Jeudi 14 février : saint Valentin

On ne sait presque rien de saint Valentin, prêtre romain, martyr au milieu du 3ème siècle. Une basilique en son honneur fut érigée à Rome au milieu du 4ème siècle, et il devint extrêmement célèbre – et il l’est encore aujourd’hui – comme saint patron des amoureux… qui en ont certainement bien besoin d’un !

Oserai-je vous parler d’amour, moi qui ne suis qu’un curé et qui n’y connaît rien, bien entendu, comme tous les curés… Et bien j’ose ! Et je vous pose la question que j’adresse à tous les couples que je prépare au mariage : Comment pouvez-vous promettre d’aimer toute une vie ? Réfléchissez bien : Vu que l’amour ça va et ça vient, ça connaît des éclipses, des changements avec l’âge, sans compter le terrible quotidien qui use tout… cette promesse est-elle honnête ? Elle l’est, si on comprend bien qu’il y a deux amours en nous : Le premier, plus superficiel et très sensible, s’appelle plutôt le sentiment amoureux qui est assez volatil par nature. L’autre est l’amour profond, celui qui s’appelle aussi engagement fidèle quoi qu’il arrive, et don de soi. C’est celui-ci que l’Église nous demande le jour du mariage. C’est celui-ci dont parle Jésus quand il nous dit qu’il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime… C’est celui qu’a vécu saint valentin, puisqu’il fut martyr pour rester fidèle au Christ. Nous en sommes aussi parfaitement capables, si nous le voulons… Mais où en sommes-nous de nos promesses ?

Pratique : Prier pour toutes les familles

Mercredi 13 février : De la férie

Pour les jours de férie à venir, je vous proposerai les différentes paroles de la Vierge Marie lors des apparitions de Lourdes. Le dimanche 14 février 1858, trois jours après la première visite de Marie (le jeudi d’avant), Bernadette se sent pressée d’aller à la grotte, et viennent avec elle une douzaine de jeunes filles : c’est la deuxième apparition de Lourdes…

Elles ont emporté de l’eau bénite, des fois que… Arrivée à la grotte Bernadette s’écrie : Elle y est, Elle y est, la voilà ! Puis elle se met à asperger l’apparition d’eau bénite. Bernadette s’exclame : Elle ne s’en fâche pas, au contraire, elle approuve de la tête et sourit vers nous toutes. Plus je lui en jette, plus elle sourit ! Puis elle tombe en extase environ une heure en contemplant la Vierge. Antoine Nicolau, accouru depuis, sera témoin de la scène et dira : Bernadette était à genoux, blême, les yeux très ouverts, fixés vers la niche, les mains jointes, le chapelet entre les doigts; les larmes coulaient des deux yeux; elle souriait et avait un visage plus beau que tous ceux que j’ai vus. Pas de parole ce jour là, mais un sourire extraordinaire de Marie qui se plaît à être aspergée d’eau bénite.

Notez bien ces deux choses : – L’eau bénite plaît à Marie ! Inutile cependant, la prochaine fois que vous entrerez dans une Eglise, d’asperger partout pour autant… Je ne tiens pas à avoir des problèmes avec votre curé ! Mais ayons une grande foi dans cette eau bénite au nom de l’Eglise et dont l’utilisation est un geste de foi. – Marie sourit ! Elle sourit de la foi simple de ces enfants, tout comme le ciel sourit certainement à chaque fois qu’un acte de foi et d’amour sort de nos âmes… Si nous pouvions plus souvent provoquer le sourire de Marie sur ce monde…

Pratique : Avez-vous chez vous de l’eau bénite ?

Mardi 12 février : les saints sept fondateurs des servites de Marie

lorsque tu étais plus jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller où tu voulais ; quand tu seras vieux, tu étendras les mains et un autre te mettra ta ceinture et te conduira là où tu ne voudrais pas aller… Parole de Jésus à saint Pierre selon l’Evangile de saint Jean chapitre 21.

