Lundi 28 août : Saint Augustin

Vu la profondeur et l’étendue de ses écrits, saint Augustin est considéré comme le plus grand des pères de l’Eglise. Augustin naquit en 354 à Tagaste en Numidie (actuelle Tunisie). Fils d’une catholique et d’un païen, il ne sera pas baptisé enfant, mais sa mère lui transmis la foi catholique. Durant un séjour à Carthage, il tomba cependant dans l’hérésie manichéenne qui reconnaissait deux principes, un du bien et un du mal…. Il était très brillant, et reçut une éducation d’un des meilleurs rhéteurs de l’époque, et enseigna lui-même la rhétorique. A Milan, il alla écouter saint Ambroise qui l’amena à la foi catholique par la profondeur et la puissance de son enseignement, et le baptisa à l’âge de 32 ans. Sa mère Monique avait tellement prié pour cela… Il se retira en Afrique et vécut pieusement ; son évêque Valère le remarqua et l’ordonna prêtre. Il fonda alors un style de vie religieuse en commun dont les fruits existent encore aujourd’hui. Choisi comme évêque d’Hippone, il se dévoua extraordinairement en prêchant contre les manichéens et autres hérétiques, en ayant un soin extrême de son peuple, et en écrivant un nombre incroyable de livres d’une doctrine remarquable. Son influence théologique sur tout l’occident fut exceptionnelle. Il mourut le 28 août 430, à l’âge de 76 ans, alors que les Vandales assiégeaient Hippone.

 Tu nous a crée pour toi, Seigneur, et notre cœur est inquiet tant qu’il ne se repose pas en toi… écrira-t-il dans les confessions… Méditons cela un instant, c’est une source de vérité et de paix impressionnante !

Pratique : une étude de la foi chrétienne, que nous devrions vraiment aimer !

Dimanche 27 août : 12° dimanche après la Pentecôte

D’après les récits authentiques, lors de la huitième apparition de Lourdes, le 24 février 1858, la Vierge Marie regarde la foule qui entoure la grotte, son visage devient triste et elle dit à Bernadette : Vous prierez Dieu pour les pécheurs…

La parabole du bon Samaritain nous enseigne un peu la même chose que la Vierge à Lourdes : N’est-il pas triste de vivre dans ce monde rempli de blessures et de péchés ? Comme ces blessures données par les brigands pour le pauvre voyageur… Comme ces péchés du Prêtre et du Lévite, ces indifférents devant la misère des autres… Mais au milieu de ces tristesses existe aussi des manifestations de bonté, de tendresse, de prière. Comme ce samaritain, personnage mal vu, qui montre pourtant un si grand amour de celui qui souffre… Selon la belle parole du Père Eloi Leclerc, notre vie ici bas est partagée en l’exil et la tendresse. Qu’est-ce qui l’emportera dans nos cœurs ?

Les Pères de l’Église voyaient en ce samaritain une image de Jésus-Christ, qui est venu d’auprès du Père, subissant la persécution, pour soigner l’humanité malade, la confier à l’Église en attendant son retour… Notre Seigneur a répandu dans ce monde ce nouveau souffle de tendresse ; Il nous a confié aussi le soin de continuer sa mission…

Pratique : Ne blesser personne aujourd’hui

Samedi 26 août : Information… et de la sainte Vierge au samedi

Chers amis, avant de vous donner le « mot spirituel du jour », je voulais vous signaler la belle nouvelle de la  publication du catéchisme, écrit en partie par votre serviteur : Le chemin du Ciel, préfacé par Mgr Rey. On peut le commander sur ce site : https://www.editionsdelesperance.com/ Bien à vous, Abbé Henri Forestier

Mot spirituel du jour :

La plupart d’entre nous (du moins ceux qui ont eu la chance de prendre des vacances…) sont maintenant rentrés. Loin la Méditerranée, les Alpes ou la Bretagne… Que reste-t-il de nos vacances ?

