Mardi 23 juillet : Saint Apollinaire

Il y eut parmi les disciples une dispute : lequel d’entre eux devait passer pour le plus grand. Et Jésus leur dit : « …que le plus grand parmi vous devienne comme le plus jeune, et celui qui gouverne comme celui qui sert. » Tiré de l’Evangile de la fête.

Selon le bréviaire, saint Apollinaire serait originaire d’Antioche et aurait été disciple de saint Pierre. C’est ce même saint Pierre qui, depuis Rome, l’aurait envoyé évangéliser Ravenne. Il y aurait beaucoup travaillé et multiplié les miracles, amenant de nombreuses conversions et l’établissement solide du catholicisme dans la ville. Cette ville de Ravenne devint très célèbre par la suite (Elle fut la résidence de l’empereur romain à une époque), et y fut bâti, au 6° siècle, une splendide basilique en l’honneur de son patron : saint Apollinaire. Dans l’abside de cette basilique, saint Apollinaire est représenté dans une antique mosaïque, en train de prier dans le Paradis. Il mourut martyr un 25 juillet, peut-être de l’an 75. Sa Messe fait écho a un fait amusant de l’histoire. Devant l’importance que Ravenne avait pris à une époque, ses évêques refusèrent la soumission au Pape. Alors dans la Messe de saint Apollinaire on choisit le passage où Jésus s’oppose à la dispute de ses disciples qui voulaient savoir qui était le plus grand, en recommandant l’humilité du service !

Nous avons été créés pour servir. N’est-ce pas une fierté d’avoir fondé une famille et élevé des enfants ? Ou d’avoir travaillé consciencieusement pendant de longues années ? Ou encore d’avoir consacré sa vie à Dieu ? Quelle que soit notre mission, faisons là de tout cœur et même remercions Dieu de nous faire ainsi confiance…

Pratique : Aujourd’hui nous serons attentifs à servir les autres

Lundi 22 juillet : Sainte Marie Madeleine

Prenez part à ma joie vous tous qui aimez le Seigneur, car celui que je cherchais m’est apparu.Et tandis que je pleurais auprès du sépulcre, j’ai vu le Seigneur ! Tiré de la liturgie du jour.

Qui était sainte Marie-Madeleine ? La question peut sembler bizarre, mais elle ne l’est pas ! L’Evangile mentionne en effet à trois endroits différents une femme qui pourrait lui correspondre: La pécheresse qui arrosa les pieds de Jésus de ses larmes au chapitre 7 de saint Luc (L’évangile du jour). Marie de Béthanie, la sœur de Marthe et Lazare. Vous savez, celle qui écoutait, captivée, les paroles de Jésus tandis que sa sœur faisait tout le service… Et enfin Marie de Magdala, délivrée de sept démons par notre Seigneur, et qui fut témoin de la mort et de la résurrection du Seigneur. Voilà pourquoi en occident, avec saint Grégoire et saint Augustin, on pensa que ces trois femmes n’en faisaient qu’une ! Mais en Orient la Tradition est de fêter ces trois femmes comme différentes.

Sans prétendre trancher cette querelle, je remarquerai simplement que saint Marie-Madeleine fut immensément aimée des chrétiens au cours des siècles. Elle est un tel signe d’espérance pour les pécheurs que nous sommes tous ! Comme le dit saint Grégoire, quand on entend Jésus dire que ses péchés sont pardonnés parce qu’elle a beaucoup aimé, on a plus envie de pleurer que de discourir… Et avec tous les chrétiens des siècles passé, nous prions sainte Marie Madeleine de nous monter ce chemin du pardon des péché et du véritable amour ! Sainte Marie Madeleine, priez pour les pécheurs, priez aussi pour nos provençaux qui vous ont choisi comme patronne !

Pratique : Dans notre prière, n’oublions pas de dire au Seigneur que nous l’aimons.

Dimanche 21 juillet : 9° dimanche après la Pentecôte

Si tu connaissais, toi aussi, au moins en ce jour qui t’est donné, ce qui te procurerait la paix ! Tiré de l’évangile du jour.