Vous en souvenez vous ? C’était il y a pile 6 ans… que le Pape Benoît XVI renonçait à la charge du souverain pontificat. Revenons sur les phrases profondes qu’il nous adressait à cette occasion : la vigueur du corps et de l’esprit… nécessaire… s’est amoindrie en moi d’une telle manière que je dois reconnaître mon incapacité à bien administrer le ministère qui m’a été confié. Il y a des milliers d’évêques dans l’Eglise et des dizaines de milliers de prêtres, facilement remplaçables, mais il n’y a qu’un seul Pape, dont le rôle est irremplaçable ! Fatigué, Benoît XVI choisissait alors de s’effacer pour le bien de l’Église, et il nous enseigne par là-même à être nous aussi de vrais serviteurs de notre Mère.

…ce ministère, de par son essence spirituelle,  doit être accompli non seulement par les œuvres et par la parole, mais aussi, et pas moins, par la souffrance et par la prière. C’est la partie du service que Benoit XVI pouvait encore garder après sa démission, et qu’il garde toujours depuis son monastère à Rome : Quant à moi, puissé-je servir de tout cœur, aussi dans l’avenir, la Sainte Eglise de Dieu par une vie consacrée à la prière.

 Frères très chers, du fond du cœur je vous remercie… et je demande pardon pour tous mes défauts. Le jour de son élection, Benoit XVI se décrivait comme l’humble ouvrier à la vigne du Seigneur, et il réclamait des prières. Au jour de sa renonciation il n’en réclamait pas, mais nous aurons à cœur de ne pas oublier de recommander à Dieu celui qui nous a tant apporté !

Pratique : Une prière pour notre Pape, et l’effort d’être des bons serviteurs là où le Seigneur nous a placé !

Lundi 11 février : Fête des apparitions de la bienheureuse Vierge Immaculée à Lourdes

Nous fêtons aujourd’hui la fête des apparitions de Marie à Lourdes.

Le 11 février 1858, c’est la première apparition, et cette date deviendra la journée consacrée aux malades. relisons le récit de sainte Bernadette arrivant par une froide matinée vers 11h, au bord du Gave, à la grotte de Massabielle : « J’avais commencé à ôter mon premier bas, quand tout à coup j’entendis une grande rumeur pareille à un bruit d’orage. Je regardai à droite, à gauche, sur les arbres de la rivière. Rien ne bougeait; je crus m’être trompée. Je continuai à me déchausser, lorsqu’une nouvelle rumeur, semblable à la première, se fit encore entendre. Oh! Alors, j’eus peur et me dressai. Je n’avais plus de parole et ne savais que penser, quand, tournant la tête du côté de la Grotte, je vis à une des ouvertures du rocher un buisson, un seul, remuer, comme s’il avait fait grand vent. Presque en même temps il sortit de l’intérieur de la Grotte un nuage couleur d’or, et peu après une Dame jeune et belle, belle surtout, comme Je n’en avais jamais vu, vint se placer à l’entrée de l’ouverture au-dessus du buisson.
Aussitôt elle me regarda, me sourit et me fit signe d’avancer, comme si elle avait été ma mère. La peur m’avait passé, mais il me semblait que je ne savais plus où j’étais. Je me frottais les yeux, je les fermais, je les ouvrais, mais la Dame était toujours là, continuant à me sourire et me faisant comprendre que je ne me trompais pas. Sans me rendre compte de ce que je faisais, je pris mon chapelet dans ma poche et me mis à genoux. La Dame m’approuva par un signe de tête et amena elle-même dans ses doigts un chapelet qu’elle, tenait à son bras droit. Lorsque je voulus commencer le chapelet et porter ma main au front, mon bras demeura comme paralysé, et ce n’est qu’après que la Dame se fut signée que je pus faire comme elle. La Dame me laissa prier toute seule; elle faisait bien passer entre ses doigts les grains de son chapelet, mais elle ne parlait pas; et ce n’est qu’à la fin de chaque dizaine qu’elle disait avec moi: Gloria Patri, et Filio, et Spiritui Sancto. Quand j’eus fini de réciter mon chapelet, la Dame me fit signe d’approcher. Mais je n’ai pas osé. Alors elle rentra à l’intérieur de la roche et le nuage disparut avec elle. « La Dame avait l’air d’une jeune fille de seize à dix-sept ans, aux yeux bleus. Elle était vêtue d’une robe blanche, serrée à la ceinture par un ruban bleu glissant le long de la robe. Elle portait sur sa tête un voile blanc, laissant à peine apercevoir ses cheveux, retombant ensuite en arrière jusqu’au dessous de la taille. Ses pieds étaient nus, mais couverts par les derniers plis de la robe sauf à la pointe où brillait sur chacun d’eux une rose jaune, épanouie. Les grains de son chapelet étaient blancs et la chaîne d’or brillante comme les deux roses des pieds. Je n’en ai jamais vu de semblable, ça brillait comme de l’or et bien plus encore. »

