennent, les restes de saint Pierre et de saint Paul ! Ces deux basiliques sont sans doute les plus connues dans le monde. L’immense basilique saint Pierre est aujourd’hui la plus grande église de la chrétienté (219 m de long, 136 m de haut). Elle est célèbre comme un symbole de l’Eglise et c’est l’endroit où le pape nouvellement élu est présenté au monde. Ce n’est pourtant pas la cathédrale de Rome, mais, plus simplement, la basilique érigée en dévotion à l’apôtre saint Pierre, et qui fut un grand lieu de pèlerinage chrétien au cours des siècles. Construite au 4° siècle par l’empereur Constantin à l’endroit même où la tradition plaçait la tombe de  Saint Pierre, elle fut reconstruite aux 16° et 17° siècles par les plus grands artistes de la Renaissance.

La basilique saint Paul dite « hors les murs » fut construite le long de la via Ostiense (et donc hors des murs de Rome), à l’endroit où saint Paul avait connu son supplice. Les constructeurs de ces basiliques grandioses ont envoyé un message fort aux siècles à venir : Notre église est fondé sur Pierre et elle traversera les siècles sous la protection de Dieu ! Merveilleuse promesse qui nous réconforte encore aujourd’hui !

Pratique : prions aujourd’hui pour le pape

Dimanche 17 novembre : 26° dimanche après la Pentecôte testes du 6° dimanche après l’Epiphanie.

C’est la plus petite de toutes les semences…

Notre évangile du jour contient deux paraboles de saint Matthieu, deux paraboles parlant du Royaume de Dieu. Dans un cas, ce Royaume ressemble au minuscule grain de sénevé qui devient un grand arbre, dans l’autre, il ressemble à un peu de levain qui fait lever une belle quantité de farine. Méditons ces paraboles du Royaume, nous autres chrétiens du 21ème siècle, qui sommes spectateurs malheureux de la paganisation et de l’écroulement de notre monde. Ce Royaume, nous sommes tellement en manque de le voir !

Bien sûr, les gros livres d’histoire nous montrent que douze apôtres sont partis au milieu d’un empire romain décadent, et que 300 ans plus tard cet empire était converti… Bien sûr, une nouvelle civilisation est alors née, priant Dieu, soignant les pauvres et bâtissant des cathédrales ; cette civilisation était grande comme un arbre, et combien de saints, tels des oiseaux, se sont nichés dans ses branches ! Bien sûr, cette évangélisation a touché tous les continents par la générosité des missionnaires, faisant lever une bonne pâte dans le monde entier… Mai pourquoi alors, l’effondrement d’aujourd’hui dans nos pays de vieille chrétienté ? Peut-être avons nous oublié la leçon du grain de sénevé ? Peut-être avons nous rêvé de grands arbres et de positions acquises, de brioches et d’opulence… Le royaume de Dieu ne recommence jamais que par des choses minuscules aux yeux du monde, la prière, l’humble dévouement, le sacrifice… l’ai-je compris ? Finalement… le grain de Sénevé, ce devrait être moi…

Pratique : Aujourd’hui nous veillerons à ne pas refuser à celui qui nous demande.

Samedi 16 novembre : Sainte Gertrude

O Dieu, qui vous êtes préparé une demeure agréable dans le cœur de la bienheureuse Vierge Gertrude, daignez, dans votre clémence, en égard à ses mérites et à son intercession, laver les taches qui souillent notre cœur et nous faire jouir de sa compagnie. Tiré de la liturgie du jour.

Sainte Gertrude fait partie de ces saintes religieuses qui vécurent un amour profond du Seigneur et eurent la grâce d’écrire leur expérience à la postérité. Née le 6 janvier 1256 en Saxe, Gertrude entra à 5 ans, pour ses études, au monastère de Helfta, et elle y passera toute son existence ! On trouve trois parties dans sa vie ; la première, sa jeunesse, ne fut pas fameuse. Même si elle fut préservée du péché elle vivait disait-elle dans l’aveuglement… La deuxième partie dura 20 ans pendant lesquels elle étudia ardemment, et avec grand succès, les sciences profanes et la sagesse humaine, négligeant la prière. Mais elle eut une vision du Seigneur qui la prit par la main et lui montra doucement le buisson d’épines qui opprimait son âme. Elle se tourne alors vers le Seigneur par la lecture de la Bible, l’étude de la théologie et une prière intense. Le Seigneur déclara que le cœur de Gertrude était devenu pour Lui une demeure de délices. Elle eut de fortes expériences mystiques, des révélations particulières de Dieu, et une grande influence par ses livres : le hérault de l’amour divin, les révélations, les exercices spirituels, véritables chefs-d’œuvre de la littérature spirituelle. Morte un 17 novembre vers l’an 1302, âgée de 46 ans, elle est souvent représentée avec un cœur enflammé en main.

Si saint Gertrude mit quelques 30 ans à sortir de la tiédeur et devenir une immense amoureuse de Jésus, c’est donc possible pour nous aussi ! Qu’attendons nous ?