On l’a dit des milliers de fois, mais cela fait toujours autant de joie de le redire, Jésus est bon pour les pécheurs que nous sommes tous ! En voulez vous un exemple supplémentaire ? Voyez ce qu’Il dit aujourd’hui à la ville de Jérusalem dans l’Evangile. Si tu connaissais, toi aussi, au moins en ce jour qui t’est donné, ce qui te procurerait la paix ! L’infidélité de Jérusalem ce n’est pas nouveau… Et Jésus pourrait légitimement reprocher à cette ville d’avoir repoussé saint Jean Baptiste, de n’avoir pas bien accueilli saint Joseph et la sainte Vierge, et même d’avoir été relativement indifférent à sa prédication.. Mais aujourd’hui au moins, au jour des Rameaux, quand Il rentre glorieux dans sa ville, on pourrait s’intéresser à Lui ! Si Jérusalem se tournait vers Lui au moins une fois sincèrement, et Jésus effacerait d’un coup des années de tiédeur…

Mais hélas, mille fois hélas, Jérusalem n’écoutera pas, encore une fois, la parole de paix et de joie que Jésus venait lui porter… Vous saisissez l’avertissement ? Attention au danger d’endurcissement du cœur ! Parce qu’après Jérusalem, ce danger nous menace nous aussi. C’est si facile de garder rancune sans jamais pardonner, c’est si facile de se laisser prendre dans l’indifférence religieuse et ne plus rien faire pour le Seigneur, c’est si facile de ne s’occuper que de soi et ne plus regarder les pauvres et les souffrants… Il suffit de multiplier les péchés sans s’en repentir et d’étouffer la petite voie intérieure qui nous reproche régulièrement nos fautes. L’Evangile d’aujourd’hui est un bon avertissement pour nous tous : Prions pour éviter le malheur terrible de l’endurcissement du cœur !

Pratique : Demander au Seigneur de ne jamais s’endurcir

Samedi 20 juillet : Saint Jérôme Emilien

La religion pure et sans tache devant notre Dieu et Père, c’est d’avoir soin des orphelins et des veuves dans leur détresse, et de se garder pur des souillures de ce monde. Tiré de la liturgie du jour

Saint Jérôme Emilien fut, lui aussi, un magnifique exemple de charité, et il l’exerça envers les orphelins. Il naquit à Venise de la famille patricienne des Emiliani. D’abord soldat, il dut combattre pour Venise mais fut emprisonné dans un sinistre cachot. Une fervente prière à Marie lui valut d’en être miraculeusement tiré. Revenu à Venise, il ne veut servir que Dieu désormais, en se dévouant auprès de ceux qui souffraient. Il eut une immense compassion pour les enfants orphelins qui erraient dans la ville, et érigea pour eux de nombreux orphelinats où il les soignait et leur enseignait la foi catholique. A Somasque, près de Bergame, il fonda sa congrégation appelée les Somasques, qui se dévouèrent aux orphelins et à l’éducation chrétienne des enfants en général. Il mourut comme il l’avait prédit, le 8 février 1537, victime de la peste et de son dévouement pour ceux qui étaient atteints de ce fléau.

Habituellement quand Dieu veut qu’une œuvre nouvelle naisse dans son Eglise, il en fait ressentir le besoin dans le cœur de ses amis. Ainsi saint Jean Bosco, saint Joseph Calansanz, et saint Jérôme Emilien ressentirent combien les enfants abandonnés avaient besoin de secours. Ils répondirent à l’appel de Dieu et firent briller dans l’Eglise leur merveilleux dévouement. Sachons, nous aussi, avoir le cœur ouvert aux détresses de notre temps que le Seigneur nous montrera !

Pratique : Prier pour les enfants abandonnés d’aujourd’hui

Vendredi 19 juillet : Saint Vincent de Paul

Il m’a envoyé pour évangéliser les pauvres, guérir ceux qui ont le cœur brisé. Tiré de la Messe propre du jour.

