Lundi 25 juillet : Saint Jacques le majeur, apôtre

Seigneur, qu’aidé par l’assistance de votre Apôtre Jacques, votre peuple mène une vie qui vous soit agréable et vous serve avec tranquillité et confiance. Tiré de la liturgie du jour.

Avec saint Jacques le Majeur, nous parlons aujourd’hui d’un personnage central, tant dans la Bible que dans l’histoire chrétienne ! La Bible nous rapporte que Jacques venait de Galilée et fut un des premiers appelés par le Seigneur à la suivre. Jésus le surnomma, avec Jean son frère, Boanergès, c’est-à-dire fils du tonnerre ! C’est dire le caractère de notre saint… Jacques faisait partie du groupe des privilégiés choisis par Jésus pour assister aux évènement majeurs de son existence comme sa transfiguration et son Agonie. L’Evangile de sa fête nous rappelle qu’il visait les plus hautes charges, et que le Seigneur lui révéla que sa grande mission serait de « boire la même coupe » que Lui-même, c’est-à-dire de donner sa vie en témoignage. Cela arriva vers l’an 42, au témoignage des Actes des Apôtres, tout près de la fête de Pâques. Hérode Agrippa le fit décapiter, il fut le premier apôtre à mourir pour le Seigneur. Des textes anciens rapportent qu’il pardonna à son bourreau. Depuis le 9° siècle son corps se trouve à Compostelle en Galice, où il fut l’objet d’une immense vénération dans tout l’occident qui multiplia les pèlerinages à son tombeau. Saint Jacques est d’ailleurs souvent représenté en habit de pèlerin avec la célèbre coquille « saint Jacques » au chapeau.

Beaucoup pensent que leurs défauts les empêchent de se mettre au service de Dieu. Grave erreur… Seriez vous aussi colériques que saint Jacques, et aussi brutal que lui ? Paresseux comme une loche, ou orgueilleux comme un paon ? Fortement impur ou toujours tenté de gourmandise ? Venez comme vous êtes, comme on dit maintenant, Jésus prend tout le monde ! Mais mettez vous pour de vrai au travail pour le Royaume de Dieu !

Pratique : Une bonne œuvre au service de Dieu

Dimanche 24 juillet : 7° dimanche après la Pentecôte

Gardez-vous des faux prophètes ! Tiré de l’évangile du jour

A écouter le monde médiatique d’aujourd’hui, on s’aperçois qu’une nouvelle race d’homme très dangereuse est apparue sur la terre, les complotistes ! Pensez donc ! Ces mauvais français qui imaginent que les responsables politiques d’aujourd’hui pourraient les manipuler et leur mentir. Qu’ils pourraient aussi agir parfois avec des arrières pensées politiques, et même en vue d’un intérêt personnel ! Incroyable de constater cela au 21° siècle ! Et pourtant Jésus semble bien de ce camp quand il déclare tranquillement dans l’Evangile à ses disciples, Gardez vous ! Ce même Jésus qui nous encourage si souvent à avoir confiance en Dieu et sa Providence, nous demande clairement de nous méfier des hommes. Et on doit bien se garder de tous, puisqu’on doit même soupçonner les moins douteux d’apparence, ceux qui se présentent au nom de Dieu, Gardez-vous des faux prophètes! Jésus serait-il complotiste ?

La vérité est que Jésus sait ce qu’il y a dans l’homme. De belles choses y existent, mais aussi des misères, et la capacité à magouiller et tricher quand son intérêt est en jeu… Qui ne constate en lui-même cette triste tendance ? Même les saints savaient cela et on raconte que saint Philippe Néri, quand il quittait sa maison le matin disait à Jésus, en boutade, Seigneur, méfiez-vous de Philippe, ce soir il pourrait être devenu musulman ! L’évangile d’aujourd’hui est donc une terrible leçon de réalisme et d’exigence. Ayez confiance en Dieu, mais pas trop dans les hommes ! Et ne faites jamais l’impasse du discernement dans les choix de votre vie !

