Mardi 19 février : de la férie

Pour terminer notre série sur Lourdes, voulez-vous quelques chiffres ?

– La sainte Vierge avait demandé un église de pèlerinage, on construira trois basiliques, celle de l’Immaculée-Conception (capacité 700 personnes) qui surplombe la grotte, celle, en-dessous, de Notre Dame du Rosaire (capacité 1500 personnes), et celle, souterraine, de saint Pie X pouvant contenir plus de 10.000 personnes. – le pèlerinage, demandé par Notre-Dame, est toujours vivace, c’est le premier pèlerinage européen à Marie : On compte plus de 6 millions de pèlerins annuels, et plus de 500 kilos de cierge brulés. – Et les miracles ? A Lourdes, la sainte Vierge guérit les âmes, mais aussi les corps ! Devant l’afflux de guérisons extraordinaire, l’autorité religieuse décida de fonder à Lourdes un bureau médical, composé de médecin de toutes croyances, chargé d’enregistrer les guérisons inexplicables sur des critères très stricts. Ce bureau dénombrait, avant 2003, 6.000 déclarations de guérisons. Sur ces guérisons environ 2.000 pouvaient être considérées comme miraculeuses. Cependant, l’église, très prudente, sur cette multitude de cas a reconnu et déclaré officiellement seulement 69 miracles. Le dernier de ces miracles a été attesté en février 2018 !

Pour ceux qui veulent bien voir, l’action de Marie est toujours là dans le monde. Elle continue d’apporter les grâces à nos âmes, l’espoir sur nos routes, et la douceur à nos vies… si, du moins, nous lui ouvrons la porte !

Pratique : Ce que la sainte Vierge nous a demandé bien souvent : prier le chapelet !

Lundi 18 février :de la férie, en certains lieux, sainte Bernadette

La sainte Vierge s’est servie de moi comme d’un balai !  Parole de sainte Bernadette.

Le 7 janvier 1844 naquit à Lourdes Bernadette Soubirous, un an après le mariage de ses parents. Baptisée deux jours après sa naissance, elle connut dix années de vie joyeuses au moulin de Boly, que faisait tourner ses parents. A partir de 1854 les nuages s’amoncellent sur la famille avec de graves difficultés financières qui les mèneront dans un logement sordide, le cachot, pièce insalubre de 16 m². Bernadette est définitivement touchée par l’asthme. C’est à cette gamine souffreteuse de 14 ans qui ne connait pas son catéchisme que Marie choisira d’apparaître 18 fois entre le 11 février et le 16 juillet 1858. La sainte Vierge lui dira vous et aimera cette simple fille qui lui vouera une fidélité totale. Sainte Bernadette veut être religieuse et comprends que  sa vocation est d’entrer chez les sœurs de la charité de Nevers, ce qu’elle fera le 7 juillet 1866. Quitter Lourdes sera le plus grand sacrifice de sa vie, écrira-t-elle. Pendant 13 ans, sa vie religieuse sera plus semée d’épines que de roses, elle aura toujours en part la vie cachée et humble, mais fidèle. Fin 1878 sa santé décline, elle doit rester dans la chapelle blanche formée par son lit… Elle meurt le 16 avril 1879 à l’âge de 35 ans, son corps, trois fois exhumé, est découvert parfaitement intact. On peut encore le vénérer ainsi dans la chapelle des sœurs de Nevers.

Sainte Bernadette connut une réputation mondiale du fait des apparitions de Lourdes. Sa simplicité proclame encore aujourd’hui à tous que la sainte Vierge ne demande pas grand chose : Notre confiance et notre bonne volonté.  Si nous pouvions, nous aussi, devenir des balais de Marie…

Pratique : être de bonne volonté au cours de cette journée.

Dimanche 17 février : Dimanche de la septuagésime

Ton œil est-il mauvais ?