Pratique : Nous veillerons aujourd’hui à offrir chacune de nos activités par une brève prière.

Vendredi 15 novembre : Saint Albert le Grand

Seigneur Jésus-Christ, écoutez la voix de notre douleur… nous crions vers vous pour n’être pas séduits par de vaines paroles tentatrices sur la noblesse de la famille, le prestige de l’Ordre, le brillant de la science. Prière de saint Albert le Grand

Albrecht von Bollstaedt, né à Lauingen en Souabe, au début du 13ème siècle, fut un des esprit les plus brillants du Moyen-Âge. Enfant remarquablement doué pour l’étude, il fut envoyé à Padoue pour parfaire son instruction. Là-bas, il choisit d’entrer dans l’ordre dominicain contre l’avis familial. Ses supérieurs le destinèrent à l’enseignement en Allemagne puis à Paris (à l’université de la Sorbonne), c’est là qu’il rencontra son élève saint Thomas d’Aquin dont il prédit l’incroyable rayonnement futur. Il fut nommé provincial d’Allemagne pour son ordre, conseiller du Pape Alexandre IV, puis évêque de Ratisbonne qu’il gouverna pendant deux ans ; enfin il revint à Cologne pour y étudier et enseigner. C’est là qu’il mourut le 15 novembre 1280 ; il fut canonisé et déclaré docteur de l’Eglise en 1931. Son extraordinaire science (on compte plus de 21 volumes de ses écrits), unie à une authentique sainteté, le fit surnommer, de son vivant, « le grand ». Il a marqué l’histoire de l’Eglise par l’étendue de sa connaissance dans les sciences surnaturelles, pour avoir introduit la philosophie réaliste d’Aristote dans l’explication de la doctrine, et pour avoir défendu l’harmonie entre la science et la foi.

L’extraordinaire rayonnement intellectuel de saint Albert s’est uni à une grande piété et à l’amour des âmes. Pour reprendre la parabole de l’Evangile, Albert avait reçu 10 talents, et il a su en rendre 10 autres ! Lui… Et nous, qu’avons-nous fait de nos capacités ? Chacun ne doit-il pas apporter sa pierre ? Qu’avons-nous donné de nous-mêmes pour le royaume de Dieu ?

Pratique : Nous veillerons aujourd’hui à tout faire avec générosité.

Jeudi 14 novembre : Saint Josaphat

Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis. Tiré de l’évangile du jour.

Un martyr de l’unité de l’Eglise ! Josaphat Kuncewicz est né à Wladimir en Volhynie (en actuelle Ukraine) en 1580 ; il est contemporain, donc, de saint François de Sales et saint Vincent de Paul. Jeune homme très pieux, il entra à 20 ans chez les religieux de saint Basile, y mena une vie édifiante, et gravit rapidement les échelons des responsabilités : prêtre, Archimandrite, réformateur de l’ordre basilien, et même Archevêque de Polotsk (en actuelle Biélorussie). Il se dévoua corps et âme à son troupeau, travaillant particulièrement à ramener les schismatiques et les hérétiques à l’unité romaine avec un merveilleux succès. Mais cela lui valut leur profonde inimitié et un complot en vue de le tuer. Il annonça lui-même en sermon la mort qui le guettait, et, peu après, comme il se rendait à Vitebsk pour la visite pastorale, des schismatiques investirent le palais épiscopal, massacrant ceux qui se trouvaient sur leur passage. Saint Josaphat sortit alors au devant d’eux, demandant avec douceur : Mes chers enfants, pourquoi maltraiter mes serviteurs ? Si c’est à moi que vous en voulez, me voici ! Les insurgés se précipitèrent alors sur lui, le transpercèrent de leurs armes et le décapitèrent d’un coup de hache, puis il jetèrent son corps dans le fleuve. C’était le 12 novembre 1623, Josaphat était âgé de 43 ans. Son c:orps, émettant une vive lumière, fut retiré des flots, et ses meurtriers se convertirent et revinrent à la foi catholique.
L’unité dans une famille, un village, un pays ou même dans l’Eglise n’est jamais gagnée d’avance ! Elle est le fruit des sacrifices de ses nombreux membres. Que saint Josaphat, qui y a laissé la vie, nous encourage à y travailler avec ardeur !

Pratique : une prière pour tous ceux qui vivent loin de l’Eglise, surtout parmi notre prochain. 

Mercredi 13 novembre : Saint Didace

faites-vous des bourses qui ne s’usent point, un trésor inépuisable dans les cieux, dont le voleur n’approche pas et que le ver ne détruit pas. Tiré de l’Evangile du jour.

