Mardi 2 septembre : Saint Etienne de Hongrie

Nous vous en prions, ô Dieu tout-puissant, accordez à votre Église, qu’après avoir été propagée par le bienheureux Étienne, quand il régnait sur la terre, elle mérite de l’avoir pour défenseur, maintenant qu’il est glorieux dans le ciel. Tiré de la liturgie du jour.

Saint Etienne né au 10° siècle, fut le premier roi chrétien de la Hongrie. Baptisé par saint Adalbert, marié à Gisèle, la sœur de l’empereur saint Henri, Etienne fut couronné roi de Hongrie par le Pape saint Sylvestre le 15 août de l’an 1000. Il fut un modèle de monarque chrétien, cherchant à favoriser l’Eglise de toutes les manières, consacrant son royaume à la Vierge Marie, élevant ses enfants dans l’idéal du dévouement et de la foi. Deux traits sont particulièrement frappant dans sa vie : Il souhaitait tellement la conversion de son peuple à la vraie foi, qu’il passait de long moments dans le jeune et la prière pour demander cette grâce au Seigneur. Ce qui lui valut d’être appelé l’apôtre de la Hongrie ! Enfin il aimait les pauvres d’un extraordinaire amour, ne cessant de les soutenir jusqu’à laver par lui-même leurs pieds. En récompense de cette admirable charité, le Seigneur permit que sa main droite reste non corrompue alors que son corps tombait en poussière ! Saint Etienne mourut le 15 août 1038.

Sous la cendre et le cilice il demandait à Dieu, par de très humbles prières, la grâce de voir, avant de mourir, la Hongrie tout entière acquise à la foi catholique ! Nous dit le bréviaire de saint Etienne, roi de Hongrie. Il avait compris que toute grande œuvre sur cette terre, comme la conversion d’un royaume, s’obtenait avant tout par la prière ! quel chance pour les fidèles d’avoir des chefs et des pasteurs qui sont des hommes de prière ! Quelle chance dans une famille quand un membre prie beaucoup pour les autres. Et si c’était nous ?

Pratique : Une prière pour notre famille

Lundi 1er septembre : De la férie

Vous êtes mon Dieu, mes jours sont entre vos mains. Tiré de la liturgie du jour.

Au 1er septembre, comment ne pas parler d’un sujet terrible : la rentrée ! Rentrée des enfants, avec son lot de difficultés, le stress des courses scolaires, l’angoisse de devoir reprendre un rythme, les larmes des séparations… Et même pour ceux qui n’ont pas d’enfant scolarisé, septembre coïncide avec l’idée de reprise d’une nouvelle année. Auriez vous un peu de spleen ? Sur un site internet, j’ai trouvé ces 5 conseils donnés aux parents pour préparer la rentrée : 1. Couchez les enfants tôt, ils ont besoin de sommeil pour affronter la rentrée ! 2. Expliquez leur calmement la rentrée pour leur éviter l’inquiétude devant l’inconnu. 3. Préparez les fournitures scolaire le plus tôt possible, pour éviter un stress supplémentaire avant la rentrée. 4. Revoyez avec eux quelques leçons pour le replonger doucement dans leur travail. 5. Rassurez les avant la rentrée !

Ne sommes nous pas des enfants de Dieu ? Alors 1. Attention à nous coucher tôt et nous lever tôt, et prévoir le moment de nos prières ! 2. écoutons Jésus dans l’Evangile qui nous explique que le vie est simple, qu’il suffit d’aimer Dieu de tout son cœur de toute son âme et de tout son esprit et son prochain comme soi-même ! 3. Prenons dés maintenant des résolutions spirituelles. Que voudrions nous faire pour Dieu au cours de cette année ? 4. Participons à une Messe de rentrée ou un pèlerinage ou disons notre chapelet pour mettre cette année sous la protection de Dieu 5. Souvenons nous que Dieu, qui s’occupe des petits oiseaux et de toutes les fleurs des champs, veillera sur nous tout au long de l’année qui commence ! Bonne rentrée !