– L’action de grâces, j’espère ! Le Seigneur qui a révélé s’occuper des petits oiseaux et des lys des champs nous a aussi  comblé d’une multitude de biens, les avons-nous reconnus ? L’amitié, le repos, le soleil… autant de bienfaits divins qui devraient nous mettre dans l’action de grâces immédiate et durable… Si du moins, loin du désenchantement ambiant, nous avons su garder quelque chose de notre âme d’enfant !

– Un peu plus de contemplation, aussi ! Saint François de Sales écrivait : [Dieu] je l’ai rencontré dans toute sa douceur et sa délicatesse dans nos plus hautes et rudes montagnes, où de nombreuses âmes simples l’aimaient et l’adoraient en toute vérité et sincérité; et les chevreuils et les chamois sautillaient ici et là entre les glaciers terrifiants pour chanter ses louanges. Utiliser les dons de Dieu pour l’aimer d’avantage est une grande sagesse, et sans doute un bout du chemin de la sainteté…

Alors merci, Seigneur pour tous vos bienfaits !

Pratique : remercier le Seigneur pour cet été

Vendredi 25 août : Saint Louis

Saint Louis a joui d’une popularité extraordinaire comme le modèle du saint Roi chrétien. Il naquit en 1215, sa mère Blanche de Castille, une forte femme et une excellente chrétienne le forma à la vertu et à son futur rôle de souverain. Il devint roi de France à l’âge de 12 ans. Il savait vivre parfaitement toutes les charges que le Seigneur lui avait donné, et fut un d’époux affectueux de Marguerite, et bon père de ses 12 enfants. Vivant une vie très austère quasiment monastique, il se plaisait à soigner les pauvres de ses mains. Il était d’une profonde piété, récitant le bréviaire et se faisant appeler Louis « de Poissy » en souvenir de l’endroit où il avait été baptisé. Et il fut enfin un saint roi, d’une droiture totale. Par ferveur, il voulut libérer Jérusalem et partit en croisade, ce fut un premier échec, mais il revint d’Orient avec la couronne d’épine du Seigneur et fit construire la sainte chapelle pour recueillir ce précieux trésor. Il mourut au cours d’une deuxième croisade à Tunis, le 25 août 1270, victime de la peste. Sentant sa fin venir, il appela son Fils auquel il donna son magnifique testament qui commence ainsi : Cher fils, la première chose que je t’enseigne, c’est que tu mettes ton cœur à aimer Dieu ; car sans ce, ne peut nul valoir nulle chose… Il fut enterré à saint Denis puis canonisé en 1297.

Prions pour la France en ce jour de saint Louis ! Puisse-t-il susciter des Français courageux et animé d’un grand idéal chrétien, il y a urgence…

Pratique : Une prière pour la France

Jeudi 24 août : Saint Barthélémy

Avec saint Barthélémy, nous fêtons aujourd’hui un des douze apôtres formés par le Seigneur Lui-même. Bathélémy n’est pas vraiment un nom puisqu’il signifie « le fils de Tholmaï », mais on assimile traditionnellement Barthélémy à Nathanaël dont on connaît l’histoire de la vocation dans l’Évangile de saint Jean. Barthélémy/Nathanaël était de Cana en Galilée. Philippe était venu le chercher pour l’amener à celui dont parlait la loi et les prophètes : Jésus, fils de Joseph, de Nazareth ! Et Jésus loua Nathanaël comme un vrai Israélite sans mensonge. Mais Nathanaël doutait… Jésus lui dit cette phrase mystérieuse : Quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu ! On ne sait pas bien à quoi le Seigneur faisait allusion, mais Nathanaël sut alors que Jésus connaissait toute sa vie et il professa immédiatement sa foi : Maître, tu es le fils de Dieu, tu es le roi d’Israël ! Il semble qu’il fut apôtre jusqu’en Inde et en l’Arménie, et mourut écorché vif puis la tête tranchée. C’est le seul apôtre que les peintres chrétiens représentaient avec des chaussures, par respect pour son supplice particulièrement douloureux ! Ses reliques seraient à Rome dans l’église bâtie en son honneur sur une ile du Tibre.