Avec ce dimanche, nous entrons dans le temps dit de la Septuagésime, qui marque les 70 jours avant Pâques. La couleur violette des ornements nous prépare au Carême, et l’Evangile de la Messe est celui des ouvriers de la dernière heure. Vous vous souvenez bien de ce texte, je pense ? Ce maître étonnant qui va chercher des ouvriers pour sa vigne à toutes les heures du jour et qui donne à chacun la même chose en fin de journée… N’essayez surtout pas de faire cela en France si vous tenez à la paix sociale !!! Car si je compte bien, la onzième heure sur douze de travail, cela fait une heure par jour. On n’est même plus aux 35 heures, mais à 5 heures de boulot par semaine ! Révolte assurée dans tout le pays !

Et pourtant, c’est ainsi que cela se passe dans le pays de Dieu… Nous tous, à un moment de notre histoire, nous avons entendu son appel : Viens travailler à ma vigne! Etais-ce à notre baptême uni à une éducation chrétienne ? Ou bien plus tard, avec une conversion personnelle ? Ou encore aux derniers instants comme le bon larron ? Peu importe l’heure… si alors nous avons répondu, nous avons reçu le même denier : nous sommes devenus enfant de Dieu et héritier de son Royaume. Quelle grâce ! Cela ne devrait-il pas suffire à nous jeter dans l’émerveillement et la reconnaissance ? Et bien non… au sein de l’Église, la maison de la charité, se trouvent encore les observations, les jugements, les jalousies… qui nous rendent parfois pires que ceux que nous jugeons… Oh levons bien les yeux vers la bonté du Père ! Qu’Il les transforme en regards de bonté.

Pratique : Veillons à éviter toute critique et jalousie.

Samedi 16 février : de la sainte Vierge au samedi

Ce matin du 2 mars, Bernadette a une apparition brève comme souvent au cours de la quinzaine que lui a demandée la dame. Près de 3000 personnes sont présentes. Sainte Bernadette va trouver M. le curé Peyramale pour lui transmettre ce que veut cette dame, et précisément deux demandes : Vous irez dire aux prêtres de faire bâtir ici une chapelle. Au plus court, quand même elle serait toute petite, et d’y venir en pèlerinage. Cette demande provoquera la colère de M. le curé Peyramale, et l’effroi de Bernadette, peu habituée à parler aux dignitaires ! Décidément, difficile d’être messager de Dieu…

Le mot chapelle employé par Bernadette, capero, signifie une chapelle votive, c’est donc un sanctuaire de pèlerinage que demande la dame. Et le mot proucessiou désigne un pèlerinage plutôt qu’une procession…  La sainte Vierge tient à ces pèlerinages, à ces manifestations publiques et ferventes de notre foi. Sur ces points la vierge a été écoutée et obéie : Ce n’est pas simplement une, mais trois basiliques qui seront construites à Massabielle, et les pèlerinages se réalisent toujours… Et nous, de quand date le dernier pèlerinage à Lourdes ?

Pratique : Faire quelque chose pour la sainte Vierge aujourd’hui

Vendredi 15 février : de la férie

Les deux messages des 24 et 25 février sont clairement centrés sur la pénitence. Le mercredi 24 février, d’après les témoins, sainte Bernadette écoute les paroles de la sainte Vierge et se met à pleurer. Le message de la vierge est douloureux : Pénitence, pénitence, pénitence ! Priez Dieu pour les pécheurs ! Allez baiser la terre en pénitence pour les pécheurs ! Et Bernadette de baiser la terre, de se tourner vers la foule, et de répéter : Pénitence, pénitence, pénitence ! La foule comprend et se retire.