Pratique : prendre et écrire nos résolutions pour cette année

Dimanche 31 août : 12° dimanche après la Pentecôte

Maître, que dois je faire pour posséder la vie éternelle ? Tu aimeras ! Tiré de l’Evangile du jour.

Le docteur de la loi qui interroge Jésus, met une certaine solennité à sa question. L’Evangile le décrit comme se levant et devant ses confrères disant à Jésus : Maître que dois je faire pour posséder la vie éternelle ? La réponse de Jésus est au niveau de la question, elle est solennelle et puissante : Tu aimeras ! Quelle réponse ! Jésus qui connait bien le cœur de l’homme, puisque c’est lui qui l’a fait, nous donne la clé du bonheur sur la terre et dans le Ciel, c’est d’aimer ! Tu aimeras ! N’est ce pas l’exemple donné par toutes les vies des saints ? Saint François racontant sa joie d’avoir réussi à embrasser le lépreux. Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus remplie de bonheur en aidant la pauvre sœur infirme à gagner le réfectoire. Et Mère Térésa qui disait qu’elle n’aurait jamais donné sa place auprès des miséreux de Calcutta, pour aucune autre… Tu aimeras ! Nous savons tous que les plus belles journées de notre vie sont celles où l’on s’est oublié et donné aux autres. Et à l’inverse, nous savons tous combien pèse lourd dans le cœur l’égoïsme ou la rancune, la paresse ou la folie de l’argent. Nous le savons… mais reste toujours au fond de nous le vieux réflexe antichrétien qui n’y croit qu’à moitié. Gagner beaucoup d’argent c’est pas si mal, on ne va pas toujours être la bonne poire au service des autres, et on veut profiter de la vie, les autres peuvent attendre. Jésus est patient… Comme il le fait dans l’Evangile, Il parlera souvent à notre cœur au cours de notre vie, espérant toujours nous convaincre, Tu aimeras !

Pratique : Ne blesser personne aujourd’hui

Samedi 30 août : Sainte Rose de Lima

Dieu tout-puissant, dispensateur de tous les biens, vous avez prévenu de la rosée céleste de votre grâce la bienheureuse Rose, et vous l’avez fait briller dans les Indes de tout l’éclat de la pureté et de la patience : accordez à vos serviteurs de courir à l’odeur de ses parfums, afin qu’ils méritent de devenir eux-mêmes la bonne odeur de Jésus-Christ… Tiré de la liturgie du jour.

Rose naquit à Lima au Pérou en 1586 de parents chrétiens. Encore au berceau, comme un présage de son amour pour Dieu, son visage se transfigura et devint rose, d’où vint qu’on lui attribua ce nom. Cette enfant précoce promit au Seigneur le virginité perpétuelle à 5 ans, et, plus tard coupa sa magnifique chevelure de peur que ses parents ne souhaitent la marier ! Elle pratiqua un pénitence incroyable, et plusieurs pieux auteurs pensent qu’elle répara ainsi bien des fautes qui furent commises dans la conquête du nouveau monde… Elle devint tertiaire dominicaine et connut 15 année d’épreuves spirituelles profonde mais ensuite elle eut de nombreuses consolations dont plusieurs apparitions du Seigneur Jésus qui lui montra sa prédilection en disant : Rose de mon cœur, sois une épouse pour moi ! Elle mourut à 31 ans, le 24 août 1617 et après sa mort, survint une vague de conversions dans son pays. Ce fut la première sainte du continent américain à être canonisée et sa popularité est extrême, bien au-delà de l’Amérique du sud.

Partout, dans tous les coins du monde, le Seigneur suscite des âmes pures, des chrétiens sincères et généreux qui aiment de tout leur cœur et en vérité, et rachètent les fautes de leurs frères. Sainte Rose avait trouvé le grand secret et le grand bonheur de cette vie : aimer Dieu. Elle nous rappelle ce grand secret, et nous transmet un parfum précieux, fait non de rose, mais d’espérance.

Pratique : Pratiquer quelques pénitences pour le Seigneur au cours de la journée

Vendredi 29 août : Décollation de St Jean-Baptiste

Que demanderai-je ? Sa mère lui dit : La tête de Jean-Baptiste. De l’évangile du jour.