Padre Pio reprochait souvent aux catholiques qui venaient le voir, de n’avoir pas une vie spirituelle assez intime avec le Seigneur… Barthélémy pourrait bien nous guérir de notre froideur, lui qui avait compris que le Seigneur connaissait le moindre détail de sa vie !

Pratique : Remercions souvent le Seigneur pour ses bienfaits quotidiens

Mercredi 23 août : Saint Philippe Béniti

Philippe, de la noble famille des Béniti, naquit à Florence au début du 13° siècle. C’était un enfant très pieux qui semblait marqué par le choix de Dieu : le bréviaire nous apprend qu’à 5 mois, il parla miraculeusement en demandant à sa mère de faire l’aumône aux religieux Servites qui passaient par là ! Sur indication de la Vierge, il rentre dans ce même ordre des Servites où l’on aimait méditer les souffrances de Jésus et Marie. C’était un religieux d’une grande piété, pratiquant assidument la pénitence et aussi la charité envers les pauvres. Devant son intense charité et son esprit apostolique, ses frères l’élurent comme supérieur de son ordre, dont il est considéré comme un second fondateur. Il fut un apôtre en envoyant ses frères jusque dans la lointaine Russie, et un grand convertisseur d’âmes égarées. Un jour il donna son manteau à un pauvre lépreux lequel se trouva guéri de sa lèpre. La nouvelle de ce miracle se répandit jusqu’aux cardinaux qui devaient se réunir à Viterbe pour l’élection du prochain Pape, et ils pensèrent à lui. Mais par humilité, il s’enfuit alors dans la montagne jusqu’à l’élection de Grégoire X. Il mourut le 22 août 1285 en embrassant son Crucifix qu’il aimait appeler son livre !

Tout comme saint Philippe Béniti, nous devrions penser souvent à la mort du Seigneur sur la Croix comme notre grand livre ! Ce livre nous apprendrait le remerciement pour les joies, la paix au milieu des souffrances, le courage pour supporter les épreuves, et même l’esprit missionnaire…

Pratique : Penser plusieurs fois dans la journée à ce que le Seigneur a fait pour nous.

Mardi 22 août : Fête du Cœur Immaculé de Marie

Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur immaculé ! Telles furent les paroles de la sainte Vierge Marie à Lucie lors des apparitions de Fatima en 1917…

La dévotion au cœur de Marie, appelé pur ou immaculé, était déjà ancienne dans l’Église quand eurent lieu les apparitions de Fatima. Saint Jean Eudes et d’autres, en parallèle avec la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus avaient développé la dévotion au cœur de Marie, à partir de l’Évangile qui parle à plusieurs reprises de Marie méditant les actions de Jésus dans son cœur, ainsi que du glaive de douleur qui transpercera son âme… Ainsi le cœur de Marie symbolisait l’extraordinaire fidélité de la Vierge et son amour pour son divin Fils. Mais après les apparitions de Fatima, la dévotion au cœur immaculé de Marie prit un essor extraordinaire, et aujourd’hui encore nous aimons, selon les indications de la Vierge Marie, et comme l’a encouragé le pape Pie XII, prier particulièrement ce cœur immaculé le premier samedi de chaque mois (Je rappelle que la sainte Vierge demande que l’on se confesse et communie à cette occasion, que l’on dise le chapelet et qu’on médite pendant au moins 15 minutes un ou plusieurs mystères du rosaire).