Avec saint Vincent de Paul, nous fêtons une immense figure de la foi catholique, dont la réputation est encore profondément positive dans notre monde sécularisé. Il naquit à Pouy dans les Landes le 24 avril 1581, et jusqu’à 15 ans il gardera les cochons. Son père remarque ses dons intellectuels et veut assurer l’avenir de sa famille : Il sera « d’Eglise ». Après des études sérieuses à Toulouse, il devient Prêtre le 23 septembre 1600; il a 19 ans. La première partie de sa vie de prêtre est peu édifiante, même s’il aura toujours un grand amour des pauvres. Il cherche une réussite humaine et une bonne place, ce qui était fréquent, hélas, à l’époque… Mais, arrivé à Paris, il se lie au milieu dévot dominé par Pierre de Bérulle qui devient son directeur spirituel et l’incite à devenir curé de Clichy. Il est touché par la piété du peuple des campagnes. Plus tard il devient précepteur de la famille de Gondi qui lui demande de faire des missions pour les habitants de leurs terres. Et là, à Gannes, il assiste un mourant de grande réputation chrétienne qui se confie à lui et lui avoue qu’il a caché un péché en confession depuis des années.

C’est un choc pour saint Vincent : Cet homme n’a donc jamais rencontré de prêtre rempli de bonté pour l’aider dans sa démarche ! Vincent comprend la leçon et va se donner entièrement au Royaume de Dieu. Aumônier des galères, organisateur de grandes œuvres de charité (enfants trouvés, pauvres, filles perdues, victimes de la guerre), fondateurs des filles de la charité (vous savez : les religieuses en cornettes blanches dans les 2 cv…), fondateurs des prêtres de la Mission, réformateur du clergé parisien, inspirateur des mission à l’étranger, il fait tout ! Il meurt à Paris le 27 septembre auréolé d’une immense réputation.

Si nous pouvions être, pour ceux que nous rencontrerons, une vraie image de la bonté de Dieu !

Pratique : Un acte de charité envers un pauvre

Jeudi 18 juillet : Saint Camille de Lellis

J’étais malade, et vous m’avez visité. En vérité, je vous le dit : toutes les fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits d’entre mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. Tiré de la liturgie du jour.

Saint Camille brilla d’un immense amour et dévouement envers les malades et les mourants. Il naquit au milieu du 16° siècle à Bucchianico dans le diocèse de Chieti, d’une mère déjà sexagénaire. Il n’eut pas une jeunesse très édifiante, mais à l’âge de 25 ans il se convertit au Seigneur, et voulut entrer, deux fois de suite, chez les capucins. Mais le Seigneur avait choisi autre chose pour lui, et se déclara alors une maladie qui l’obligea à sortir du couvent. Il fut alors chargé de la direction de l’hôpital des incurables à Rome : La Providence le menait vers les malades. Il se dépense sans compter auprès d’eux, tant pour les soigner que pour les guider vers le Ciel. A 32 ans, il ne craignit pas de reprendre les études au milieu d’enfants, et finit par devenir prêtre, et il fonda alors la Congrégation des Clercs réguliers ministres des infirmes. Les religieux de cet institut faisaient, en plus des trois vœux ordinaires, le vœu de soigner les pestiférés au péril même de leur vie. On imagine sans peine le bien que firent ces religieux ! Ayant dépensé tout sa vie dans la charité, il expira à Rome le 14 juillet 1614, à l’âge de 65 ans en récitant la prière des agonisants. Il est le patron des hôpitaux et des agonisants.

Que le visage du Christ Jésus t’apparaisse doux et joyeux ! C’est en disant cette partie de la prière des agonisants que saint Camille rendit son âme à Dieu. Comment douter de l’accueil du Seigneur pour celui qui s’est vraiment dépensé pour ceux qui souffrent ? Mais que nous sommes doués pour nous donner des excuses pour ne pas le faire !

Pratique : un acte de charité envers un malade ou un pauvre.