Le chapelet de Bernadette se prolonge dans les mains de Marie, quelle image ! Marie veille aussi à ce qu’on fasse bien son signe de la Croix…

Pratique : Faire notre signe de la Croix de façon respectueuse.

Dimanche 10 février : 5ème dimanche après l’Épiphanie

Laissez-les croître jusqu’à la moisson…

C’est un peu fort de café, cette histoire ! Dans l’Evangile de ce jour, une parabole que Notre Seigneur nous raconte pour nous faire comprendre les mystères du Royaume de Dieu, le monde est décrit comme un champ dans lequel ont été répandu de bonnes puis de mauvaises graines. Et quand on demande au Maître du champ, le Seigneur, ce qu’il faut faire de tout cette mauvaise herbe qui menace d’étouffer le froment, Il répond : Laissez-les croître jusqu’à la moisson… Tout de même !

Que notre monde soit comme un champ bouleversé, un vrai champ de bataille, est assez évident. Que la mauvaise graine soit bien présente et qu’elle étouffe consciencieusement ceux qui veulent le Royaume de Dieu, c’est tous les jours qu’on le constate… Mais qu’il faille laisser tout en l’état en attendant la fin du monde ! Comment accepter une telle parole ?

Et pourtant… si détruire tout le mal parait attrayant, le Seigneur nous a averti du danger de cette tentation fondamentaliste : Vous risqueriez d’arracher le bon grain avec l’ivraie… Avec de tels raisonnements, nous aurions bien vite lapidé sainte Marie-Madeleine et le bon larron, en plus de la femme adultère… Et avec des tels raisonnement qui subsisterait ? qui peut prétendre être absolument un bon grain ? Que les bons supportent donc les méchants , nous dit saint Augustin, mais que les méchants se convertissent et imitent les bons ! … et pour arriver aux jours heureux, ne blasphémons point en traversant les jours malheureux. Alors, est-ce vraiment le grain de bonté, le Royaume de Dieu, qui pousse en nous ?

Pratique : Aujourd’hui, nous veillerons à éviter toute plainte.

Samedi 9 février : saint Cyrille d’Alexandrie

O Dieu, qui avez fait du bienheureux Cyrille, Confesseur et Pontife, le défenseur invincible de la divine maternité de la bienheureuse Vierge Marie, accordez, qu’intercédant pour nous, il nous obtienne, à nous qui la croyons vraiment Mère de Dieu, d’être sauvés par sa protection maternelle. Oraison de la Messe de saint Cyrille

A la mort de Théophile, Patriarche d’Alexandrie, c’est son neveu Cyrille qui devint Patriarche. Une affaire de famille, en somme… Saint Cyrille était rempli de zèle pour l’Eglise et pour la foi catholique. Sur ordre du pape, il dirigea plusieurs sessions du Concile d’Ephèse de 431 qui condamna l’hérésie de Nestorius (qui disait que Jésus, né simple homme, était devenu Dieu plus tard). Ce Concile demeura célèbre dans l’histoire chrétienne, comme celui qui proclama que Marie était la Theotokos c’est-à-dire la Mère de Dieu. Il mourut en 444 après une vie toute donnée.