Pratique : Prions le Seigneur de nous donner la prudence

Samedi 23 juillet : Saint Apollinaire

Il y eut parmi les disciples une dispute : lequel d’entre eux devait passer pour le plus grand. Et Jésus leur dit : « …que le plus grand parmi vous devienne comme le plus jeune, et celui qui gouverne comme celui qui sert. » Tiré de l’Evangile de la fête.

Selon le bréviaire, saint Apollinaire serait originaire d’Antioche et aurait été disciple de saint Pierre. C’est ce même saint Pierre qui, depuis Rome, l’aurait envoyé évangéliser Ravenne. Il y aurait beaucoup travaillé et multiplié les miracles, amenant de nombreuses conversions et l’établissement solide du catholicisme dans la ville. Cette ville de Ravenne devint très célèbre par la suite (Elle fut la résidence de l’empereur romain à une époque), et y fut bâti, au 6° siècle, une splendide basilique en l’honneur de son patron : saint Apollinaire. Dans l’abside de cette basilique, saint Apollinaire est représenté dans une antique mosaïque, en train de prier dans le Paradis. Il mourut martyr un 25 juillet, peut-être de l’an 75. Sa Messe fait écho a un fait amusant de l’histoire. Devant l’importance que Ravenne avait pris à une époque, ses évêques refusèrent la soumission au Pape. Alors dans la Messe de saint Apollinaire on choisit le passage où Jésus s’oppose à la dispute de ses disciples qui voulaient savoir qui était le plus grand, en recommandant l’humilité du service !

Nous avons été créés pour servir. N’est-ce pas une fierté d’avoir fondé une famille et élevé des enfants ? Ou d’avoir travaillé consciencieusement pendant de longues années ? Ou encore d’avoir consacré sa vie à Dieu ? Quelle que soit notre mission, faisons là de tout cœur et même remercions Dieu de nous faire ainsi confiance…

Pratique : Aujourd’hui nous serons attentifs à servir les autres

Vendredi 22 juillet : Sainte Marie Madeleine

Prenez part à ma joie vous tous qui aimez le Seigneur, car celui que je cherchais m’est apparu.Et tandis que je pleurais auprès du sépulcre, j’ai vu le Seigneur ! Tiré de la liturgie du jour.

Qui était sainte Marie-Madeleine ? La question peut sembler bizarre, mais elle ne l’est pas ! L’Evangile mentionne en effet à trois endroits différents une femme qui pourrait lui correspondre: La pécheresse qui arrosa les pieds de Jésus de ses larmes au chapitre 7 de saint Luc (L’évangile du jour). Marie de Béthanie, la sœur de Marthe et Lazare. Vous savez, celle qui écoutait, captivée, les paroles de Jésus tandis que sa sœur faisait tout le service… Et enfin Marie de Magdala, délivrée de sept démons par notre Seigneur, et qui fut témoin de la mort et de la résurrection du Seigneur. Voilà pourquoi en occident, avec saint Grégoire et saint Augustin, on pensa que ces trois femmes n’en faisaient qu’une ! Mais en Orient la Tradition est de fêter ces trois femmes comme différentes.

Sans prétendre trancher cette querelle, je remarquerai simplement que saint Marie-Madeleine fut immensément aimée des chrétiens au cours des siècles. Elle est un tel signe d’espérance pour les pécheurs que nous sommes tous ! Comme le dit saint Grégoire, quand on entend Jésus dire que ses péchés sont pardonnés parce qu’elle a beaucoup aimé, on a plus envie de pleurer que de discourir… Et avec tous les chrétiens des siècles passé, nous prions sainte Marie Madeleine de nous monter ce chemin du pardon des péché et du véritable amour ! Sainte Marie Madeleine, priez pour les pécheurs, priez aussi pour nos provençaux qui vous ont choisi comme patronne !

Pratique : Dans notre prière, n’oublions pas de dire au Seigneur que nous l’aimons.