Nous fêtons aujourd’hui un humble qui eut un rayonnement tout à fait extraordinaire ! Saint Didace (ou Diego, c’est le même prénom…) naquit à saint Nicolas de port au diocèse de Séville en Espagne. Dès sa jeunesse il était attiré par Dieu, et il choisit d’entrer chez les chez les franciscains d’Arrizafa. Il fut mis au nombre des frères « lais »: ceux qui ne recevaient pas le sacerdoce et s’occupaient habituellement des taches les plus humbles. Cependant Dieu l’illuminait, il en parlait avec une grande sagesse et une étonnante profondeur sans avoir jamais étudié les lettres. Envoyé comme missionnaire aux iles Canaries, il fonda un couvent au milieu de grandes persécutions, et convertit un grand nombre d’infidèles. Présent à Rome pour l’année jubilaire 1425, qui vit affluer dans la Ville une grande foule de pèlerins, il s’occupa merveilleusement des malades et en guérit un grand nombre par le signe le Croix ou une simple onction de l’huile qui brulait devant l’image de la sainte Vierge ! Il mourut à Alcala de Henares le 12 novembre 1463, et son corps, exposé plusieurs mois pour satisfaire la dévotion des fidèles qui le tenaient pour un saint, exhalait une suave odeur…
Même en voyant les miracles obtenus par saint Didace, nous hésitons toujours à croire que dans l’humilité et le silence quelque chose de grand puisse se faire. C’est pourtant le message de l’Evangile ! Que saint Didace, nous éclaire du haut du Ciel !

Pratique : Aujourd’hui, nous penserons à écouter les autres plutôt qu’à parler…

Mardi 12 novembre : Saint Martin 1er

Mes bien-aimés, parce que vous participez aux souffrances du Christ, réjouissez-vous, afin que, lorsque sa gloire sera manifestée, vous soyez aussi dans la joie et l’allégresse. Tiré de la liturgie du jour.

Ce Martin-là souffre d’être un peu éclipsé par son prédécesseur, le glorieux évêque de Tours… Il fut pourtant le dernier Pape considéré comme martyr et il eut un courage exceptionnel au cours de sa vie ! Natif de Todi en Ombrie au  7ème siècle, Martin fut Pape de 649 à 655. Il s’opposa au Patriarche de Constantinople tombé dans l’hérésie, le fit condamner par un concile, subissant pour cela même la colère de l’empereur. Il faillit être assassiné, mais fut finalement capturé par l’empereur, dut subir une captivité éprouvante à Constantinople (il était exposé aux moqueries de la population) et fut envoyé en exil en Chersonèse. C’est là qu’il mourut, suite aux persécutions subies. L’histoire nous a conservé l’une de ses dernières lettres d’exil, où il redit magnifiquement son abandon au Seigneur au milieu de ses peines : De ce pauvre corps qui est le mien, le Seigneur lui-même prendra soin, comme il lui plaira d’en disposer, soit que mes épreuves ne cessent pas, soit qu’il m’accorde un peu de soulagement. Le Seigneur est proche : de quoi puis-je me tourmenter ? J’espère en ses miséricordes, et qu’il ne tardera pas à ordonner la fin de ma course…
En ces temps d’épidémie et d’inquiétude, quel  meilleur exemple nous donner qu’un Pape qui, dans ses peines, restait fixé sur la vie éternelle et la fidélité au Christ !

Pratique : Un acte d’abandon au Seigneur pour notre avenir 

Lundi 11 novembre : Saint Martin

Martin, pauvre et humble ici-bas, fait son entrée au ciel dans l’abondance, célébré par les chants des cieux ! Tiré de l’office de saint Martin

Quel saint immense ! C’est à partir de lui, et devant sa grande sainteté, qu’on se mit à fêter dans l’Eglise des saints qui n’avaient pas été martyrs ! Il naquit vers l’an 316 à Sabarie, ville de l’actuelle Hongrie. Engagé dans l’armée romaine, il fut touché par la grâce, et fut baptisé vers ses 18 ans. Quittant alors l’armée, Martin se réfugia auprès de saint Hilaire, le célèbre évêque de Poitiers. Plus tard il fut nommé évêque de Tours où il fonda un monastère d’hommes dont il partageait la vie. Son rayonnement évangélique fut immense, et par son apostolat et ses miracles, il amena au baptême nombre des ses contemporains. On le considère comme un des pères de la France chrétienne. Tout le monde connaît l’épisode où , simple catéchumène se préparant au baptême, il vit un pauvre presque nu dans le froid. Il coupa alors en deux son manteau et en donna la moitié au pauvre. En récompense, Jésus lui apparut revêtu de la moitié du manteau et disant : Martin, simple catéchumène, m’a revêtu de ce manteau ! Comme il se préparait à quitter ce monde, ses disciples se mirent à pleurer la perte d’un si bon maître. Saint Martin se mit alors à prier en ces termes : Seigneur, si je suis encore nécessaire à votre peuple, je ne refuse pas de travailler ; que votre volonté soit faite ! Mais le labeur était terminé pour lui et il mourut le 11 novembre 397 à Candes en Touraine.
Saint Martin travailla toute sa vie pour faire avancer la foi en France. Qu’il continue du haut du Ciel à protéger ce pays, comme il le fit si visiblement dans l’histoire !

Pratique : Ne pas omettre, en ce jour, une aumône ou au moins un acte de charité.