Le titre de Theotokos , Mère de Dieu , est vraiment extraordinaire ! Forgé pour exprimer la foi exacte en Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, il eut pour conséquence de mettre extraordinairement en lumière le rôle de la sainte Vierge Marie dans notre salut. Après Ephèse, il y eut une explosion de dévotion mariale dans la chrétienté de cette époque, et de nombreuses églises furent consacrées sous ce vocable. Marie, Mère de Dieu, est aussi Mère des hommes, c’est pourquoi nous pouvons dire avec confiance (et souvent, j’espère) : Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs…

Pratique : Plusieurs actes d’amour de Marie, au cours de la journée.

Vendredi 8 février : saint Jean de Matha

Heureux l’homme qui a été trouvé sans tache, qui n’a pas couru après l’or, et qui n’a pas mis son espérance dans l’argent et dans les trésors. Qui est-il ? Et nous le louerons, car il a fait des choses merveilleuses durant sa vie…    extrait de l’épître de la fête de saint Jean de Matha.

D’origine espagnole, Jean de Matha naquit à Faucon de Provence le 24 juin 1160, de parents nobles. Il mourut le 17 décembre 1213 à Rome. Lors de sa première Messe, il eut une vision du Ciel : Un ange d’un vêtement éclatant muni d’une croix bleue et rouge, dont les mains étaient posées sur deux esclaves, un chrétien et un maure. Il compris alors sa vocation : fonder un ordre pour racheter les esclaves. Avec l’aide de saint Félix de Valois et du Pape Innocent III, il fonda l’ordre de la sainte Trinité pour le rachat des captifs (qui arborait une croix bleue et rouge), et passa toute sa vie à étendre son œuvre et à racheter des esclaves, notamment au Maroc et en Espagne (sous pouvoir islamique à cette époque). Il existe encore quatre maisons des trinitaires en France, et en 1789, on comptait à plus de 600.000 les esclaves libérés par leur labeur !

C’est touchant de voir le Seigneur se soucier de la liberté de ses créatures, jusqu’à demander qu’un ordre se charge de ce soin. En revanche, il est beaucoup moins touchant de voir les hommes sur la terre asservir leurs semblables et se créer des dépendances qui sont autant d’esclavages… Tabac, alcool, drogues, violences, sexualité débridée, voire réussite et internet… la liste est longue de ce qui peut asservir ou détruire l’œuvre de Dieu ! Méditons souvent notre beauté d’êtres créés à l’image de Dieu, et nous rejetterons alors vigoureusement toute forme de dépendance.

Pratique : Veillons à nous libérer de nos esclavages !

Jeudi 7 février : saint Romuald

Seigneur, vous l’avez prévenu des plus douces bénédictions ; vous avez mis sur sa tête une couronne de pierres précieuses.      Graduel de la Messe de saint Romuald.

Saint Romuald naquit à Ravenne vers le milieu du 10° siècle et mourut le 19 juin 1027. Issu de la famille des ducs de Ravenne, il dut assister au meurtre en duel d’un de ses parents et, effrayé de ce crime, décida alors à se consacrer à Dieu. Il eut une vocation d’ermite, vivant dans la solitude de nombreuses années, tout en réformant des monastères relâchés, et conseillant jusqu’aux empereurs ! Il fonda l’Ordre des ermites camaldules, toujours existant de nos jours, et considéré par l’Église comme la deuxième plus austère de toutes les fondations monastiques.