Mon Cœur immaculé sera ton refuge et le chemin qui te conduira vers Dieu ! avait encore dit Marie à Lucie. Que l’amour de Marie puisse être un refuge pour nous me paraît simple, mais comment ce cœur peut-il être un chemin pour nous ? Sans doute par l’exemple du sacrifice… Tu souffres mon enfant ? avait d’abord dit Marie à Lucie, et après Elle disait les paroles ci-dessus… Savoir accepter les épreuves et les porter courageusement comme Marie, est un conseil béni, et c’est un immense service que Marie rends aux hommes que de leur rappeler qu’ici-bas tout bonheur est à ce prix !

Pratique : Pratiquer aujourd’hui, par amour pour Marie, la dévotion demandée aux premiers samedis

Lundi 21 août : Saint Jeanne de Chantal

Jeanne-Françoise Frémyot naquit en 1572 à Dijon en Bourgogne, d’une famille renommée. Elle fut parfaite dans tous les états de vie: enfant, épouse et mère, veuve, et religieuse ! C’était une enfant très pieuse et profondément catholique. Son père décida de la marier au baron de Chantal qu’elle aima tendrement ainsi que ses enfants, veillant à ce que toute la maison, depuis le maître jusqu’aux domestiques, soit fidèle à la foi, à la vie chrétienne et au souci des pauvres. Elle crut devenir folle quand son époux mourut d’un accident de chasse, mais elle accepta l’épreuve, décida de ne jamais se remarier, et se consacra d’avantage aux bonnes œuvres. A cette occasion, cette forte femme redressa complètement la situation du domaine que son fantasque mari avait compromise ! Elle choisit saint François de Sales pour être son directeur spirituel. Sous sa direction elle choisit de se consacrer à Dieu, et fonda avec lui la congrégation de la Visitation sainte Marie qui se caractérisait par une grande dévotion à l’amour de Dieu, et qui accueillait toutes les vocations, même de mauvaise santé, ce qui n’était pas l’habitude de l’époque… Ses monastères, rempli d’une profonde vie spirituelle se répandirent partout et firent un bien considérable. Elle mourut le 15 décembre 1641 au couvent de la Visitation d’Annecy.

Retenons de cette vie magnifique, le courage de cette femme souvent éprouvée. Au cours d’un dernier repas avant d’entrer au couvent, son fils de 20 ans, parfaitement établi mais qui était loin d’avoir, à cette époque, l’esprit chrétien de sa mère, voulut s’opposer à son entrée au couvent en se couchant devant la porte où elle devait passer. Tout en pleurant, elle enjamba alors son corps pour suivre sa vocation !

Pratique : même dans les difficultés, évitons de nous plaindre.

Dimanche 20 août : 11° dimanche après la Pentecôte

Il y a un mal terrible qui ronge ce monde : c’est la résignation. On se résigne que les gens ne soient plus chrétiens, que les jeunes et les couples ne respectent plus la morale chrétienne,  qu’il y ait des haines sur toute la planète. C’est ainsi ! dira-t-on, et il vaut mieux vivre avec philosophie et tranquillité ce qu’on ne peut pas changer…

Il gagne aussi les prêtres, au témoignage du saint Curé d’Ars… Ce qui est un grand malheur pour nous autres curés, c’est que l’âme s’engourdit. Au commencement, on était touché de l’état de ceux qui n’aimaient pas le Bon Dieu. Après on dit : « En voilà qui font bien leur devoir d’état, tant mieux ! En voici qui s’éloignent des sacrements, tant pis ! Et l’on n’en fait ni plus ni moins… »

Désolé alors de vous sortir de votre torpeur facile au milieu des vacances, mais tout comme pour le sourd-muet qu’on amène à Jésus, il y a une guérison possible !! Chrétiens reprenons-nous !