Nous fêtons aujourd’hui le martyre de saint Jean-Baptiste. L’Evangile de saint Marc, au chapitre 6, nous rapporte comment il se produisit. Comme Jean-Baptiste avait reproché à Hérode de vivre avec Hérodiade, la femme de son frère Philippe, Hérode fit mettre Jean en prison. Et Salomé, la fille d’Hérodiade, au cours d’un banquet où elle avait dansé et particulièrement plu au public, demanda en récompense la tête de Jean sur un plateau… Et Jean-Baptiste mourut décapité dans sa sinistre prison de Machéronte, et ses disciples vinrent l’ensevelir. La décollation de saint Jean-Baptiste est fêtée à cette date du 29 août dés le 4° siècle en Afrique et en Orient.

Dans la chapelle de son église dédiée à saint Jean-Baptiste, le saint curé d’Ars écrivit ces mots terribles : Sa tête fut le prix d’une danse ! Quelle leçon ! La passion humaine, poussée dans ses extrêmes, ne recule devant rien… Aujourd’hui comme hier, l’Eglise sera impopulaire quand elle rappellera la morale. Et on voudra faire taire, au nom de la loi s’il le faut, cette institution rétrograde qui refuse la marche du temps et refuse d’applaudir les corruptions du jour. Mais pourquoi l’Eglise continue-t-elle de s’opposer à l’avortement, aux pratiques homosexuelles, aux adultères ? Parce que, avec un infini respect des personnes et de leurs faiblesses, elle doit toujours enseigner le message de Jésus et éclairer ceux qui veulent bien l’écouter. Prions pour que le courage ne nous manque jamais !

Pratique : se garder des paroles et des spectacles mauvais.

Jeudi 28 août : saint Augustin

Tu nous as fait pour Toi, Seigneur, et notre coeur est inquiet jusqu’à ce qu’il se repose en Toi ! Parole fameuse de saint Augustin.

Saint Augustin fut un être d’exception, d’une profonde intelligence et sensibilité. Il a marqué toute l’histoire de l’Eglise, comme le plus grand des Pères l’Eglise et le Père de la vie commune canoniale toujours vivace de nos jours… Il naquit en 354 à Tagaste en Numidie (actuelle Tunisie). Fils d’une catholique et d’un païen, il ne sera pas baptisé enfant, mais sa mère lui transmit la foi catholique. Durant un séjour à Carthage, il tomba cependant dans l’hérésie manichéenne qui reconnaissait deux principes, un du bien et un du mal…. Très brillant, il reçut une éducation d’un des meilleurs rhéteurs de l’époque, et enseigna lui-même la rhétorique. A Milan, il alla écouter saint Ambroise qui le ramena à la foi catholique par la profondeur et la puissance de son enseignement, et le baptisa à l’âge de 32 ans. Sa mère Monique avait tellement prié pour cela… Il se retira en Afrique et vécut pieusement ; son évêque Valère le remarqua et l’ordonna prêtre. C’est là qu’il fonda un style de vie religieuse en commun qui servit d’exemple à de nombreuses communautés par la suite. Choisi comme évêque d’Hippone (actuelle Annaba en Algérie), il se dévoua extraordinairement en prêchant contre les manichéens et autres hérétiques, en ayant un soin extrême de son peuple, et en écrivant un nombre incroyable de livres d’une doctrine remarquable. Son influence théologique sur tout l’occident fut exceptionnelle. Il mourut le 28 août 430, à l’âge de 76 ans, alors que les Vandales assiégeaient Hippone.

Saint Augustin est la preuve vivante que le génie humain, quand il s’unit au catholicisme, produit des véritables merveilles ! Nous n’avons sans doute pas le génie de saint Augustin, mais nous devons servir nous aussi là où le Seigneur nous a placé ! Et puiser à la source qui fit tant briller saint Augustin : Le catholicisme ! N’hésitons pas à lire ses merveilleux écrits comme « les confessions », une sagesse exceptionnelle s’y manifeste !