Jeudi 21 juillet : Saint Laurent de Brindes

Nous sommes les ambassadeurs du Christ, comme si Dieu Lui-même exhortait par notre intermédiaire. Nous vous en supplions par le Christ : réconciliez-vous avec Dieu. Tiré de la liturgie du jour.

Giulio Cesare Rossi, notre futur saint Laurent, naquit à Brindes en Apulie le 22 juillet 1559. Encore adolescent quand il entra chez les frères Capucins, il excella très vite dans les études, connaissant parfaitement plusieurs langues antiques et modernes. Ordonné prêtre, il se révéla un prédicateur infatigable, un grand fondateur de couvents surtout dans l’Allemagne du sud, l’Autriche et la Bohème, et un extraordinaire savant qui écrivit de nombreux ouvrages sacrés. Bientôt nommé ministre général de son ordre, il était souvent consulté par le Pape sur les sujets les plus graves. Il participa activement à la contre réforme de la fin du 16° siècle après le Concile de Trente, à la lutte contre les Turcs qui menaçaient la chrétienté, et à de nombreuses missions diplomatiques délicates. Au milieu de ces immenses occupations, il restait un religieux pieux et observant. Il mourut à Lisbonne le 22 juillet 1619, et fut proclamé docteur de l’Eglise le 19 mars 1959.

La vitalité d’un saint Laurent, qui impressionna ses contemporains, nous impressionne encore aujourd’hui : Comment arriver à être à la fois être un grand savant, un pacificateur de la société, un prédicateur inlassable, un homme de gouvernement, et être un religieux observant ? Résoudre cette équation devrait intéresser les mères de familles nombreuses, les travailleurs surchargés, et les prêtres zélés… Si vous posiez la question à saint Laurent, il vous répondrait sans aucun doute : par la prière ! Mais le croirez vous ?

Pratique : Demander à Dieu qu’Il nous éclaire sur la conduite de notre vie.

Mercredi 20 juillet : Saint Jérôme Emilien

La religion pure et sans tache devant notre Dieu et Père, c’est d’avoir soin des orphelins et des veuves dans leur détresse, et de se garder pur des souillures de ce monde. Tiré de la liturgie du jour

Saint Jérôme Emilien fut, lui aussi, un magnifique exemple de charité, et il l’exerça envers les orphelins. Il naquit à Venise de la famille patricienne des Emiliani. D’abord soldat, il dut combattre pour Venise mais fut emprisonné dans un sinistre cachot. Une fervente prière à Marie lui valut d’en être miraculeusement tiré. Revenu à Venise, il ne veut servir que Dieu désormais, en se dévouant auprès de ceux qui souffraient. Il eut une immense compassion pour les enfants orphelins qui erraient dans la ville, et érigea pour eux de nombreux orphelinats où il les soignait et leur enseignait la foi catholique. A Somasque, près de Bergame, il fonda sa congrégation appelée les Somasques, qui se dévouèrent aux orphelins et à l’éducation chrétienne des enfants en général. Il mourut comme il l’avait prédit, le 8 février 1537, victime de la peste et de son dévouement pour ceux qui étaient atteints de ce fléau.

Habituellement quand Dieu veut qu’une œuvre nouvelle naisse dans son Eglise, il en fait ressentir le besoin dans le cœur de ses amis. Ainsi saint Jean Bosco, saint Joseph Calansanz, et saint Jérôme Emilien ressentirent combien les enfants abandonnés avaient besoin de secours. Ils répondirent à l’appel de Dieu et firent briller dans l’Eglise leur merveilleux dévouement. Sachons, nous aussi, avoir le cœur ouvert aux détresses de notre temps que le Seigneur nous montrera !

Pratique : Prier pour les enfants abandonnés d’aujourd’hui

Mardi 19 juillet : Saint Vincent de Paul

Il m’a envoyé pour évangéliser les pauvres, guérir ceux qui ont le cœur brisé. Tiré de la Messe propre du jour.