Mercredi 17 juillet : De la férie

Seigneur, notre maître, que votre nom est admirable dans toute la terre. Car votre magnificence s’élève au dessus des cieux. Tiré de la liturgie du jour

Terminons aujourd’hui notre série sur l’art chrétien. Au cas où il se trouveraient, dans les lecteurs de ce mot, des artistes qui voudraient se dévouer au service de l’Eglise, voici quelques indications qu’elle vous donne… Toute vraie œuvre d’art est belle, mais n’a pas forcément vocation à entrer dans une église ! Un magnifique paysage d’un peintre anglais réjouira les amateurs de nature, mais cet art profane, magnifique en lui même, n’est justement pas fait pour l’église. Il faut que le sujet traité soit un sujet religieux ! Mais même un sujet religieux ne convient pas toujours. Pour devenir un art sacré, propre à l’église, l’œuvre d’art doit essayer d’exprimer la foi de l’Eglise. Si l’on représente un Christ en Croix désespéré de son châtiment, c’est une œuvre religieuse mais qui ne rend pas compte de la foi et du mystère d’un Dieu qui offre sa vie pour les hommes… Pour faire de l’art sacré on doit donc connaître ces mystères de la foi, il faut aussi passer du temps à méditer le mystère (c’est vrai pour tout art, mais tout particulièrement pour l’art sacré) et enfin porter tous ses frères humains avec leurs doutes et leurs combats devant la lumière qu’on a saisi. Entrez un jour de soleil dans la sainte Chapelle à Paris, et, dans le jeu extraordinaire des couleurs des vitraux, vous aurez l’impression très nette du Paradis. Regardez le tableau de l’Angelus de Millet (un des plus populaire de l’histoire de France) et vous saurez ce qu’était la piété simple du temps passé. Ecoutez un peu de chant grégorien de la Messe des défunts et vous saisirez immédiatement la paix que l’Eglise voudrait vous transmettre. Quel chantier magnifique pour les courageux… trop peu nombreux, à mon avis !

Pratique : Méditer quelques instants devant une œuvre d’art

Mardi 16 juillet : Commémoraison de Notre-Dame du mont Carmel

Dieu, vous orné l’Ordre du Carmel du titre particulier de la bienheureuse Marie toujours Vierge et votre Mère : accordez-nous, dans votre bonté, que, soutenus de la protection de celle dont nous honorons aujourd’hui solennellement la mémoire, nous méritions de parvenir aux joies éternelles. Tiré de la liturgie du jour.

Dans la Bible, le mont Carmel était le lieu privilégié où résidait le prophète Elie. On se plut, au cours de l’histoire chrétienne, à voir dans l’histoire de ce prophète, des annonces du mystère de la Vierge Marie. Ainsi au début du 13° siècle des anciens documents nous transmettent l’existence, sur le mont Carmel, d’ermites de notre Dame du mont Carmel, c’est-à-dire dévoués à la sainte Vierge et vivant sur le mont Carmel. Au temps des croisades et devant la persécution musulmane, ces religieux revinrent en Occident, mais ils ne trouvaient pas facilement à recruter des religieux. Ils prièrent donc instamment la sainte Vierge de protéger l’ordre qui lui était spécialement dédié. La sainte Vierge apparut au supérieur de l’ordre, saint Simon Stock le 16 juillet 1251 en disant : Voici le privilège que je te donne, dit-elle à saint Simon Stock, à toi et à tous les enfants du Carmel. Quiconque meurt revêtu de cet habit, ne souffrira pas des feux éternels. Si l’on revêtait le scapulaire du Mont Carmel (c’est-à-dire si l’on se faisait religieux dans cet ordre…) on était assuré du salut ! Les vocations alors affluèrent, l’ordre était sauvé… Ce privilège de Marie s’étendra à tous les tertiaires du Carmel, c’est-à-dire à tous ceux qui recevraient le scapulaire. De grand saints ont popularisé cet ordre du Carmel parmi nous : Sainte Thérèse d’Avila, saint Jean de la Croix, et surtout sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus.

L’ordre des Carmes fit un bien considérable dans l’Eglise jusqu’à nos jours en nous rappelant l’importance de la prière et de la dévotion à Marie. Essayons nous aussi de vivre de cet esprit !