Mais ce saint qui semble si austère avait une sensibilité exceptionnelle. Il versait d’abondantes larmes en célébrant la Messe, et avait ordinairement un visage si joyeux qu’il réjouissait instantanément ceux qui le voyaient ! Je pense que Romuald commence à vous plaire… Mais nous-mêmes, si nous croyons vraiment en l’amour infiniment miséricordieux du Seigneur pour nous, cela ne devrait-il pas se voir ? N’était-ce pas Nietzsche, le révolté suicidaire, qui disait : Je croirai en Dieu lorsque les chrétiens auront des têtes de ressuscités ! Notre époque manque vraiment de témoins… Nous pourrions faire un effort, pour le plus grand bonheur de ceux avec qui nous vivons !

Pratique : Garder le sourire habituellement

Mercredi 6 février : saint Tite

Que ceux qui ont placé leur foi en Dieu aient à cœur d’exceller dans la pratique du bien. Ep. à Tite 3, 8

Saint Tite fut disciple et compagnon aimé de saint Paul qui lui écrivit l’une de ses épîtres. Souvent chargé des missions difficiles, il devait être un bon diplomate. Il fut évêque de Crète, mais ne fut pas martyr ; il serait mort à l’âge vénérable de 94 ans.

Une phrase de l’épître de saint Paul à Tite nous retiendra aujourd’hui : Que ceux qui ont placé leur foi en Dieu aient à cœur d’exceller dans la pratique du bien. Ce mot exceller est extraordinaire ! Il me rappelle un chapitre de mon cours de théologie morale, étudié autrefois : ce qu’on appelait les actes remissi. De quoi s’agit-il ? De tout le bien qu’on n’est pas forcé de faire selon la loi chrétienne, mais qui est à notre portée. Donnons un exemple : je suis une personne très occupée. Je pense donc ne pas avoir le temps d’aller à une Messe une fois dans la semaine. Mais j’essaye une fois et m’aperçois que c’est à ma portée. Alors, suis-je tenu de le faire ? Aucune loi ne m’y oblige… mais mon traité concluait de manière lapidaire : celui qui ne fait pas les efforts à sa portée, risque d’y perdre sa dévotion et de tomber dans la tiédeur ! Essayer d’exceller, essayer d’être vraiment délicat vis-à-vis du Seigneur, est la clef d’une vie heureuse !

Pratique : Pourquoi pas une messe en semaine régulièrement ?

Mardi 5 février : sainte Agathe

Seigneur Jésus-Christ, mon bon Maître, je vous rends grâces de m’avoir fait surmonter les tourments des bourreaux ; ordonnez, Seigneur, que je parvienne heureusement à votre gloire impérissable. Prière de sainte Agathe au moment de mourir, d’après le bréviaire

Sainte Agathe est une vierge sicilienne qui mourut martyr durant la persécution de Dèce l’an 254. Avec Cécile, Lucie et Agnès, elle forme le brillant cortège des Vierges que l’Eglise célèbre avec une dilection particulière, son nom est au Canon de la Messe. Le récit de son martyre, très antique, nous a conservé le souvenir de son admirable combat pour rester fidèle au Christ : Agathe, dont le nom signifie « la bonne », était de noble origine et d’une grande beauté. Le gouverneur Quintianus s’éprit d’elle, mais elle repoussa ses avances. Furieux le gouverneur la fit arrêter comme chrétienne, et la fit torturer violemment à plusieurs reprises, lui faisant notamment couper les seins. De retour dans sa prison, une apparition de saint Pierre lui rendit l’intégrité de sa chair. Elle fut de nouveau tourmentée le lendemain, mais comme un tremblement de terre s’était produit, le gouverneur la fit ramener dans sa prison où elle mourut en priant. La force de son combat avait tellement marqué les esprits que lors de l’éruption de l’Etna l’année suivante, les païens se précipitèrent pour se mettre sous la protection de son voile !

Aujourd’hui se plaindre que le monde va mal est un quasi sport national ! Ne faudrait-il pas mieux se renouveler dans l’esprit de courage de sainte Agathe ? Est-on prêt à témoigner par notre vie d’une fidélité authentique à Notre Seigneur ?

Pratique : On évitera aujourd’hui toute plainte.