Pratique : une étude de la foi chrétienne, que nous devrions vraiment aimer !

Mercredi 27 août : Saint Joseph Calasanz

Y a-t-il un art plus grand que celui de diriger une âme et de former l’esprit d’un jeune ? C’est un art qui exige, de la part de celui qui le cultive, une application plus grande que ne le réclame l’art du statuaire ou du peintre ! (Saint Jean Chrysostome) Tiré de l’office des matines du jour.

S’il en est un qui sut éduquer les enfants, ce fut bien saint Joseph Calasanz ! Il naquit en Espagne, en Aragon plus précisément, dans un noble famille, au milieu du 16° siècle. Tout jeune il s’occupait naturellement de guider les enfants vers le Seigneur, leur enseignant le catéchisme et comment prier. Il devint prêtre et travailla à réformer le clergé en Espagne, mais sur une indication du Seigneur il partit pour Rome. Là-bas il vécut saintement dans une profonde prière et se dévouant merveilleusement pour soigner les malades qui s’y trouvaient. Sur une révélation du Ciel, il se consacra entièrement à l’instruction des enfants et fonda pour cela les clercs réguliers pauvres de écoles de la Mère de Dieu qui se répandirent partout. Ces religieux devaient se dévouer à l’éducation et à la formation des enfants, spécialement les plus pauvres, dans des écoles gratuites. Il aimait beaucoup la sainte Vierge qui lui apparut un jour tenant l’Enfant-Jésus qui le bénissait avec ses enfants pendant qu’ils priaient… Accusé injustement à l’âge de 80 ans, il supporta paisiblement la honte de cette accusation et la douleur de voir son œuvre presque détruite, mais il prédit qu’elle refleurirait plus tard, ce qui arriva. Il mourut le 25 août 1648, âgé de 92 ans, et on retrouva sa langue et son cœur incorrompus un siècle après sa mort.

Combien de fois j’ai accueilli des parents, pourtant peu tourné vers la religion, qui venaient inscrire leurs enfants au catéchisme parce que leurs enfants « leur posaient des questions sur Dieu, la mort, la vie » ! L’âme des enfants est étonnamment tournée vers les choses spirituelles… Quelle tristesse alors de voir si peu d’enfant formés aujourd’hui dans la religion. Et quelle joie aussi quand les chrétiens prennent au sérieux, comme saint Joseph Calasanz, d’éclairer l’âme des enfants ! Si cela vous tente d’y participer, parlez en à votre curé, il y a un terrible manque de catéchistes aujourd’hui !

Pratique : Prier pour la foi des enfants

Mardi 26 août : De la férie

Je bénirai le Seigneur en tout temps ; sa louange sera toujours dans ma bouche. Tiré de la liturgie du jour.

La plupart d’entre nous (du moins de ceux qui ont eu la chance de prendre des vacances…) sont maintenant rentrés. Loin la Méditerranée, les Alpes ou la Bretagne… Que reste-t-il de nos vacances ? J’espère un peu plus que quelques photos postées sur les réseaux sociaux… Normalement après les vacances, on devrait être reposés. Loin de l’agitation des villes, loin du terrible quotidien qui nous laisse si peu de temps libre, avec la découverte de nouveaux paysages et de nouveaux visages, nous devrions avoir récupéré toute notre énergie et l’envie de reprendre une nouvelle année avec enthousiasme. Est-ce bien le cas ? Normalement après les vacances, en plus du corps, l’âme aussi devrait aller mieux. Remplie des souvenirs et des rencontres, ayant profité du temps et de la vie, comment ne pas penser naturellement aux choses les plus importantes de nos vies ? Savons-nous aimer ceux qui nous entourent ? Avons-nous remercié pour tout ce qui nous est donné ? Cherchons-nous avec sincérité ce Dieu que nous rencontreront un jour, rien de plus certain, et qui nous demandera des comptes de notre vie ? Vous l’aurez compris, la fin des vacances ne devrait pas être le temps de la sinistrose mais des résolutions… et voilà sans doute la première : Je bénirai le Seigneur en tout temps ; sa louange sera toujours dans ma bouche.