Pratique : se faire imposer le scapulaire du mont-Carmel par un prêtre, et le porter

Lundi 15 juillet : Saint Henri

O Dieu, en ce jour, vous avez fait passer le bienheureux Henri, votre Confesseur, du sommet de l’empire de la terre au royaume du ciel : nous vous demandons en suppliant que, comme en le prévenant par l’abondance de votre grâce, vous l’avez fait triompher des attraits du siècle, vous nous fassiez aussi, à son imitation, éviter les séductions du monde et parvenir jusqu’à vous avec des cœurs purs. Tiré de la liturgie du jour.

Bonne fête à tous ceux qui, comme moi, portent le glorieux patronyme de saint Henri, duc de Bavière, roi de Germanie, empereur du saint empire romain germanique, et surtout glorieux saint de l’Église catholique ! Saint Henri fut surnommé à juste titre le pieux, car avec lui un moine semblait être monté sur le trône ! En effet saint Henri n’aimait rien tant que chanter l’office avec les moines. Il garda aussi toute sa vie la virginité avec sa femme sainte Cunégonde. De même, il ne perdait aucune occasion d’œuvrer pour le bien de l’Église, multipliant les fondations et les donations pieuses. C’est enfin grâce à sa piété que nous devons de chanter le credo dans la liturgie romaine… Mais n’allons pas pour autant imaginer un saint à faible personnalité ! C’est en effet grâce aux labeurs de saint Henri que la Pape Benoît VII fut ramené sur le trône, que les grecs qui persécutaient l’Eglise furent vaincus et la Pouille annexée, et que la Hongrie et son roi embrassèrent la foi chrétienne… Saint Henri mourut le 13 juillet 1024 et fut enseveli au monastère de Bamberg qu’il avait fondé.

Saint Henri, quoique fort riche, trouva le chemin du Royaume de Dieu. Il aimait prier, était familier des choses du Ciel, et se dépensait autant qu’il le pouvait en bonnes œuvres. Puisse-t-il nous guider dans nos choix de vie, en nous faisant toujours choisir le Ciel !

Pratique : Quel sacrifice pourrions nous faire aujourd’hui pour le Royaume de Dieu ?

Dimanche 14 juillet : 8° dimanche après la Pentecôte

Faites vous des amis avec l’argent malhonnête ! Tiré de l’évangile du jour.

Une curieuse légende, un peu sulfureuse, traverse l’histoire, celle de la pierre philosophale. Déjà avant même la venue de Jésus, on trouvait des soit-disant savants, appelés alchimistes, qui croyaient pouvoir fabriquer cette pierre philosophale capable de changer toute matière en or pur ! Inutile d’insister sur le manque de sérieux de cette démarche… En revanche, ce qui semble vain par la chimie, semble possible par la spiritualité, au dire même de Jésus ! Faites vous des amis avec l’argent malhonnête ! Nous dit-il. Incroyable ! L’argent aurait donc un étrange pouvoir ? Jésus qui nous met si souvent en garde contre ce terrible argent et son attrait destructeur sur les hommes, Lui qui déclare que les riches auront du mal à trouver le royaume de Dieu, Lui qui appelle cet argent malhonnête, nous encourage ici avec force à l’utiliser pour gagner des amis dans le Ciel et nous ouvrir les portes de son Royaume ! Plus fort que la pierre philosophale !

Je vous imagine sans peine enthousiastes derrière vos écrans après cette nouvelle ! Prêts à fouiller le fond de vos poches, à casser les tirelires et à vider les comptes en banques… Que faire avec cet argent pour mériter d’obtenir le Royaume des Cieux ? Vous pouvez, au choix, faire dire des Messes pour vous-même, et les défunts, pour vos amis et vos ennemis. Ou encore donner à l’église avec générosité comme tant de chrétiens avant vous qui voulaient que les églises soient belles et de vraies images du Ciel. Ou encore, et surtout, donner aux pauvres, puisque Jésus répète tant de fois que ce simple geste Lui plaît infiniment ! Faites ce que vous pourrez, mais n’oubliez jamais l’étrange pouvoir qui est le votre, au dire du Maître Lui-même !

Pratique : Un don