Avec saint Vincent de Paul, nous fêtons une immense figure de la foi catholique, dont la réputation est encore profondément positive dans notre monde sécularisé. Il naquit à Pouy dans les Landes le 24 avril 1581, et jusqu’à 15 ans il gardera les cochons. Son père remarque ses dons intellectuels et veut assurer l’avenir de sa famille : Il sera « d’Eglise ». Après des études sérieuses à Toulouse, il devient Prêtre le 23 septembre 1600; il a 19 ans. La première partie de sa vie de prêtre est peu édifiante, même s’il aura toujours un grand amour des pauvres. Il cherche une réussite humaine et une bonne place, ce qui était fréquent, hélas, à l’époque… Mais, arrivé à Paris, il se lie au milieu dévot dominé par Pierre de Bérulle qui devient son directeur spirituel et l’incite à devenir curé de Clichy. Il est touché par la piété du peuple des campagnes. Plus tard il devient précepteur de la famille de Gondi qui lui demande de faire des missions pour les habitants de leurs terres. Et là, à Gannes, il assiste un mourant de grande réputation chrétienne qui se confie à lui et lui avoue qu’il a caché un péché en confession depuis des années.

C’est un choc pour saint Vincent : Cet homme n’a donc jamais rencontré de prêtre rempli de bonté pour l’aider dans sa démarche ! Vincent comprend la leçon et va se donner entièrement au Royaume de Dieu. Aumônier des galères, organisateur de grandes œuvres de charité (enfants trouvés, pauvres, filles perdues, victimes de la guerre), fondateurs des filles de la charité (vous savez : les religieuses en cornettes blanches dans les 2 cv…), fondateurs des prêtres de la Mission, réformateur du clergé parisien, inspirateur des mission à l’étranger, il fait tout ! Il meurt à Paris le 27 septembre auréolé d’une immense réputation.

Si nous pouvions être, pour ceux que nous rencontrerons, une vraie image de la bonté de Dieu !

Pratique : Un acte de charité envers un pauvre

Lundi 18 juillet : Saint Camille de Lellis

J’étais malade, et vous m’avez visité. En vérité, je vous le dit : toutes les fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits d’entre mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. Tiré de la liturgie du jour.

Saint Camille brilla d’un immense amour et dévouement envers les malades et les mourants. Il naquit au milieu du 16° siècle à Bucchianico dans le diocèse de Chieti, d’une mère déjà sexagénaire. Il n’eut pas une jeunesse très édifiante, mais à l’âge de 25 ans il se convertit au Seigneur, et voulut entrer, deux fois de suite, chez les capucins. Mais le Seigneur avait choisi autre chose pour lui, et se déclara alors une maladie qui l’obligea à sortir du couvent. Il fut alors chargé de la direction de l’hôpital des incurables à Rome : La Providence le menait vers les malades. Il se dépense sans compter auprès d’eux, tant pour les soigner que pour les guider vers le Ciel. A 32 ans, il ne craignit pas de reprendre les études au milieu d’enfants, et finit par devenir prêtre, et il fonda alors la Congrégation des Clercs réguliers ministres des infirmes. Les religieux de cet institut faisaient, en plus des trois vœux ordinaires, le vœu de soigner les pestiférés au péril même de leur vie. On imagine sans peine le bien que firent ces religieux ! Ayant dépensé tout sa vie dans la charité, il expira à Rome le 14 juillet 1614, à l’âge de 65 ans en récitant la prière des agonisants. Il est le patron des hôpitaux et des agonisants.

Que le visage du Christ Jésus t’apparaisse doux et joyeux ! C’est en disant cette partie de la prière des agonisants que saint Camille rendit son âme à Dieu. Comment douter de l’accueil du Seigneur pour celui qui s’est vraiment dépensé pour ceux qui souffrent ? Mais que nous sommes doués pour nous donner des excuses pour ne pas le faire !

Pratique : un acte de charité envers un malade ou un pauvre.

Dimanche 17 juillet : 6° dimanche après la Pentecôte

J’ai compassion de cette foule ! Tiré de l’évangile du jour.

