Samedi 4 mars : Samedi des quatre-temps


Lorsque je criais vers le Seigneur, Il a exaucé ma voix contre ceux qui m’entouraient pour me perdre !
De la liturgie du jour

Venons-en à la question qui fâche tout le monde ! L’objection la plus forte pour éviter de se confesser. Pourquoi y a-t-il besoin de dire ses péchés ? Dieu veut-il notre humiliation ? Il est au courant de tout, pourquoi ne suffit-il pas de Lui demander pardon dans l’intime de son cœur ? On pourrait encore demander pardon au prêtre pour tous ses péchés, mais sans avoir besoin de dire ceux ci précisément… C’est pourtant bien cela que nous demande l’Eglise ! Regretter ses péchés devant Dieu dans l’intime de son cœur, est absolument nécessaire avant de se confesser. Mais, il faut un peu plus, il faut encore les accuser au prêtre.

Pour bien comprendre cette demande de l‘Eglise, réfléchissez à ceci : J’ai lu parfois des récits de soldats qui avaient participé à des atrocités pendant la guerre. Bien souvent ils éprouvaient le besoin, quand la mort arrivait, de les dire à ceux qui l’entourait et en demander pardon. Dire une faute, c’est une manière pour nous, pauvres hommes, de la chasser de notre cœur. C’est tellement lourd le péché ! Quelle terreur de penser qu’on peut rester des années durant avec une faute grave sur la conscience ! Qu’on en porte le poids, qu’on en soit rongé, sans faire la démarche de s’en libérer ! Le Seigneur qui connaît bien nos cœurs d’hommes a voulu que dans son Eglise on puisse se libérer vraiment de ses fautes. Au prix d’une humiliation, certes, mais d’une humiliation qui libère et guérit ! Lorsque je criais vers le Seigneur, Il a exaucé ma voix contre ceux qui m’entouraient pour me perdre !

Pratique : Comme la sainte Vierge l’a demandé à Lourdes, prions pour les pécheurs