A travers la guérison de ce pauvre bougre, Jésus nous laisse entrevoir que ce monde chargé d’infirmité laissera un jour sa place à un monde nouveau, guéri et resplendissant, où il n’y aura plus de haine, plus de blessures et plus de pleurs. C’est dans le Paradis que tout cela se réalisera en plénitude, mais dés ici-bas nous pouvons en vivre quelque chose, et surtout travailler à en prendre le chemin. Encore faut-il savoir trouver Jésus, le faire le compagnon de notre route, le confident intime de nos espoirs, lui demander de nous guérir… Comme le disait un vieux Calvaire flamand de 1632 : Je suis la Lumière, et vous ne me voyez pas. Je suis la Route, et vous ne me suivez pas. Je suis la Vérité, et vous ne me croyez pas.  Je suis la Vie, et vous ne me cherchez pas. Je suis le Maître, et vous ne m’écoutez pas. Je suis votre grand Ami, et vous ne m’aimez pas. Je suis votre Dieu, et vous ne me priez pas. Si vous êtes malheureux, ne me le reprochez pas !

Pratique : Décider, une bonne fois pour toutes, de donner une bonne place à la prière dans sa vie.

Samedi 19 août : Saint Jean-Eudes

Soyez comme des serviteurs qui attendent leur maître… Tiré de l’évangile du jour.

Saint Jean Eudes, né en 1601 en Normandie, fut un prêtre au cœur de feu, et une grande figure sacerdotale du 17° siècle. Entré dans la congrégation de l’Oratoire, ordonné prêtre en 1626, il quittera son institut pour fonder lui-même une congrégation qu’on appellera bientôt les Eudistes. Formation des prêtres, secours des filles perdues, missions populaires, grand prédicateur, spirituel dévot aux cœurs de Jésus et Marie, tout ce qu’il entreprenait était béni de Dieu. Il mourut le 19 août 1680 à Caen en France.

J’ai volontairement raccourci la notice d’aujourd’hui pour vous donner la joie de lire quelques lignes de ce saint rayonnant. Voilà ce qu’il disait aux prêtres : Un bon pasteur est un sauveur et un Jésus-Christ sur la terre, tenant la place de Jésus-Christ, représentant sa personne, revêtu de son autorité, agissant en son nom, constitué pour continuer l’œuvre de la rédemption de l’univers et qui, à son imitation, emploie tout son esprit, son cœur ses affections, ses forces, son temps, son bien, et est toujours prêt à donner son sang et à sacrifier sa vie pour procurer en toutes manières le salut des âmes que Dieu lui a commises.

Et voici encore ce qu’il rapporte de son sermon à la reine :

La Reine arriva à la fin de mon sermon, je lui dis bien des choses, sur le sujet du feu qui a brûlé une partie du Louvre. Je commençai à lui parler ainsi : Madame, je n’ai rien à dire à Votre Majesté, sinon de la supplier humblement, puisque la divine Majesté l’a amenée en ce lieu, de n’oublier jamais la puissante prédication que Dieu lui a faite, et au Roi, par le feu qui a brûlé une partie du Louvre. Vous êtes persuadée que, pour les chrétiens, il n’y a point de hasard, mais que tout se fait par la Providence et l’ordre de Dieu. Ce feu veut dire plusieurs choses : Qu’il est permis aux rois de bâtir des Louvres, mais que Dieu leur commande de soulager leurs sujets, d’avoir compassion de tant de veuves, de tant d’orphelins et de tant de peuples accablés de misères. Qu’il est permis aux princes et aux rois de prendre quelques honnêtes divertissements; mais que d’y employer tous les jours, toutes les semaines, tous les mois, toutes les années et toute la vie, n’est point le chemin du Paradis. Que si le feu temporel n’a pas pardonné à la maison royale, le feu éternel ne pardonnera ni aux princes, ni aux princesses, ni aux rois, ni aux reines, s’ils ne vivent en chrétiens, et s’ils n’ont pitié de leurs sujets, s’ils n’emploient leur autorité pour détruire la tyrannie du diable et du péché, et pour établir le règne de Dieu dans les âmes de leurs sujets.

Pratique : Prions le Seigneur de donner à notre temps de tels apôtres !