Le jeudi 25 février, Bernadette effraie tous ses fidèles… On la voit aller et venir, embrasser la terre, et boire de l’eau boueuse du fond de la grotte. Elle en ressort la figure toute barbouillée, et pour finir elle mange de l’herbe. Allez boire à la fontaine, et vous y laver, lui a dit la dame. Bernadette racontera que, ne voyant pas d’eau, elle se dirigera vers le gave, mais Marie lui indiquera le fond de la grotte ; elle s’y rendra alors, et grattera pour trouver de l’eau bien boueuse avant que la source ne jaillisse clairement. Puis elle sera inspirée intérieurement de manger un peu d’herbe en pénitence pour les pécheurs. Plus tard on dira à Bernadette : Sais-tu qu’on te croit folle pour faire des choses pareilles ? Elle répondra : C’est pour les pécheurs…

Bien des commentateurs de Lourdes ont vu dans l’invitation de la Vierge à boire de l’eau boueuse, une occasion d’humilité pour Bernadette. Je ne le crois pas personnellement, car elle était simple et humble. En revanche, les assistants et nous-mêmes, nous ne le sommes guère… Ce signe est donc bien pour nous qui ne faisons pas pénitence et nous soucions si peu des pécheurs. Si nous pouvions voir les choses comme Marie !!

Pratique : Prier et faire pénitence pour les pécheurs…

Jeudi 14 février : saint Valentin

On ne sait presque rien de saint Valentin, prêtre romain, martyr au milieu du 3ème siècle. Une basilique en son honneur fut érigée à Rome au milieu du 4ème siècle, et il devint extrêmement célèbre – et il l’est encore aujourd’hui – comme saint patron des amoureux… qui en ont certainement bien besoin d’un !

Oserai-je vous parler d’amour, moi qui ne suis qu’un curé et qui n’y connaît rien, bien entendu, comme tous les curés… Et bien j’ose ! Et je vous pose la question que j’adresse à tous les couples que je prépare au mariage : Comment pouvez-vous promettre d’aimer toute une vie ? Réfléchissez bien : Vu que l’amour ça va et ça vient, ça connaît des éclipses, des changements avec l’âge, sans compter le terrible quotidien qui use tout… cette promesse est-elle honnête ? Elle l’est, si on comprend bien qu’il y a deux amours en nous : Le premier, plus superficiel et très sensible, s’appelle plutôt le sentiment amoureux qui est assez volatil par nature. L’autre est l’amour profond, celui qui s’appelle aussi engagement fidèle quoi qu’il arrive, et don de soi. C’est celui-ci que l’Église nous demande le jour du mariage. C’est celui-ci dont parle Jésus quand il nous dit qu’il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime… C’est celui qu’a vécu saint valentin, puisqu’il fut martyr pour rester fidèle au Christ. Nous en sommes aussi parfaitement capables, si nous le voulons… Mais où en sommes-nous de nos promesses ?

Pratique : Prier pour toutes les familles

Mercredi 13 février : De la férie

Pour les jours de férie à venir, je vous proposerai les différentes paroles de la Vierge Marie lors des apparitions de Lourdes. Le dimanche 14 février 1858, trois jours après la première visite de Marie (le jeudi d’avant), Bernadette se sent pressée d’aller à la grotte, et viennent avec elle une douzaine de jeunes filles : c’est la deuxième apparition de Lourdes…

Elles ont emporté de l’eau bénite, des fois que… Arrivée à la grotte Bernadette s’écrie : Elle y est, Elle y est, la voilà ! Puis elle se met à asperger l’apparition d’eau bénite. Bernadette s’exclame : Elle ne s’en fâche pas, au contraire, elle approuve de la tête et sourit vers nous toutes. Plus je lui en jette, plus elle sourit ! Puis elle tombe en extase environ une heure en contemplant la Vierge. Antoine Nicolau, accouru depuis, sera témoin de la scène et dira : Bernadette était à genoux, blême, les yeux très ouverts, fixés vers la niche, les mains jointes, le chapelet entre les doigts; les larmes coulaient des deux yeux; elle souriait et avait un visage plus beau que tous ceux que j’ai vus. Pas de parole ce jour là, mais un sourire extraordinaire de Marie qui se plaît à être aspergée d’eau bénite.