On peut trouver des exceptions. Une sainte Thérèse de l’Enfant Jésus déclarera qu’elle n’a pas le souvenir d’avoir rien refusé au bon Dieu depuis l’âge de trois ans. Un saint Curé d’Ars découvrira le péché au confessionnal… Hors ces cas où éclate le triomphe de la grâce de Dieu dans des âmes saintes, tous les hommes connaissent par expérience la domination au moins ponctuelle du péché, les échecs répétés dans les résolutions pourtant prises sérieusement, et la fragilité devant la tentation…

Que pense de nous Jésus, Lui qui est mort sur la Croix tellement il détestait le péché des hommes ? L’Evangile du jour pourrait nous donner une bonne indication.. J’ai compassion de cette foule ! dit-il à ses apôtres. Il n’y avait sans doute pas que des saints dans les assistants, mais des simples fidèles comme vous et moi. Jésus les regarde avec un amour particulier, et Il explique pourquoi : voilà déjà trois jours qu’ils me suivent… En voilà un magnifique secret du cœur de Jésus ! Si, malgré nos misère et nos fautes, nous essayons de le suivre, de l’écouter, si nous refusons de perdre l’espérance, Lui ne nous laissera jamais tomber ! On devrait répéter cela à tous ceux qui se croient trop loin de Dieu pour en attendre quelque chose. A ceux qui désespèrent à cause d’une faute grave qui les domine, ou à cause d’une relation non conforme à la loi de Dieu dont ils ne peuvent se sortir, ou à cause d’un lourd passé : Ne lâchez pas le Seigneur, continuez à prier, et Il aura compassion de vous ! Il pourrait même faire des miracles, qu’on se le dise !

Pratique : Prions pour ceux qui n’ont pas d’espérance

Samedi 16 juillet : Commémoraison de notre Dame du mont Carmel

Dieu, vous orné l’Ordre du Carmel du titre particulier de la bienheureuse Marie toujours Vierge et votre Mère : accordez-nous, dans votre bonté, que, soutenus de la protection de celle dont nous honorons aujourd’hui solennellement la mémoire, nous méritions de parvenir aux joies éternelles. Tiré de la liturgie du jour.

Dans la Bible, le mont Carmel était le lieu privilégié où résidait le prophète Elie. On se plut, au cours de l’histoire chrétienne, à voir dans l’histoire de ce prophète, des annonces du mystère de la Vierge Marie. Ainsi au début du 13° siècle des anciens documents nous transmettent l’existence, sur le mont Carmel, d’ermites de notre Dame du mont Carmel, c’est-à-dire dévoués à la sainte Vierge et vivant sur le mont Carmel. Au temps des croisades et devant la persécution musulmane, ces religieux revinrent en Occident, mais ils ne trouvaient pas facilement à recruter des religieux. Ils prièrent donc instamment la sainte Vierge de protéger l’ordre qui lui était spécialement dédié. La sainte Vierge apparut au supérieur de l’ordre, saint Simon Stock le 16 juillet 1251 en disant : Voici le privilège que je te donne, dit-elle à saint Simon Stock, à toi et à tous les enfants du Carmel. Quiconque meurt revêtu de cet habit, ne souffrira pas des feux éternels. Si l’on revêtait le scapulaire du Mont Carmel (c’est-à-dire si l’on se faisait religieux dans cet ordre…) on était assuré du salut ! Les vocations alors affluèrent, l’ordre était sauvé… Ce privilège de Marie s’étendra à tous les tertiaires du Carmel, c’est-à-dire à tous ceux qui recevraient le scapulaire. De grand saints ont popularisé cet ordre du Carmel parmi nous : Sainte Thérèse d’Avila, saint Jean de la Croix, et surtout sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus.

L’ordre des Carmes fit un bien considérable dans l’Eglise jusqu’à nos jours en nous rappelant l’importance de la prière et de la dévotion à Marie. Essayons nous aussi de vivre de cet esprit !

Pratique : se faire imposer le scapulaire du mont-Carmel par un prêtre, et le porter