Pratique : remercier le Seigneur pour cet été

Lundi 25 août : Saint Louis

C’est dans votre puissance, Seigneur que le roi trouvera sa joie, votre salut lui causera une vive allégresse ! Tiré de la liturgie du jour, au propre de France.

Saint Louis a joui d’une popularité extraordinaire comme le modèle du saint Roi chrétien. Il naquit en 1215, sa mère Blanche de Castille, une forte femme et une excellente chrétienne, le forma à la vertu et à son futur rôle de souverain. Devenu roi de France à l’âge de 12 ans, Il fut un d’époux affectueux de Marguerite, et bon père de ses 12 enfants. Vivant une vie très austère quasiment monastique, il se plaisait à soigner les pauvres de ses mains. Il était d’une profonde piété, récitant le bréviaire et se faisant appeler Louis « de Poissy » en souvenir de l’endroit où il avait été baptisé. Et il fut enfin un saint roi, d’une droiture totale, l’histoire a gardé le souvenir de la justice qu’il rendait à tous sous un chêne à Vincennes… Par ferveur, il voulut libérer Jérusalem et partit en croisade, ce fut un premier échec, mais il revint d’Orient avec la couronne d’épine du Seigneur et fit construire la sainte chapelle pour recueillir ce précieux trésor. Il mourut au cours d’une deuxième croisade à Tunis, le 25 août 1270, victime de la peste. Sentant sa fin venir, il appela son Fils auquel il donna son magnifique testament qui commence ainsi : Cher fils, la première chose que je t’enseigne, c’est que tu mettes ton cœur à aimer Dieu ; car sans ce, ne peut nul valoir nulle chose…Il fut enterré à saint Denis puis canonisé en 1297.

A tous ceux qui pensent qu’il est impossible d’être à la fois suroccupé par le quotidien et bon chrétien, saint Louis apporte un démenti flagrant. Pensez vous avoir plus de responsabilités que lui au quotidien ? La prière, nourriture de l’âme, et la charité qui la fait resplendir seront toujours incontournables pour une vie belle et lumineuse !

Pratique : Une prière pour la France

Dimanche 24 août : 11° dimanche après la Pentecôte

Jésus vint par Sidon vers la mer de Galilée, en passant au milieu de la Décapole. Et voici qu’on lui amena un homme qui était sourd et muet, en le priant de lui imposer les mains. Tiré de l’Evangile du jour.

Dans l’Evangile d’aujourd’hui, saint Marc précise que Jésus passait par la décapole quand il guérit un malheureux qui était sourd et muet. La décapole était à cette époque une région de mélanges. Mélanges de peuples, de cultures, et aussi de religions. Et quand les religions sont mélangées cela produit souvent une danger pour la foi. Beaucoup se disent alors que chacun a sa croyance, que c’est bien comme cela, et que le bon Dieu doit y trouver son compte. D’autres encore se disent que c’est bien compliqué de savoir où est le vrai Dieu avec toutes ces propositions, alors on ne s’occupe plus du problème et on tombe dans l’indifférence… Le sourd muet de la Décapole est donc très symbolique des hommes perturbés par la multitude des offres religieuses, et devenus incapables d’écouter Dieu et incapables de le louer. Et nous en savons quelque chose de ce problème, puisque c’est ce que nous vivons aujourd’hui dans la plupart des sociétés occidentales !

Jésus va guérir ce malheureux en un instant et émerveiller tout le peuple… Aucune chaine, aucune influence sociale, n’empêchera jamais le bon Dieu de travailler le cœur des hommes. En sommes nous vraiment convaincus ? Mais peut-être que la mentalité ambiante nous a touché, nous aussi… Nous rendant trop silencieux sur Dieu, n’osant plus parler de Lui, ni afficher publiquement notre foi. Il y a bien des sourds et des muets à guérir sur cette terre, à commencer sans doute par nous-mêmes !

Pratique : Faisons un geste public de dévotion envers la sainte Vierge.