Notez bien ces deux choses : – L’eau bénite plaît à Marie ! Inutile cependant, la prochaine fois que vous entrerez dans une Eglise, d’asperger partout pour autant… Je ne tiens pas à avoir des problèmes avec votre curé ! Mais ayons une grande foi dans cette eau bénite au nom de l’Eglise et dont l’utilisation est un geste de foi. – Marie sourit ! Elle sourit de la foi simple de ces enfants, tout comme le ciel sourit certainement à chaque fois qu’un acte de foi et d’amour sort de nos âmes… Si nous pouvions plus souvent provoquer le sourire de Marie sur ce monde…

Pratique : Avez-vous chez vous de l’eau bénite ?

Mardi 12 février : les saints sept fondateurs des servites de Marie

lorsque tu étais plus jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller où tu voulais ; quand tu seras vieux, tu étendras les mains et un autre te mettra ta ceinture et te conduira là où tu ne voudrais pas aller… Parole de Jésus à saint Pierre selon l’Evangile de saint Jean chapitre 21.

Vous en souvenez vous ? C’était il y a pile 6 ans… que le Pape Benoît XVI renonçait à la charge du souverain pontificat. Revenons sur les phrases profondes qu’il nous adressait à cette occasion : la vigueur du corps et de l’esprit… nécessaire… s’est amoindrie en moi d’une telle manière que je dois reconnaître mon incapacité à bien administrer le ministère qui m’a été confié. Il y a des milliers d’évêques dans l’Eglise et des dizaines de milliers de prêtres, facilement remplaçables, mais il n’y a qu’un seul Pape, dont le rôle est irremplaçable ! Fatigué, Benoît XVI choisissait alors de s’effacer pour le bien de l’Église, et il nous enseigne par là-même à être nous aussi de vrais serviteurs de notre Mère.

…ce ministère, de par son essence spirituelle,  doit être accompli non seulement par les œuvres et par la parole, mais aussi, et pas moins, par la souffrance et par la prière. C’est la partie du service que Benoit XVI pouvait encore garder après sa démission, et qu’il garde toujours depuis son monastère à Rome : Quant à moi, puissé-je servir de tout cœur, aussi dans l’avenir, la Sainte Eglise de Dieu par une vie consacrée à la prière.

 Frères très chers, du fond du cœur je vous remercie… et je demande pardon pour tous mes défauts. Le jour de son élection, Benoit XVI se décrivait comme l’humble ouvrier à la vigne du Seigneur, et il réclamait des prières. Au jour de sa renonciation il n’en réclamait pas, mais nous aurons à cœur de ne pas oublier de recommander à Dieu celui qui nous a tant apporté !

Pratique : Une prière pour notre Pape, et l’effort d’être des bons serviteurs là où le Seigneur nous a placé !

Lundi 11 février : Fête des apparitions de la bienheureuse Vierge Immaculée à Lourdes

Nous fêtons aujourd’hui la fête des apparitions de Marie à Lourdes.

Le 11 février 1858, c’est la première apparition, et cette date deviendra la journée consacrée aux malades. relisons le récit de sainte Bernadette arrivant par une froide matinée vers 11h, au bord du Gave, à la grotte de Massabielle : « J’avais commencé à ôter mon premier bas, quand tout à coup j’entendis une grande rumeur pareille à un bruit d’orage. Je regardai à droite, à gauche, sur les arbres de la rivière. Rien ne bougeait; je crus m’être trompée. Je continuai à me déchausser, lorsqu’une nouvelle rumeur, semblable à la première, se fit encore entendre. Oh! Alors, j’eus peur et me dressai. Je n’avais plus de parole et ne savais que penser, quand, tournant la tête du côté de la Grotte, je vis à une des ouvertures du rocher un buisson, un seul, remuer, comme s’il avait fait grand vent. Presque en même temps il sortit de l’intérieur de la Grotte un nuage couleur d’or, et peu après une Dame jeune et belle, belle surtout, comme Je n’en avais jamais vu, vint se placer à l’entrée de l’ouverture au-dessus du buisson.
Aussitôt elle me regarda, me sourit et me fit signe d’avancer, comme si elle avait été ma mère. La peur m’avait passé, mais il me semblait que je ne savais plus où j’étais. Je me frottais les yeux, je les fermais, je les ouvrais, mais la Dame était toujours là, continuant à me sourire et me faisant comprendre que je ne me trompais pas. Sans me rendre compte de ce que je faisais, je pris mon chapelet dans ma poche et me mis à genoux. La Dame m’approuva par un signe de tête et amena elle-même dans ses doigts un chapelet qu’elle, tenait à son bras droit. Lorsque je voulus commencer le chapelet et porter ma main au front, mon bras demeura comme paralysé, et ce n’est qu’après que la Dame se fut signée que je pus faire comme elle. La Dame me laissa prier toute seule; elle faisait bien passer entre ses doigts les grains de son chapelet, mais elle ne parlait pas; et ce n’est qu’à la fin de chaque dizaine qu’elle disait avec moi: Gloria Patri, et Filio, et Spiritui Sancto. Quand j’eus fini de réciter mon chapelet, la Dame me fit signe d’approcher. Mais je n’ai pas osé. Alors elle rentra à l’intérieur de la roche et le nuage disparut avec elle. « La Dame avait l’air d’une jeune fille de seize à dix-sept ans, aux yeux bleus. Elle était vêtue d’une robe blanche, serrée à la ceinture par un ruban bleu glissant le long de la robe. Elle portait sur sa tête un voile blanc, laissant à peine apercevoir ses cheveux, retombant ensuite en arrière jusqu’au dessous de la taille. Ses pieds étaient nus, mais couverts par les derniers plis de la robe sauf à la pointe où brillait sur chacun d’eux une rose jaune, épanouie. Les grains de son chapelet étaient blancs et la chaîne d’or brillante comme les deux roses des pieds. Je n’en ai jamais vu de semblable, ça brillait comme de l’or et bien plus encore. »

Le chapelet de Bernadette se prolonge dans les mains de Marie, quelle image ! Marie veille aussi à ce qu’on fasse bien son signe de la Croix…

Pratique : Faire notre signe de la Croix de façon respectueuse.

Dimanche 10 février : 5ème dimanche après l’Épiphanie

Laissez-les croître jusqu’à la moisson…

C’est un peu fort de café, cette histoire ! Dans l’Evangile de ce jour, une parabole que Notre Seigneur nous raconte pour nous faire comprendre les mystères du Royaume de Dieu, le monde est décrit comme un champ dans lequel ont été répandu de bonnes puis de mauvaises graines. Et quand on demande au Maître du champ, le Seigneur, ce qu’il faut faire de tout cette mauvaise herbe qui menace d’étouffer le froment, Il répond : Laissez-les croître jusqu’à la moisson… Tout de même !

Que notre monde soit comme un champ bouleversé, un vrai champ de bataille, est assez évident. Que la mauvaise graine soit bien présente et qu’elle étouffe consciencieusement ceux qui veulent le Royaume de Dieu, c’est tous les jours qu’on le constate… Mais qu’il faille laisser tout en l’état en attendant la fin du monde ! Comment accepter une telle parole ?

Et pourtant… si détruire tout le mal parait attrayant, le Seigneur nous a averti du danger de cette tentation fondamentaliste : Vous risqueriez d’arracher le bon grain avec l’ivraie… Avec de tels raisonnements, nous aurions bien vite lapidé sainte Marie-Madeleine et le bon larron, en plus de la femme adultère… Et avec des tels raisonnement qui subsisterait ? qui peut prétendre être absolument un bon grain ? Que les bons supportent donc les méchants , nous dit saint Augustin, mais que les méchants se convertissent et imitent les bons ! … et pour arriver aux jours heureux, ne blasphémons point en traversant les jours malheureux. Alors, est-ce vraiment le grain de bonté, le Royaume de Dieu, qui pousse en nous ?

Pratique : Aujourd’hui, nous veillerons à éviter toute plainte.